Quatre mois jour pour jour après la chute de Zine el-Abidine Ben Ali et l’union sacrée qui a permis de le chasser, la révolution tunisienne donne la détestable impression de s’enliser dans les sables mouvants de l’après-révolution. Comme l’Égypte, d’ailleurs, deuxième domino à être tombé, en attendant les régimes libyen, syrien ou yéménite…
Spécialiste de la finance, Michel Henry Bouchet enseigne à la SKEMA Business School de Lille, en France. Il détaille sa vision des enjeux de la révolution tunisienne et analyse les risques auxquels, selon lui, la Tunisie est désormais exposée.
Surnommé « Monsieur Énergies renouvelables », Saïd Mouline est le président de la commission développement durable de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Aux Pays-Bas, le projet de construction d’une maison de la culture marocaine ne passe pas aux yeux du parti d’extrême-droite de Geert Wilders, le PVV. Un rejet que dénonce notre éditorialiste, Fouad Laroui.
La Banque mondiale a publié le rapport 2011 sur « le développement dans le monde ». Au moment où le continent est le théâtre de violents conflits, ce document explore les tristes conséquences des guerres et de l’insécurité dans les pays pauvres.
Il suffit de parcourir internet, de consulter les blogs qui font florès depuis la chute de Laurent Gbagbo pour mesurer l’ampleur de la tâche qui attend Alassane Ouattara.
Au lendemain du terrible incident de Fukushima, la prudence du royaume chérifien devant le choix du nucléaire, entre autres décisions soucieuses de l’environnement, s’avère assez raisonnable.
Maître de conférences à l’Institut d’études politiques à Paris, Mohammed El Oifi est un politologue et un spécialiste des médias arabes qui s’est beaucoup intéressé à la chaîne de télévision qatarie, Al-Jazira, dans ses travaux.*
Spécialiste de la sociologie urbaine, Rachid Sidi Boumedine exprime son amour pour Alger dont le visage a changé au cours de ces dernières années à cause de certaines mutations sociales.
Oumar Thiam, juriste sénégalais et doctorant à l’université de Reims (France), se livre à une critique de l’intervention militaire en Libye. Au-delà de la légalité internationale des frappes occidentales qu’il dénonce, ce spécialiste du droit public décèle dans le dossier libyen le signe d’une instrumentalisation des Nations unies par les grandes puissances.
Tinto Halidou, investigateur principal à Nanoro au Burkina Faso et Salim Abdulia, directeur du Centre de santé Ifakara en Tanzanie, reviennent à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme (le 25 avril) sur les avancées et le chemin à parcourir dans le combat contre ce fléau sur le continent africain.
Le 6 avril au Panthéon, à Paris, où une fresque monumentale a été installée, un hommage national a été rendu, en présence du président Nicolas Sarkozy et d’un millier d’invités, au poète et homme politique martiniquais Aimé Césaire, chantre de la négritude. À cette occasion, l’ancienne candidate à la présidentielle nous a fait parvenir un long texte dont nous publions ici un extrait.
La France, encore et toujours. Ses ingérences dans les affaires africaines, les arrière-pensées qu’on lui prête, ses amis dictateurs qu’elle jette comme des kleenex…