Quelque dix-neuf milliards de F CFA – au très bas mot – détournés à la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), un vrai buzz sur les sites Internet de la région, la une de plusieurs quotidiens camerounais et tchadiens, des radios et télés internationales qui reprennent l’info en boucle et… rien.
Quand j’étais petit, il y avait trois salles de cinéma à El-Jadida, dont la plus fréquentée était celle de Mme Dufour. Officiellement, elle s’appelait Paris-Ciné, mais tout le monde disait « Dufour » – et la dame en question trônait devant la caisse, le chignon impérieux, le regard souverain, la main rapide à encaisser les dirhams du populo j’didi.
Dans une tribune publiée par Haaretz, Aluf Benn dénonce la rigidité du ministre israélien des Affaires étrangères. Et s’alarme de ses effets catastrophiques sur l’image de l’État hébreu.
Cette semaine, je vais comparaître devant un tribunal soudanais, aux côtés de douze autres femmes accusées comme moi d’avoir commis un « acte d’indécence » pour s’êtremontrées vêtues d’un pantalon dans un lieu public. J’encours jusqu’à quarante coups de fouet et une amende d’un montant illimité si je suis reconnue coupable d’infraction à l’article 152 du code pénal soudanais, lequel interdit le port de tenues indécentes en public.
CETTE ANNÉE, LE RAMADAN a surpris les vacanciers en plein été. Catastrophe ? Pas du tout ! Je dirais même que c’est une chance pour celui qui, comme moi à Hammamet, en Tunisie, s’attarde encore sur les plages, peu pressé de retrouver la grisaille parisienne. Du reste, si vous voulez m’imiter, je vous donne la recette d’une journée d’été indien à la sauce « ramadanesque ».
S’il est une coterie informelle que l’élection d’Ali Bongo Ondimba à la présidence de la République du Gabon a dû réjouir, c’est bien celle des héritiers, déjà installés ou en devenir, de leurs papas.