Professeure à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’historienne et militante Penda Mbow analyse les révolutions au Maghreb et les leçons à en tirer.
C’est la saison des Oscars, Golden Globes et autres récompenses destinées aux professionnels du cinéma. Dans un bel esprit d’émulation, nous proposons ici de créer la Tomate d’or de la pire prestation télévisuelle de l’année. Deux films se détachent du lot, qui semblent pouvoir truster les Tomates d’or de toutes les catégories. Il s’agit des interventions hallucinantes des deux Kadhafi, il n’y a pas longtemps, à la télé.
La Punta Negra portugaise devenue Pointe-Noire est témoin d’une tradition politique, économique et culturelle du Congo. Une histoire et une position géographique qui en font une ville ouverte.
L’homme d’affaires libano-ivoirien Roland Dagher, membre du Conseil économique et social de Côte d’Ivoire et proche de Laurent Gbagbo, est sous le coup de sanctions imposées par l’Union européenne. Il explique pourquoi, selon lui, ces sanctions sont inéquitables.
La révolte tunisienne qui a semé les germes d’un « printemps arabe » persistant inquiète certains observateurs dont les attentes sont loin d’être satisfaites. Moncef Guen expose ici quelques pistes pour sauver cette révolution historique.
Ayant un intérêt commun pour le développement du continent africain, Youssou Ndour, star de la musique et président du groupe Futurs Médias, et Amadou Ibra Niang, agroforestier et directeur du Centre OMD de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, appelent de leurs vœux une multiplication de programmes tels que les Villages du Millénaire mis en place dans le cadre des OMD.
Pardonnez-moi de tirer ainsi sur l’ambulance, mais il est des clous qui méritent d’être enfoncés. L’ambulance en question? Cette diplomatie française au bord de la crise de nerfs, décriée comme jamais, au point désormais de se demander chaque jour quel sera le prochain avatar de ses turpitudes.
Mokhtar Zannad, ancien diplomate (1979-1987) et ex-gouverneur de Nabeul (nord-est de la Tunisie), fait le parallèle entre les révolutions tunisienne et égyptienne.
Notre dernière enquête sur le bilan de Joseph Kabila a déclenché un petit tsunami politico-médiatique à Kinshasa. Aussitôt après nous avoir fait parvenir un long droit de réponse, le ministre de la Communication, Lambert Mende a, sur ordre, été le lire en direct à la télévision, avant d’en arroser la presse qu’il contrôle. Le tout assorti d’accusations aussi paranoïaques que diffamatoires. Nous aurions pu aisément arguer de cette mauvaise manière pour refuser de publier ce texte, mais nous l’avons néanmoins maintenu. Pour deux raisons. J.A. a toujours ouvert ses colonnes à la contradiction, fût-elle la plus vive: telle est notre conception de la liberté d’expression. Et la lecture de ce droit de réponse suffit en elle-même à valider le bienfondé de notre diagnostic: de Mobutu à Kabila, il n’y a que les hommes qui changent. François Soudan.
Ancien haut fonctionnaire du FMI et auteur de plusieurs essais sur l’économie tunisienne, Moncef Guen livre ici un diagnostic rapide de la situation économique plus d’un mois après la révolution historique.
Né à Sfax le 1er mai 1930, Mansour Moalla achève ses études à Paris en 1957. Armé d’une licence ès lettres, d’un doctorat en droit, d’un diplôme de sciences politiques, du titre d’ancien élève de l’ENA, d’où il sort inspecteur des finances, il travaillera pendant vingt ans dans le service public tunisien, dont dix comme ministre dans les domaines économique et financier. En 1957, il crée, avec Hédi Nouira, la Banque centrale de Tunisie, dont il devient le premier directeur général. Il est aussi le fondateur de la Banque internationale arabe de Tunisie (Biat), du Groupe des assurances de Tunisie, ainsi que de l’Institut arabe des chefs d’entreprise.