Des intellectuels africains répondent à Emmanuel Macron (4/4). Suite à l’interview accordée par le chef de l’État français à Jeune Afrique, le 20 novembre, plusieurs intellectuels ont souhaité lui répondre. Jeune Afrique a choisi de publier quatre de leurs contributions.
À l’heure où l’Union européenne peine à conditionner l’aide financière au respect de « l’État de droit » dans ses propres frontières, elle en a fait un « élément essentiel » de sa coopération avec le continent. S’agit-il de la meilleure approche ?
Établi chaque année, le classement mondial de Global Firepower montre que l’Afrique est toujours largement militarisée. Et pas uniquement pour des questions de défense…
Des intellectuels africains répondent à Emmanuel Macron (3/4). Suite à l’interview accordée par le chef de l’État français à Jeune Afrique, le 20 novembre, plusieurs intellectuels ont souhaité lui répondre. Jeune Afrique a choisi de publier quatre de leurs contributions.
Voilà dix ans que le pays en a fini avec la dictature. Pour autant, la vie politique n’a pas su faire émerger une culture de la démocratie, selon l’essayiste Amine Snoussi.
Les tensions politico-ethniques, exacerbées par la rivalité entre le camp de l’opposant Maurice Kamto et celui du président Paul Biya, prennent une dangereuse tournure. Le « vivre-ensemble » camerounais n’est toutefois pas condamné à l’oubli.
En déclarant « nul » un prêt syndiqué réalisé par Diamond Trust Bank Kenya via sa filiale ougandaise, la justice a ébranlé le secteur bancaire. Mais des lueurs d’espoirs demeurent.
Le développement de solutions alternatives à l’arbitrage pour résoudre les différends entre États et opérateurs économiques sur le continent pourrait permettre de vaincre les réticences des investisseurs, soutiennent les avocats Christophe Lapp et Chiraz Abid.
Le nouveau procès de l’opposant algérien Karim Tabbou va-t-il anesthésier davantage un mouvement de contestation pris entre le marteau judiciaire et l’enclume sanitaire ? Va-t-il au contraire relancer la révolte ?
Des intellectuels africains répondent à Emmanuel Macron (2/4). Suite à l’interview accordée par le chef de l’État français à Jeune Afrique, le 20 novembre, plusieurs intellectuels ont souhaité lui répondre. Jeune Afrique a choisi de publier quatre de leurs contributions.
En décidant de se maintenir au pouvoir malgré les règles constitutionnelles, certains chefs d’État du continent ne font en fait que déstabiliser la démocratie. Et pousser les citoyens à se détourner des urnes.
Un bilan mitigé, voire négatif. Dix ans après la vague populaire qui a traversé le monde arabe, les désillusions sont nombreuses. Mais la dynamique de changement est toujours là.
Le franc CFA est indéfendable. Il y a pourtant des raisons de le défendre, avec audace, ou par omission. Emmanuel Macron s’est résigné à cette dernière option. Il n’est pas le seul.
Des intellectuels africains répondent à Emmanuel Macron (1/4). Suite à l’interview accordée par le chef de l’État français à Jeune Afrique, le 20 novembre, plusieurs intellectuels ont souhaité lui répondre. Jeune Afrique a choisi de publier quatre de leurs contributions.
Macky Sall, Aminata Touré, Idrissa Seck… Tous ont été directeurs de campagne et tous ont (eu) des ambitions présidentielles. Retour sur une fonction qui peut donner des envies de briguer la magistrature suprême.
L’économiste Michel-Henry Bouchet dénonce « les promesses complaisantes d’annulation de dettes envers les pays en développement qui encouragent corruption et emprunts irresponsables ».
Alors que la présidence congolaise enregistre des dépassements budgétaires importants, les partisans de Félix Tshisekedi pointent du doigt la pension d’ancien chef de l’État de Joseph Kabila.
Contester les élections du 18 octobre ne suffit pas, c’est toute la culture politique en Guinée qui doit évoluer. Huit personnalités, la plupart âgées de moins de 40 ans, proposent d’ouvrir le dialogue pour créer, enfin, une vraie nation démocratique.
Accuser le Maroc d’avoir rompu le cessez-le-feu, alors que ce dernier était de facto violé par les indépendantistes saharaouis depuis leur implantation illégale à Guerguerat, revient à confondre le pompier avec le pyromane.
Le patrimoine immobilier public s’est enrichi de plus de 1,8 milliard d’euros dans le cadre du processus de recouvrement. Ces transferts de propriété et autres saisies posent de nombreuses questions.
Une réforme en profondeur de la gouvernance et une révision des clauses des contrats d’endettement sont indispensables pour la reprise économique du continent, assure Rabah Arezki, l’économiste en chef de la BAD.
Si le président Mahamadou Issoufou a franchi un grand pas en renonçant à se représenter au terme de son mandat, cela ne suffit pas à faire du Niger une démocratie exemplaire.
Dans les cinq prochaines années, la sécurité, la qualité du réseau et la réglementation seront les clés d’un déploiement du mobile money qui pourrait profiter à des centaines de millions d’Africains, estime la directrice financière de Huawei Northern Africa.
Pour espérer voir les espoirs suscités par le Hirak se concrétiser en Algérie, la démocratisation de la culture politique, plus encore que celle des institutions, est cruciale.
Si les pays du continent ont pour la plupart opposé une réponse efficace à la pandémie de coronavirus, la crise a aussi montré qu’un effort doit être fait sur la recherche au niveau africain.
Le 29e épisode de la série télévisée sénégalaise « Karma » a provoqué la grogne et conduit son producteur à supprimer la scène incriminée. Trop tard pour empêcher les captures d’écran…
Présentée à l’Assemblée nationale française le 26 novembre prochain, la création d’une Communauté méditerranéenne des énergies renouvelables (Cemer) permettrait d’assurer l’avenir des futures générations. Une trentaine de députés réunis autour de M’Jid El Guerrab appellent à l’union.
L’erreur technique, qui a conduit Radio France Internationale à publier par erreur une centaine de nécrologies, révèle au grand public une pratique journalistique bien rodée.
Les conclusions de la Cour des comptes pourraient entraîner l’annulation de l’élection d’élus sur décision de justice. Un risque pour la démocratie, juge le juriste Nessim Ben Gharbia.