Certains ministres ghanéens vivent sans salaire depuis plusieurs mois, à en croire les récentes déclarations du ministre de l’Information. Baisse du train de vie de l’État ou anomalie administrative ?
Après plus de trois semaines de rumeurs, d’interrogations et d’inquiétude, le président béninois, Patrice Talon, a enfin quitté la France pour rejoindre Cotonou, le 18 juin.
Il suffit d’un rien. Une rumeur, une information mal présentée ou incomplète et les Tunisiens s’inquiètent. Citoyens, milieux d’affaires, communauté internationale… Dès qu’un événement inattendu survient en politique ou qu’un mouvement social s’intensifie, tout le monde est en alerte.
C’est peu de dire que notre couverture de la semaine dernière intitulée « Guillaume Soro, une énigme ivoirienne » (voir JA n° 2943) n’a pas laissé les Ivoiriens indifférents.
Un « trait d’humour malheureux » soluble dans « l’esprit d’apaisement et de confiance mutuelle » et un coup de fil de l’offenseur à l’offensé, avec ses regrets mais sans excuses : ainsi l’Élysée a-t‑il soldé le compte de la (petite) vague d’indignation née de la blague sinistre d’Emmanuel Macron sur les kwassa-kwassa, ces canots rapides à fond plat qui « ramènent du Comorien » comme d’autres des crevettes, mais qui, surtout, en précipitent dans les abysses du canal du Mozambique, entre Anjouan et Mayotte, au rythme de cinq cents par an.
La fièvre qui, depuis sept mois, a saisi l’agglomération d’Al Hoceima – 300 000 habitants, aux marches du Rif oriental – relève de deux diagnostics aussi opposés que partiels.
La Guinée Équatoriale est entrée dans l’ère post-Zafiro, du nom du champ pétrolifère qui a forgé sa croissance. Uniquement porté par le pétrole, l’État n’a pas renforcé les autres secteurs économiques. Le pays doit aujourd’hui se réinventer pour retrouver la croissance.
C’était il y a tout juste cinquante ans. La guerre du Biafra ouvrait les portes de l’enfer aux couleurs de l’Afrique, et le théâtre de la guerre froide posait ses tréteaux sur le sable chaud du Proche-Orient, une autre époque.
Dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 décembre 1999, un petit groupe de soldats, dont certains ont le visage grimé ou dissimulé par une cagoule, s’empare sans coup férir de la poudrière du camp d’Akouédo, sur la route de Bingerville, à l’est d’Abidjan.
Le 21 avril, un accident de la circulation a coûté la vie à une vingtaine de personnes, dont 19 élèves, lorsque le minibus qui les transportait est entré en collision avec un camion à 70 km de Tshwane, en Afrique du Sud.
L’imprévu peut surgir à tout moment et modifier la donne. Mais les prochains jours sont déjà chargés d’événements aux conséquences difficiles à mesurer. Quelques-uns ont retenu mon attention.
Si la défaite multiplie les couteaux, la victoire, elle, centuple le nombre de vos amis. Emmanuel Macron s’est donc découvert, au sein de la diaspora africaine en France, un nombre respectable d’« amis ».
Les habitants du Soum, qui redoutent plus que jamais le terrorisme islamique, tout comme les chômeurs de Bobo-Dioulasso, qui ne comprennent pas pourquoi ils ne trouvent pas de travail dans la capitale économique du pays, s’impatientent de ne pas voir d’amélioration dans leur quotidien. Et pourtant, le Burkina Faso bouge, et l’année 2017 est appelée à le confirmer.
À l’heure où j’écris (et où ce numéro de Jeune Afrique est en cours de bouclage), elle est seulement annoncée. Mais l’arrivée au pouvoir suprême à Paris d’Emmanuel Macron, 39 ans, ne fait guère de doute.
Il n’a jamais rien cédé. Ni aux islamistes, ni aux fondamentalistes, ni à Zine el-Abidine Ben Ali. Seule la mort aura eu raison de son indépendance d’esprit et de sa détermination.
Attention ! Le journal que vous tenez entre les mains est un brûlot toxique dont vous seriez bien avisés de vous débarrasser au plus vite, sous peine d’être fiché S. Média de la haine et Daesh de la pensée, rédigé chaque semaine par une meute de hyènes dactylographes et camerounivores, Jeune Afrique n’a qu’un but : plonger le pays de Paul Biya dans le chaos.
Censée refléter le dynamisme de l’art, du design et de la mode africaine, l’opération Africa Now menée à Paris par les Galeries Lafayette jusqu’à fin juin, offre-t-elle vraiment une vitrine sur la création africaine contemporaine ou n’est-elle que pure récupération marketing ?
Emmanuel macron est le grand vainqueur – et le seul gagnant – du premier tour de l’élection présidentielle française organisé dimanche 23 avril. Mais que vaut réellement sa victoire ?
Que faire de la récente révélation scientifique sur le lien entre le courant El Niño, d’origine américaine, et la répartition des cas de choléra en Afrique ? Peut-être une meilleure prévention…
Les affiches de campagne des élections législatives nous plongent dans le burlesque. C’est un joyeux carnaval, une sorte de téléfilm ancré dans la réalité…
Personnage légendaire de la mythologie médiévale européenne, héros d’un blockbuster animé signé Disney, le mage Merlin, dit l’Enchanteur, avait deux dons : la métamorphose et la capacité à transformer l’apparence d’autrui.
En mai prochain, les 194 États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se réuniront en assemblée pour élire le futur directeur général de l’institution, qui succédera officiellement à Margaret Chan le 1er juillet.
Il devient difficile de rencontrer un Tunisien heureux. Et je ne vous parle pas des anciens de Ben Ali, des esprits chagrins du passé ou des notables déchus. Je vous parle de l’homme de la rue. Celui qui n’a jamais fait de politique et qui fut un temps fier de sa révolution.
L’économie de la Confédération helvétique vit un rude paradoxe. D’un côté, sa santé est éclatante : grâce à la compétitivité de son industrie pharmaceutique, de son horlogerie, de son négoce des matières premières et de ses services financiers, les réserves en devises de la Banque nationale suisse (BNS) équivalent au produit intérieur brut de la Suisse. Qui dit mieux ?
Pendant près de trente ans, Issa Hayatou a dirigé, d’une main de fer, le football africain. Un trop long règne, que Jeune Afrique a suivi de près, de son élection surprise, en mars 1988 à Casablanca, à sa chute, ce 16 mars à Addis-Abeba, au terme de sept mandats