Plus de deux mois après le second tour de la présidentielle ivoirienne qui a opposé Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, la crise postélectorale s’éternise. Un collectif de chercheurs spécialistes de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique de l’Ouest s’inquiète « des risques d’escalade vers une guerre civile ». Jeune Afrique publie leur point de vue.
Né à Tunis en 1940, Gérard Haddad est psychiatre et psychanalyste. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Lacan et le judaïsme (Desclée de Brouwer, 1996), Musulmans contre islam ? (Cerf, 2006), Le Péché originel de la psychanalyse (Seuil, 2007), ainsi que de traductions d’oeuvres du philisophe israélien Yeshayahou Leibowitz.
Consultant international et auteur d’ouvrages sur les enjeux économiques en Tunisie, Moncef Guen énumère un ensemble de mesures urgentes à prendre au lendemain de la révolution historique au pays du jasmin.
Suite aux articles du Monde (« Leur ami Ben Ali ») et du monde.fr (« Ces VIP qui profitaient des charmes de la Tunisie étaient des VRP de Ben Ali »), parus le 17 février et accusant Jeune Afrique d’avoir « abondamment contribué à empêcher de faire connaître le vrai visage du régime de Zine el-Abidine Ben Ali », nous republions ici l’éditorial de François Soudan (J.A. n° 2611, paru le 24 janvier) pour éclairer nos lecteurs comme ceux du quotidien français et répondre aux accusations qui y sont proférées. Accusations qui émanent d’une source unique, notre ancien correspondant à Tunis pendant 12 ans, lequel a quitté le groupe en 2006 et semble s’être découvert une âme de résistant de la dernière heure, au lendemain de la fuite de Ben Ali… (MBY)
Fondateur de l’Association des victimes des crimes de répression politique au Tchad, Souleymane Guengueng qui a souffert de la torture sous le régime de Hissène Habré s’indigne des atermoiements « téléguidés » de la justice sénégalaise dans l’organisation du procès de l’ancien dictateur tchadien.
La partition pourrait être fatale au régime de Khartoum. Pour survivre, il doit faire son autocritique, estime Mo Ibrahim, l’ex-homme d’affaires à la tête d’une fondation qui porte son nom.
La crise post-électorale ivoirienne a fait (re)surgir une question : quel est le rôle des intellectuels africains dans les mouvements d’émancipation et de démocratisation des peuples du continent ? Entre l’anonymat des uns, la démagogie des autres et la réaction épidermique à l’arrogance occidentale, la réponse n’est pas évidente à trouver…
« Si quelqu’un croit avoir de bonnes raisons de défendre Gbagbo de façon calme et argumentée, les colonnes de ce journal lui sont ouvertes », écrivait BBY la semaine dernière. La romancière française d’origine camerounaise Calixthe Beyala a saisi la balle au bond. Voici son opinion.
Condamné à mort le 26 octobre par la justice irakienne, l’ancien vice-Premier ministre de Saddam Hussein a certes toujours défendu avec brio la politique de son pays, mais il n’avait aucune responsabilité directe dans les décisions prises par l’ancien raïs.