Depuis le coup d’État du 26 juillet contre le président Mohamed Bazoum, le rôle, supposé ou réel, de son prédécesseur, Mahamadou Issoufou, fait l’objet de toutes les spéculations.
Le ministère somalien des Communications et de la Technologie a ordonné le 20 août l’interdiction de certaines plateformes qui seraient utilisées par des « terroristes ».
Le ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine dénonce les pratiques de Moscou sur le continent africain et décrit un rapprochement entre son pays et l’Afrique.
En RDC, les réseaux sociaux se font le relais d’une publication de presse dénonçant le népotisme qui serait pratiqué au ministère des Sports et des Loisirs.
Le chanteur, qui venait de démissionner du Conseil national de transition, a rebondi. Il a été nommé « conseiller spécial » du numéro un de la junte malienne, le 14 août, confirmant ainsi son soutien aux militaires au pouvoir.
La Confédération africaine de football (CAF) a ouvert une enquête sur le président de la Fecafoot pour « comportement inapproprié ». Dans une autre affaire, le Tribunal arbitral du sport a rendu une décision défavorable à l’ancien footballeur. Pour Eto’o, décidément, la période est compliquée.
L’alimentation est un puissant instrument politique et géopolitique. Les actions menées peuvent servir de moyen de pression lors de revendications et s’avérer redoutables pour faire entendre sa voix.
En attendant une éventuelle confrontation militaire, la guerre de communication à propos du putsch du général Tiani bat son plein sur les réseaux sociaux. Son but : décrédibiliser la junte, ou la défendre.
Le terrorisme s’étend vers le golfe de Guinée. Or la lutte contre ce fléau est affaiblie par le retrait de la force Barkhane et par l’exacerbation d’un sentiment anti-français dans le Sahel. Seule solution : soutenir Abidjan, qui peut organiser la riposte.
Depuis l’incarcération de l’opposant Ousmane Sonko, suivie de la dissolution de son parti, le Pastef, la seule question qui vaille est : « Comment récupérer les voix de ses partisans ? »
Après le putsch qui a renversé le président Bazoum, une éventuelle intervention militaire de la Cedeao pourrait encore aggraver le chaos sahélien. À moins que les forces vives du Niger ne réagissent.
À Kinshasa et à travers toute la RDC, la course contre la montre est lancée. Afin d’éviter un glissement, les organisateurs des élections vont tenter de valider à marche forcée les multiples étapes qui doivent emmener le pays vers les élections générales. Mais les obstacles sont légion.
Plus d’une semaine après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum, la situation reste incertaine au Niger. En attendant une solution de sortie de crise, les pays occidentaux, notamment la France, doivent reconnaître qu’ils ont contribué au pourrissement de la situation.
Le ministre zambien des Finances, Situmbeko Musokotwane, revient sur les conditions qui ont permis la signature d’un accord entre Lusaka et ses créanciers, espérant que ce processus puisse faire des émules.
Comme au Mali, en 2022, et comme au Niger, plus récemment, la France suspend toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Burkina Faso. Écho de la crise nigérienne.
Bigflo et Oli ont annulé leur passage au festival de Hammamet, Gims annule son concert à Djerba, mais est-ce le meilleur moyen pour réveiller l’attention du monde et susciter l’indignation des Tunisiens face au sort des migrants subsahariens ?
Les combats qui opposent les forces d’Abdel Fattah al-Burhane à celles de Mohamed Hamdan Dagalo font craindre à N’Djamena une contagion de la crise soudanaise à son territoire depuis la région frontalière du Darfour… Un foyer d’instabilité permanent, comme l’explique Éric Topona Mocnga.
Si le président nigérien Mohamed Bazoum, renversé par un putsch, n’était pas rétabli dans ses fonctions, la Mauritanie deviendrait le seul membre du G5 Sahel à ne pas vivre sous un régime de transition. Une exception de plus pour ce pays, dont on ne salue pas assez les progrès.
En Afrique du Sud, le chef du parti Economic Freedom Fighters et le directeur de Tesla échangent des noms d’oiseaux, à la suite de la polémique sur le chant « Kill the Boer ».
Afin de dénoncer le sort des clandestins, des stars du paysage musical français ont annulé les concerts qu’elles devaient donner en territoire tunisien.
Arrivée en tête lors des législatives du 23 juillet, la droite espagnole se cherche des alliés pour gouverner, sous le regard attentif de Rabat. En jeu : le soutien au plan d’autonomie que le Maroc a présenté pour résoudre le conflit du Sahara occidental.
Les régimes malien et burkinabè considéreraient une intervention militaire internationale, au Niger, comme « une déclaration de guerre » contre leurs pays. Mais quels moyens auraient-ils pour un double-front sécuritaire ?
La Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Communes accuse le gouvernement britannique de sous-estimer la dangerosité du groupe paramilitaire russe.
Le putsch qui a renversé le président Bazoum signe l’échec des coopérations militaires occidentales au Sahel et met en lumière les difficultés auxquelles se heurtent les présidents africains désireux de réformer leur appareil sécuritaire.