Notre « Grand angle » consacré à l’âge et à la longévité des chefs d’État africains soulève un certain nombre de questions liées à la dévolution et à l’exercice du pouvoir.
Qu’il semble loin le temps où Alassane Dramane Ouattara (ADO), à peine installé au Palais du Plateau, devait, avec moult précautions, mettre en place le socle de son pouvoir.
Quelle est la manière la plus efficace de lutter contre les inégalités les plus criantes, d’éradiquer l’extrême misère dont souffrent encore un milliard d’êtres humains, de faire reculer la mortalité infantile et les maladies qui ne sévissent plus que dans les pays sous-développés ?
Depuis la tragédie de Sousse (38 morts), le 26 juin, et celle du musée du Bardo (22 morts), trois mois auparavant, on découvre tous les jours de nouvelles failles dans le système sécuritaire tunisien.
Qui est capable de citer un grand film français consacré à l’esclavage ? A fortiori, un film consacré au passé esclavagiste de la France ? Personne, pour la simple raison qu’un tel film n’existe pas.
Le très rationnel Lionel Zinsou ne l’ignore évidemment pas, même si les codes du politiquement correct l’empêcheront peut-être de le reconnaître : dans le marigot béninois, aucun responsable, fût-il Premier ministre agrégé d’économie, ne peut se permettre d’ignorer le vaudou et encore moins ses déviances sous peine d’échouer.
Pour ses détracteurs – et ils sont nombreux -, la cause est entendue : le nouveau découpage de la RDC en 26 provinces censé entrer en vigueur le 30 juin est une mauvaise action politique.
C ‘est un mot de six lettres, symboliquement l’un des plus violents, des plus chargés, des plus haïssables et sans doute le plus raciste de la langue anglaise.
«Oui, Omar El-Béchir voyage à travers le monde, mais son arrestation et son transfert à la Cour pénale internationale [CPI] ne sont qu’une question de temps », nous assurait, en février dernier, Fatou Bensouda, la patronne gambienne de l’institution.
Rassurez-vous, on ne va pas transformer cette page en rubrique sportive, mais je voudrais quand même revenir sur la finale de la Champions League qui a opposé samedi dernier Barcelone à la Juventus.
Et un sommet panafricain de plus sans lui ! Celui qui s’achève aujourd’hui à Johannesburg est le 45e à s’être tenu depuis le retrait du Maroc de toutes les instances continentales, en novembre 1984.
C’est une histoire de… fous ! Je la tiens d’un ami qui la tient lui-même du personnage central. Tout commence par un accident de la circulation dans une artère de Kinshasa. Vous devez sans doute le savoir : dans cette ville les chauffards sont légion.
Une fois de plus, une fois de trop, la Guinée est en proie à ses démons, alors que se profile une échéance électorale qui sous d’autres cieux ne serait qu’un rendez-vous ordinaire avec la démocratie.
Grand invité de l’économie de RFI et de Jeune Afrique, l’ancien ministre français Jean-Louis Borloo expose son grand projet : mobiliser les chefs d’Etat pour financer l’électrification du continent d’ici à une dizaine d’années.
On attend beaucoup de lui, probablement trop. Il a été élu haut la main, le 28 mars dernier, à la présidence du Nigeria, et le voilà, depuis ce vendredi 29 mai, investi dans cette haute fonction.
Les lecteurs attentifs des entretiens de « Jeune Afrique » avec Paul Kagamé n’auront pas été surpris : à mots comptés, le président rwandais instille depuis deux ans l’idée selon laquelle aucune Constitution n’est intangible et qu’au-delà de son cas personnel il convient que le peuple réfléchisse sur son éventuelle révision en tenant compte des impératifs sécuritaires, économiques et sociaux du Rwanda.
La mondialisation aurait dû la faire disparaître, mais elle semble, au contraire, l’avoir creusée et approfondie. Elle sépare le sud du nord de la planète, empêche ou tente d’empêcher les hommes et les femmes de circuler entre ces deux parties du monde inégalement développées.
Pierre Nkurunziza, qu’une minijunte d’officiers supérieurs aussi irresponsables qu’inorganisés a tenté en vain de renverser le 13 mai, a deux caractéristiques peu communes : il dialogue avec le Messie et se prend pour Messi.
Regardons ensemble le paysage international, dont l’Afrique fait évidemment partie. Vu de près et avec un oeil critique, il révèle de curieuses nouveautés. Certaines sont anecdotiques, mais d’autres, plus significatives, pèseront sur notre avenir. Je vous propose de consacrer quelques instants à celles d’entre elles qui ont arrêté mon regard mais ont pu échapper à certains d’entre vous.
Les commandos d’égorgeurs jihadistes qui ont fondu sur ce gros village frontalier de l’Extrême-Nord du Cameroun, le 17 avril peu après minuit, avaient un double objectif.
Peu d’entre vous le savent : les États-Unis ont tranquillement repris, il y a un mois, leur aide militaire de 1,3 milliard de dollars par an à l’Égypte.
Mohammed Ali Malek a 27 ans, il est tunisien, et, pour les quelque 800 victimes du naufrage de son chalutier, le 19 avril, ce commandant qui les regardait sombrer avec un sourire narquois avait le visage du diable.