Une fois de plus, le président sud-africain, Jacob Zuma, est dans la tourmente. Le dernier scandale en date vient du rapport publié par Thuli Madonsela, la médiatrice de la République dont le mandat a pris fin en octobre.
Le mois dernier, trois pays africains, l’Afrique du Sud, le Burundi et la Gambie, ont annoncé qu’ils quittaient la Cour pénale internationale. Sans être surprenant, ce départ était tout de même inattendu. Leurs critiques, pourtant, n’ont rien de nouveau. Et est probable que d’autres pays leur emboîteront le pas.
Le mois dernier en République centrafricaine (RCA), j’ai rencontré des commandants de la Séléka dont les forces sont accusées d’avoir récemment rasé un camp de personnes déplacées dans la ville de Kaga-Bandoro, tuant 37 personnes.
Une ancienne première dame élue à la présidence de son pays ? Ce n’est pas seulement une hypothèse infirmée par la récente élection américaine. C’est une possibilité de la prochaine présidentielle ghanéenne.
Le français, ma langue non maternelle, mais d’écriture, que j’ai appris chez moi, dans mon village, dans l’ambiance et l’environnement de ma langue maternelle, le tem, le français est devenu depuis plusieurs décennies ma langue de tous les jours, celle que je parle au sein de ma famille, avec les miens dans le cercle réduit du foyer, avec mes amis, avec mes compatriotes…
Pour avoir été à la fois victime et témoin des pires crimes, il m’est difficile de ne pas soutenir le jugement des personnes accusées d’avoir commis les atrocités les plus graves.
Quinze ans après l’Accord de Marrakech (2001), c’est à nouveau dans la « ville ocre » que l’Afrique a la possibilité de plaider pour une action climatique ambitieuse.
Décembre 2013. Dans un village de la Guinée rurale, un enfant joue dans son jardin. Il tombe malade, et décède quelques jours plus tard. Cet enfant est la première personne à avoir contracté le virus Ebola. C’est le début d’une épidémie sans précédent. 28 000 personnes contaminées dans 10 pays, 11 000 morts.
Alors que Bruxelles s’apprête à recevoir jeudi 17 novembre une nouvelle conférence des bailleurs de fonds sur la République centrafricaine, de profondes incertitudes demeurent quant aux garanties offertes par le président Faustin-Archange Touadéra pour restaurer la paix.
Loin devant le football, le « glissement » s’érige désormais en sport roi en RDC. Peu importe l’importance de la question, les délais ne sont que très rarement respectés. Ici, la règle, c’est de glisser. Glisser, glisser, glisser !
Ma belle-mère me disait encore il y a quelques jours qu’un arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse. Cette métaphore est une réalité dans l’élection de Donald Trump à la Maison blanche. Celle-ci est une véritable révolution anti-système, comme l’a dit mon collègue, le sociologue Mathieu Bock-Côté, de la Haute école de commerce de Montréal.
Les juges du Kenya doivent-ils porter la perruque blanche héritée de l’époque coloniale ? Polémique dérisoire mais houleuse dans le monde de la justice kényane.
L’un des objectifs de l’ONU est de « promouvoir une croissance économique soutenue, en fournissant le plein emploi productif d’ici à 2030 ». Cet objectif ambitieux demandera une contribution importante de la part de l’Afrique, vivier d’environ la moitié de la nouvelle population active prévue pour les 15 prochaines années.
Le 12 octobre 2016, le Burundi a été le premier des 124 États parties à entamer une procédure parlementaire de retrait de la Cour pénale internationale (CPI). Le 19 octobre 2016, l’Afrique du Sud lui a emboîté le pas en étant le premier État à déposer auprès du Secrétaire Général des Nations unies son instrument de retrait de la CPI. Nous espérons qu’aucun autre État africains ne rejoindra ce mouvement rétrograde.
Se retirer des accords. Voilà le paradigme politique qui semble à l’ordre du jour. Ce qui est, il faut le dire, de la faute des Britanniques qui, avec la victoire du « leave » à leur référendum, ont ouvert le bal des abandons.
La Cour pénale internationale est au cœur de l’actualité politico juridique ces derniers jours en raison d’une vague de volontés de retraits de la CPI manifestées par certains États africains (le Burundi, l’Afrique du Sud et la Gambie), parties audit traité.
De sa récente tournée africaine, le Premier ministre français a ramené le surnom de « Valls l’Africain ». Un surnom d’occasion, si l’on se rappelle tous les politiciens de France qui en furent affublés…
Le texte qui suit, signé par Fidèle Kientega, qui fut un des plus proches collaborateurs de Thomas Sankara sous la révolution (1983-87), est un hommage rendu à Etienne Zongo, l’ancien aide de camp du président burkinabé qui s’est éteint le 3 octobre dans son pays d’exil, le Ghana.
Lundi 31 octobre, cela fera 100 jours que Jean Bigirimana manque à l’appel. Et l’espoir de le retrouver s’amenuise de jour en jour. Reporters sans frontières continuera vent debout à demander des comptes aux autorités du Burundi.
Lors du discours d’hommage aux victimes de l’attentat de Nice, le Président français, François Hollande, a salué la mémoire de ceux qui sont morts pour que nous soyons vivants et libres. Or cette analyse, aussi belle soit-elle, ne peut être que contredite par les mesures politiques qui ont suivi les différents attentats en France.
Les menstrues ou menstruations – communément appelées règles -, l’usage des serviettes et tampons hygiéniques, le dialogue entre parents et enfants sur l’éducation sexuelle… Autant de sujets qui demeurent à ce jour tabous dans bien des familles africaines, congolaises en particulier.
Comme à chaque période de doute sur l’évolution du cours des produits pétroliers, la réunion à Alger, fin septembre, de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a permis de s’interroger une nouvelle fois sur l’utilité de cette entité.
L’introduction de la Société Ivoirienne de Banque (SIB) à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), prévue jeudi 27 octobre, consacre une nouvelle fois le dynamisme régional.
Bruno Tinel est coauteur, avec Kako Nubukpo, Martial Ze Belinga et Demba Moussa Dembélé (dir.) de l’ouvrage collectif « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire : à qui appartient le franc CFA ? », aux éditions La Dispute, paru en octobre 2016.
Blaise Compaoré pourrait être choisi comme vice-président ivoirien, si l’on en croit le parti de l’opposant Mamadou Koulibaly. Cas d’école plus que véritable épouvantail politique…