Vivre ou mourir ? Telle n’est plus la question. Parce que nous allons tous mourir le 21 décembre, l’enjeu est désormais le suivant : que faire de cette mort collective, de cette fin du monde annoncée, paraît-il, par les Mayas dans leur calendrier ? Rien. Quand c’est fini, c’est bien fini. Adieu tout. Nous ne sommes plus rien, même si nous avons cru, tout au long de notre existence, être quelque chose uniquement en fonction de ce que nous avons accumulé et du rôle que nous avons joué dans ce cirque permanent qu’est la vie. De l’orgueil, sans plus.