Le décès d’André Mba Obame, ancien frère d’armes, de coeur, mais aussi de lumière d’Ali Bongo Ondimba (ABO) sous le règne d’Omar avant d’en devenir le principal adversaire à la mort de ce dernier, ouvre une nouvelle période d’incertitude au Gabon. Et peut-être de tensions, puisqu’une partie de l’opposition, Jean Ping en tête, entend instrumentaliser le décès du leader fang (l’ethnie majoritaire au Gabon, environ 30 % de la population) à des fins bassement politiciennes en accusant le Palais du bord de mer d’en être responsable.
Le hasard des calendriers électoraux veut qu’en 2015 et en 2016 trois des sept « fils de… » que compte le club des dirigeants africains remettent en jeu leur mandat de chef d’État : Faure Gnassingbé, fils d’Eyadéma, dans deux semaines ; Ali Bongo Ondimba, fils d’Omar, au milieu de l’année prochaine ; et Joseph Kabila, fils du Mzee Laurent-Désiré, à la fin de 2016.
L’Égypte. Ce grand pays qui marche allègrement vers ses 100 millions d’habitants – il en compte plus de 87 millions en 2015 – vient de se souvenir qu’il fait partie intégrante de l’Afrique et de reconnaître qu’il a eu tort de l’oublier tout au long de ces quinze dernières années.