L’action de la Société africaine forestière et agricole du Cameroun (Safacam) fait grise mine depuis bientôt deux mois. Willy Delort Heubo, directeur des marchés chez Financia Capital, analyse pour Jeune Afrique les dessous de ce recul et les perspectives de la filiale de Bolloré.
À la veille de l’élection présidentielle et comme c’était prévisible, compte tenu des enjeux – chacun jouant un peu son sort et pas seulement les candidats déclarés -, on note une escalade dans la situation politique et sociale en Guinée.
Franck Eba est le directeur de l’unité agricole intégrée de Sucrivoire, filiale de Sifca, le premier employeur privé de la Côte d’Ivoire. Dans cette tribune, il présente les résultats de la politique de responsabilité sociale et environnementale (RSE) du groupe agro-industriel.
Trois ans après le viol de la jeune Myriam par des policiers lors d’un contrôle d’identité nocturne, à Tunis, c’est une nouvelle affaire de mœurs sordide qui vient ternir un peu plus le prestige des forces de l’ordre et de la justice tunisiennes.
Numéro deux au Burkina derrière Ecobank et devant Coris Bank, la filiale locale du marocain Bank of Africa (BOA) offre de belles perspectives de croissance. Nous prévoyons une hausse du prix de son action à la Bourse régionale des valeurs mobilières [BRVM, à Abidjan] à moyen terme, de 107 100 à près de 135 000 F CFA dans les deux ans à venir.
Oublions quelques instants l’écume des vagues et les flonflons de la « révolution » en deux actes qui se joue au Burkina pour tirer les leçons d’une année riche en rebondissements comme en enseignements sur l’évolution du pays des Hommes intègres et, peut-être, sur celle de l’Afrique. Soyons fous : Gilbert Diendéré a rendu un fier service à son pays.
Dans de nombreux pays africains, un adage bien connu des populations dit que « rien n’arrive pour rien ». On s’attendrait par conséquent à ce qu’au quotidien, toutes les couches de ces populations intègrent bien le lien de causalité qui existe le plus souvent entre les nombreux dysfonctionnements qui minent les sociétés africaines et leurs conséquences. L’expérience sur le terrain est relativement surprenante.
Si c’est toujours la poule qui chante qui a pondu l’œuf, pourquoi l’homophobe Robert Mugabe se sent-il obligé de déclarer régulièrement qu’il n’est pas gay ? Cette fois, c’est l’Assemblée générale des Nations-unies qu’il vient de prendre à témoin…
Le 9 Juillet 1965, au terme de deux années de tensions persistantes, le Parlement malaisien vota l’exclusion de Singapour de la Fédération de Malaisie. Cette décision fut un échec personnel pour Lee Kuan Yew (LKY). Celui qui avait toujours cru en l’union des deux territoires se retrouvait seul, à la tête d’un micro-territoire dépourvu de ressources naturelles et constitué d’une population majoritairement pauvre et hétérogène ethniquement.
« La grande révolution dans l’histoire de l’homme, passée, présente et future est, écrivait John Kennedy, la révolution de ceux qui se sont résolus à être libres. » C’est bel et bien à cette grande révolution que le peuple frondeur, rebelle, révolutionnaire même du Burkina Faso a contribué la semaine dernière, à travers sa résistance victorieuse pour faire échec au putsch conduit par la horde arrière-gardiste du général Gilbert Diendéré.
La crise de l’Ebola a mis en relief de graves lacunes dans la capacité de la communauté internationale à fournir des services médicaux d’urgence vitale. Les dirigeants ont la responsabilité de mettre en œuvre une intervention efficace pour prévenir de futures épidémies.
Le 28 septembre 2015, six ans auront passé depuis que des militaires, sans doute ivres d’un pouvoir confisqué trop longtemps, ont ouvert le feu sur une foule de manifestants pacifiques réunis au stade de Conakry.
Blaise Compaoré prenait-il vraiment des vessies compaoristes pour des lanternes burkinabè ? Imaginait-il qu’un putsch de son fidèle Gilbert Diendéré ramènerait le pouvoir burkinabè dans son escarcelle ?
Thierry Vircoulon (voir ci-dessus) et Thibaud Lesueur, analyste pour l’Afrique centrale de l’International Crisis Group (ICG), ont coécrit cette tribune.
L’Afrique a besoin de « grands hommes » pour son développement et surtout pour permettre la réalisation de la «substance » de la démocratie – c’est-à-dire la pleine réalisation de la volonté des peuples – dans de nombreux pays du continent.
Libéré définitivement de son contrat avec Tottenham, Emmanuel Adebayor est au cœur des discussions et des préoccupations des Togolais, surtout depuis que Tom Saintfiet, entraîneur de la sélection nationale a décidé de ne plus le convoquer.
Non, les Gabonais ne sont pas racistes ! Non, les Gabonais ne sont pas xénophobes et il n’y a pas plus d’individus xénophobes au Gabon qu’au Bénin, au Sénégal, au Togo, au Liban, en Chine, en France, aux USA, etc.
Au risque d’occulter le débat sur les bilans et les programmes – qui sont la substance même de tout débat démocratique par temps d’élections – la question du nombre de mandats présidentiels est pratiquement devenue, en quelques années, le thème unique autour duquel l’accession au pouvoir se joue et se limite dans plusieurs pays d’Afrique.
Par un « teasing » très étudié sur les réseaux sociaux, le rappeur afro-américain 50 Cent met en scène son installation sur le continent africain. Nouvel épisode d’une communication bien huilée où l’Afrique pourrait ne servir que de diversion…
En très gros, l’homme est arrivé en Mauritanie il y a un million d’années, pour y devenir sapiens. Pour le savoir, il faut dénicher le Musée national que recommandent « Le Guide du routard », « Le Petit Futé » et « Lonely Planet ».
Lors d’une rencontre en juin dernier au siège de SOS racisme à Paris autour de la question des migrants, un vieux sage, responsable d’une ancienne association de la diaspora africaine dans le quartier de la Goutte-d’Or ( XVIIIe arrondissement de Paris) fit part de son étonnement : au moment ou les Chinois, Américains, Français et autres se bagarrent dans leur ruée vers l’Afrique, des Africains veulent, eux, partir de leur continent.
Beaucoup de Congolais ne verront sans doute pas ce film. Kinshasa a décidé, le 2 septembre, d’interdire la projection dans la capitale congolaise du documentaire « L’homme qui répare les femmes. La colère d’Hippocrate ». Un film sur les violences sexuelles et l’action du docteur Denis Mukwege dans l’est de la RDC.