Tous les quatre ans, le monde entier adopte un étrange comportement dès le mois de juin. Les hommes et (certaines) femmes d’Europe, d’Afrique, d’Asie et des Amériques ne sont plus les mêmes : injoignables à certaines heures de la journée, fous de joie ou au contraire de fort mauvaise humeur quand, ô miracle, ils daignent répondre au téléphone, rassemblés autour d’un écran, petit ou grand, chez eux, dans la rue ou au café, parfois même sur leur lieu de travail, ils vibrent au rythme de la Coupe du monde de football, de ses exploits, de ses déceptions, des rires et des larmes qui inondent nos télés, nos radios et nos journaux.
Dans un éditorial publié par « Haaretz », avant l’assaut de la flottille humanitaire au large de Gaza, Bradley Burston s’insurge, sur le mode de l’ironie grinçante, contre la politique autodestructrice du gouvernement de Tel-Aviv.
Acheikh Ibn-Oumar, ancien ministre des Affaires étrangères du Tchad, représentant en Europe de l’Union des forces de la résistance (UFR), réagit aux propos du président tchadien, interviewé par « Jeune Afrique ».
Plus un mois ne passe sans qu’un ouragan, un cyclone ou un tremblement de terre ne frappe notre planète. Selon l’ONG anglaise Oxfam 250 millions de personnes sont, chaque année, victimes des catastrophes naturelles. Et elles ne seront pas moins de 375 millions en 2015. Ces dernières semaines, ce sont Haïti et le Chili qui ont été frappés de plein fouet. Souvenons-nous aussi du Tsunami qui a ravagé l’Asie du Sud-est, de l’ouragan Katrina qui a saccagé la Louisiane ou des pluies torrentielles qui ont inondé l’Afrique de l’Ouest. Aucun point de la planète n’est à l’abri.