Ces derniers temps, je reçois régulièrement des invitations à des déjeuners organisés au sein de représentations étrangères à Paris. Ce qui n’aurait pas mérité d’être signalé si lesdites invitations n’émanaient de femmes pour des rendez-vous 100 % féminins.
Sauf improbable coup de théâtre, la présidentielle mauritanienne se déroulera bien le 6 juin prochain. Et c’est le tombeur de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, Mohamed Ould Abdelaziz, qui, faute d’adversaire crédible, devrait l’emporter haut la main.
C’EST DONC LE DIMANCHE 29 NOVEMBRE, jour de l’Avent dans le calendrier chrétien, que la Côte d’Ivoire, enfin, ira élire son président. Devrait, pourrait élire est-on tenté d’écrire, tant les Ivoiriens au fil des ans se sont mués en disciples de saint Thomas : ils ne s’y résoudront que lorsqu’ils seront face aux urnes – et encore.
Vous n’avez jamais entendu parler de Salah Eddine et vous avez bien raison. Non, il ne s’agit pas du fameux Salah Eddine al-Ayoubi, dit Saladin, adversaire chevaleresque de Richard Cœur de Lion, qui conquit Jérusalem et fonda une dynastie ; mais plus modestement d’un rappeur hollandais d’origine marocaine – cette engeance existe vraiment, contrairement au griffon et à la licorne. (Ledit Salah Eddine, si je puis me permettre un souvenir personnel, nous fit attendre deux heures dans une salle surchauffée, un soir où nous – un jury de rencontre – devions lui remettre je ne sais quel prix, au point que nous décidâmes d’attribuer ledit prix à un autre artiste, qui se trouvait dans la salle par hasard.
Omar Bongo Ondimba a donc décidé, pressé par son entourage, de prendre du recul pour se requinquer (voir pp. 12 à 15 du JA n°2522). Cette « suspension momentanée » de ses activités, dont le terme n’a pas été fixé, se déroule en dehors des frontières du Gabon. Une première en plus de quatre décennies de pouvoir, qui plonge son pays dans une profonde incertitude.
C’est une histoire qui s’est passée récemment au tribunal de Groningue, le jour où l’on expédiait les affaires courantes, c’est-à-dire les délits dont l’éventuelle punition n’excède pas six mois. Dans ce cas, au lieu d’avoir toute une cour de justice, avec un président et ses assesseurs, on se contente d’un seul juge qui a vingt minutes pour entendre le procureur et l’accusé et puis délivrer son verdict. C’est la justice fast-food, en quelque sorte, le food en question pouvant être le pain sec et l’eau des cachots de la Reine.
Au lieu de perdre son temps à philosopher – sans grand intérêt – sur l’islam, le pape Benoît XVI devrait chercher conseil auprès de certains imams : ils le brieferaient gratuitement sur la meilleure manière de parler du préservatif sans choquer.
Karine, l’épouse de Karim Wade, est décédée vendredi 10 avril à Paris. Le cancer qui la rongeait depuis maintenant trois ans a eu raison de ses dernières forces.