Les pratiques de discrimination et de violence observées aujourd’hui à Mayotte ne sont que la résurgence d’une séculaire politique d’exploitation et de contrôle d’un archipel.
En s’invitant à la télévision, au soir du 2 juin, pour appeler à la formation d’un gouvernement d’union nationale élargi aux représentants de la puissante centrale syndicale, l’UGTT, et à ceux de la fédération des patrons, l’Utica, le président, Béji Caïd Essebsi (BCE), a rebattu les cartes du jeu politique tunisien.
La vie de nos jours dans les villes et villages d’Europe évoque de plus en plus une tour de Babel, vertigineuse pour certains, exaltante pour d’autres. « Normaliser » l’histoire de l’Afrique sur le Vieux Continent faciliterait la compréhension entre ces peuples aux destins historiquement liés.
Des mutations structurelles redéfinissent dès à présent l’environnement économique mondial pour les décennies à venir, avec une polarisation accrue des ressources financières, humaines et technologiques dans des places fortes régionales. Les pays africains sont eux aussi concernés par ces mutations.
Il est temps de changer notre mode de pensée en privilégiant des solutions de développement favorisant l’intégration des réfugiés dans leurs communautés d’accueil tout en épaulant les pays et les populations qui les reçoivent.
Les déclarations de Raymonde Habré sont insultantes pour le Sénégal. Insultantes pour le système judiciaire sénégalais. Insultantes pour l’Afrique et de surcroît méprisantes pour les victimes.
Alors que le groupe terroriste salafiste somalien « Al-Shabaab » fête son dixième anniversaire, qui s’intéresse encore à ses exactions pourtant quotidiennes ? Dans l’implacable Star Academy du jihad, les Shebab apparaissent comme la cinquième roue du carrosse médiatique…
Du Tchad à la RDC, en passant par le Burundi ou l’Ouganda, nombreux sont les partis ou leaders d’opposition africains qui essayent de déloger les pouvoirs en place pour mettre en pratique l’alternance politique, symbole par excellence des systèmes démocratiques modernes.
Les mois de jeûne se suivent et ne se ressemblent pas tout à fait. Le mois de Ramadan 2016 est aussi le mois du solstice d’été – synonyme de journées longues -, celui des examens et du football…
Quatorze mois. C’est le laps de temps durant lequel le Burkina Faso a été confronté à lui-même, à la réécriture de son destin de nation déshéritée où les militaires prenaient la politique en otage.
Débat, mardi dernier, à la radio marocaine privée Luxe Radio, à Casablanca. Autour de la table, Samba, un étudiant mauritanien, un musicien juif de Casablanca (le fameux Karoutchi), une diplomate de haut vol dont on respectera l’anonymat, un militant passionné du dialogue des cultures, appelons-le Ahmed, et puis votre serviteur, invité on ne sait pourquoi, ainsi que l’archevêque de Rabat, Mgr Landel.
Une tribune également signée par Adam Thiam, ancien chef de cabinet du président de la Commission de l’Union Africaine, et Matthieu Wemaëre, avocat à Bruxelles, qui a conseillé le gouvernement du Pérou pour la COP20 et celui du Maroc pour la COP21.
Les cours de la vanille flambent. Le kilo de gousses de Madagascar, qui produit 80 % du marché mondial, est passé de 95 dollars en 2015 à 220 dollars aujourd’hui et pourrait atteindre 250 dollars dans les prochains mois.
Du lard ou du cochon ? Ou plutôt « de l’âne ou du bœuf » ? Les Sénégalais mangeraient à leur insu de la viande asinienne vendue pour de la chair bovine. Scandale et scepticisme au pays de la Téranga…
Cette tribune a également été signée par Drissa Traore, Yacouba Doumbia, Mohamed Pongathie, Zakaria Toure, Catherine Gambettte, Clémence Bectarte, avocats du Groupe d’action judiciaire de la FIDH, du MIDH et de la LIDHO et de 250 parties civiles dans les procédures de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.
La partie de cache-cache jouée depuis quelques années par le Mozambique avec sa dette pourrait bien avoir de fâcheuses conséquences sur son avenir économique.
Place aux voitures dans la capitale des « deux roues ». De plus en plus de Burkinabè abandonnent leurs vélos ou motos, au profit de véhicules d’occasions. Une révolution des modes de transports dans une ville en pleine transformation.
Au Swaziland, au Cameroun ou au Burkina Faso, les moyens de transport présidentiels tombent en panne, quand ils ne sont pas saisis pour impayé ou quand ils ne disparaissent pas totalement…
Insularité, petit marché, coûts d’infrastructures et de transport exorbitants, 20 % de la population en situation d’extrême pauvreté : avec de tels handicaps, il n’est guère étonnant que São Tomé-et-Príncipe soit classé parmi les pays les moins avancés de la planète. De ceux qui ne peuvent compter que sur l’aide internationale pour boucler leur budget.
Les étudiants en sciences de l’environnement ont tout intérêt à aimer les acronymes : MOOC, COS, ECTS… Ces derniers peuvent représenter un formidable potentiel pour leur avenir.