Nous étions tous prévenus dès le début des intentions de Donald Trump. Pendant la course à la Maison-Blanche, l’homme s’était distingué par des déclarations à l’emporte-pièce et des vulgarités sidérantes.
En refusant de peser dans l’urne la réalité de son poids politique, à l’occasion des premières consultations électorales de la troisième République, le parti de Félix Houphouët-Boigny a agi à contre-courant de ses promesses de Renaissance et consolidé dans l’opinion l’image du Parti du renoncement.
Ce 15 février 2017, le ministre centrafricain de la Justice a annoncé la nomination de Toussaint Muntazini Mukimapa de la République démocratique du Congo (RDC) comme Procureur de la Cour Pénale Spéciale (CPS).
L’histoire ressemble à un conte de fées. Illustre inconnu au début du quinquennat de François Hollande, Emmanuel Macron est en passe de dynamiter la vie politique française.
La Banque africaine de développement publie un nouveau rapport sur l’économie du continent. Au menu : une kyrielle de bonnes nouvelles théoriques étouffées par un constat déprimant…
Quel vacarme, ces jours-ci ! Entre cette Amérique de Trump qui vocifère contre les musulmans, cette France qui bruit de scandales préélectoraux, la coupe d’Afrique et ses supporters en folie, le Moyen-Orient et la furieuse clameur des chars ! Comment, au milieu de tout cela, entendre encore la voix de ceux qui souffrent et meurent, ignorés des puissants et vilipendés par leurs semblables ?
Luxe occidental et pauvreté africaine, diva, misère et bonne conscience : l’adoption de jumelles malawites par la chanteuse Madonna, sert-elle davantage l’image de la star que la vie des enfants déracinés ?
Accusé de fraude « à la française » par les tenants de la gestion « à l’allemande », François Fillon s’est défendu « à l’américaine »… pour un résultat très incertain.
«Ceux qui lancent des boules puantes finissent par sentir plus mauvais que ceux qui les reçoivent », s’emportait naguère le général de Gaulle, volant au secours de Claude Pompidou, l’épouse de son Premier ministre indûment mise en cause dans une affaire sexuelle. Cette « affaire Markovic » fut le premier grand scandale de la Ve République.
Les Lions Indomptables ont remporté dimanche 5 février la Coupe d’Afrique des Nations. Une victoire inespérée, qui pourrait permettre à Paul Biya de faire oublier la crise anglophone qui divise le pays depuis des semaines.
C’est en lisant une déclaration faite par un ex-ministre du gouvernement de Monsieur Essid où il indiquait que huit ministres du gouvernement actuel n’ont pas un diplôme universitaire et que près de quatre-vingts cinq pour cent des députés n’ont pas le baccalauréat, que l’idée d’écrire cet article m’est venue.
Cette année, mon pays a eu l’honneur d’accueillir la Coupe d’Afrique des Nations, la plus grande manifestation sportive du continent africain. Au cours de ces trois dernières semaines, des milliers de personnes venant des quatre coins du continent se sont réunies pour soutenir leurs équipes nationales.
Face à la crise dans les deux régions anglophones, Yaoundé s’agite plus qu’il ne communique. Le gouvernement a perdu la guerre de la communication, et ce malgré nous, car nous sommes Camerounais d’un bout à l’autre.
Le 30 janvier 2017, le Maroc a intégré l’Union africaine grâce à une forte et solide majorité : 39 États sur les 54 que compte l’organisation ont voté pour son retour. Ce retour inédit dans l’unique organisation multilatérale continentale s’est faite difficilement et tardivement.
L’exercice est classique : le président Kabila rend hommage à celui qu’il mettait à l’index, il y a peu : Étienne Tshisekedi décédé ce mercredi. Peut-être, cette fois, l’émotion est-elle sincère…
Fameux pour le nombre spectaculaire de ses conquêtes officialisées, Muhammadu Bello Masaba vient de décéder au Nigeria. Célèbre, est-il pour autant détenteur d’une performance inégalée ?
Fini de jouer. L’ordre règne au Cameroun anglophone. Après deux tentatives de négociations infructueuses avec les grévistes, le gouvernement a changé son fusil d’épaule et décidé d’arrêter les meneurs, le 17 janvier.
Au début de décembre 2016, après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle gambienne, j’étais un homme heureux. Heureux d’apprendre que Yahya Jammeh, le président sortant au pouvoir depuis 1994 (j’avais 39 ans !), venait de reconnaître sa défaite.
En politique, l’emploi douteux d’un conjoint ou d’un proche est une pratique bien répandue… En France, comme le montre le « FillonGate », mais aussi dans plusieurs pays du continent ?
Dans un palais présidentiel gambien qui se réorganise, les responsables de l’ordre protocolaire avaient besoin de savoir quelle épouse du polygame Adama Barrow devait être qualifiée de “first lady”. L’élu a tranché sur une chaîne de télévision sénégalaise…
La situation de crise dans la partie anglophone du Cameroun est le résultat d’une série de grèves de plusieurs corps de métiers et des réponses jugées insuffisantes et disproportionnées du gouvernement.
Même si les situations du Burkina Faso de 2O14 et de la Côte d’Ivoire de 2017 ne sont évidemment pas comparables, Blaise Compaoré pourrait être un conseiller avisé pour son ami le président Alassane Ouattara qui lui a permis de s’établir à Yamoussoukro.
Plus de cinquante ans se sont écoulés depuis les indépendances, et, parce que je me place à cheval entre la génération actuelle et celle des pères fondateurs, moi, candidate à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), je porte sur le parcours de l’Afrique un regard raisonnablement optimiste.