La Coupe d’Afrique des nations, qui démarre ce samedi au Gabon, ne réjouit pas que les fanatiques de foot. Les politiciens et les coiffeurs par exemple ont de bonnes raisons d’affectionner la compétition.
Depuis 2011, chaque 14 janvier est l’occasion de faire un bilan, comme pour se convaincre des progrès réalisés. Mais la colonne débit est beaucoup plus fournie que celle des crédits.
Décembre 2013 Paris – Janvier 2017 Bamako. Jamais, depuis les indépendances, la relation franco-africaine n’aura évolué aussi vite et profondément que pendant ces mille jours entre les deux sommets Afrique-France.
L’une des déclarations fortes entendues à la clôture de la récente session de l’Assemblée des États Parties à la Cour pénale internationale (CPI), tenue en novembre dernier à la Haye, est celle qui a été faite par la délégation malienne à cette Assemblée.
La Côte d’Ivoire a par le passé fait l’expérience de diverses initiatives censées favoriser l’émergence de champions nationaux des affaires et de l’industrie. Malheureusement, malgré toute la hargne et la bonne volonté du président Félix Houphouët-Boigny, le succès n’a pas été au rendez-vous.
« Quel bonheur d’être ivoirien et d’avoir 20 ans ! » s’enflammait Jacques Raphaël Leygues, un ambassadeur de France accrédité auprès du président Houphouët-Boigny de 1963 à 1979. Un autre monde.
Lorsque les militaires de rang n’obéissent plus à leur hiérarchie et qu’ils font irruption dans la rue avec leurs armes, il y a, certes, une exaspération pour un problème qui tarde à être réglé, mais aussi un danger pour l’ordre constitutionnel et l’État de droit.
Plus qu’un retour aux sources de ses ancêtres africains, la candidature de Dieudonné à la prochaine présidentielle camerounaise pourrait n’être qu’un biais pour tenter d’exister dans le débat politique français.
La crise politique actuelle en Gambie est préoccupante à plusieurs égards car elle dénote une carence d’éthique du pouvoir politique, couplée à une malencontreuse et récurrente inélégance électorale chez les tenants et postulants africains du pouvoir.
Il n’y a malheureusement plus de mots pour qualifier le torrent de haine qui s’est déversé sur les réseaux sociaux après la mort de deux jeunes filles marocaines dans l’attentat terroriste qui a endeuillé la Turquie, durant la nuit du nouvel an 2017.
Des victimes, notamment marocaines, de l’attentat du 31 décembre en Turquie, font l’objet de remarques outrageantes sur les réseaux sociaux. Quel serait leur crime ? Avoir fréquenté une boîte de nuit…
L’affaire des « biens mal acquis » connaît un nouveau rebondissement. Alors que le procès de Teodorín Obiang devait débuter en France, le premier d’un homme d’État africain en exercice pour enrichissement illicite, la défense a obtenu lundi son report.
À Berlin, une pièce de théâtre retrace les parcours croisés des trois demi-frères Boateng. L’occasion de mettre l’Allemagne face à ses idoles et à ses démons.
Estimant la situation macro économique et financière de la Communauté économique et monétaire des États d’Afrique centrale (Cemac) suffisamment préoccupante, le président camerounais Paul Biya a organisé, le 23 décembre, une conférence extraordinaire de cette organisation sous-régionale appartenant à la zone franc.
Cinquante-quatre enfants nés en RDC ont été adoptés par des familles étrangères. Mais aujourd’hui ils sont encore dans l’impossibilité de rejoindre le territoire français. Le 1er janvier, un arrêté doit suspendre toutes les adoptions et retirer l’agrément aux organismes qui s’occupaient des enfants. Un couperet pour Thierry Moutenot et sa famille.
Surfant sur une transition politique relativement avancée qui lui a valu le prix Nobel de la paix, la Tunisie a organisé, les 29 et 30 novembre, une conférence internationale destinée à lui permettre de relancer son économie.
Oui, il y a un ralentissement de la croissance économique moyenne du continent, mais il faut faire attention aux grandes disparités que cache cette moyenne.
Si les reines de beauté peuvent l’objet de railleries, ce sont des quolibets racistes qu’a essuyé la Miss France élue le week-end dernier. Elle serait trop noire, au goût de certains…
Introduite dans le cadre de la démocratisation du régime militaire issu du coup d’État de 1984, la Constitution mauritanienne du 20 juillet 1991, qui réunit islam et démocratie en un régime présidentialiste fortement marqué, a connu une évolution mouvementée.
Selon les chiffres officiels confirmés par le FMI, en quatre ans de gouvernance Macky Sall, le Sénégal aurait trouvé un chemin de croissance réelle inédit dans son histoire : 2,6 % en 2011, 3,4 % en 2012, 3,5 % en 2013, 4,5 % en 2014, 6,5 % en 2015 et, en projection, 6,6 % en 2016 et 6,8 % en 2017.