Il est venu, il a vu mais il n’a pas vaincu… Le « Guide » libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine (UA), s’est rendu à Nouakchott le 11 mars pour tenter de trouver une issue à la crise mauritanienne. Au menu de cette improbable médiation : bain de foule en limousine au côté du général Ould Abdelaziz – le tombeur d’Abdallahi –, prière collective dirigée par le « roi des rois traditionnels d’Afrique » à l’occasion du Mouloud, pose de la première pierre d’un hôtel 5 étoiles financé par son pays… Drôle de programme pour une supposée sortie de crise. Si Kadhafi jouit d’une influence indéniable sur le continent, il est tout de même difficile de croire que l’UA ne pouvait désigner de médiateur plus approprié.
L’écrivain soudanais est mort le 17 février, à l’âge de 80 ans, à Londres, où il vivait en exil. Il laisse une œuvre décisive pour les lettres arabes et représentative des aspirations africaines des années 1960.
Dans Jeune Afrique n° 2502-2503 du 20 décembre 2008, l’article intitulé « Les chers amis de Laurent Nkunda » revenait sur les conclusions du rapport publié par l’ONU mentionnant les noms d’hommes d’affaires suspectés d’apporter un soutien financier à la rébellion du Conseil national pour la défense du peuple (CNDP). Parmi les personnalités citées, le fondateur du Rwanda Investment Group dément toute implication.
Joseph Mutaboba, envoyé spécial du président rwandais dans la région des Grands Lacs, réagit aux propos du président de l’Assemblée nationale congolaise, dont l’interview a été publiée dans Jeune Afrique n°2500 du 7 décembre 2008.