Plutôt que de perpétuer sa dépendance à l’égard des donateurs internationaux, et afin de répondre efficacement à l’ensemble des défis découlant du Covid, le continent devrait évoluer vers un financement de marché, selon l’associé-gérant de Enko Capital Management.
La crise économique et sanitaire démontre – paradoxalement – que la relocalisation de la production se fera d’abord grâce à la plus grande ouverture au commerce. Une tribune de Christian Yoka, directeur régional de l’Agence française de développement en Afrique de l’Est, coécrite avec Gaëlle Balineau, économiste pour l’AFD.
Si de nombreux pays se déconfinent, la pandémie de Covid-19 continue de bouleverser notre quotidien. Et tant qu’aucun vaccin ne sera trouvé, nous devrons apprendre à vivre avec.
Le sommet de Nouakchott, qui se déroulera le 30 juin, peut s’appuyer sur le succès de la première réunion des membres de la coalition pour le Sahel et sur de bons résultats militaires.
Déjà en pleine crise économique, le Cameroun n’a pas pu mettre en place de mesures sanitaires drastiques pour lutter contre la pandémie de peur d’aggraver la situation.
Il est temps de concrétiser le rêve de nos pères fondateurs et de construire une véritable indépendance politique et économique. La classe politique doit aujourd’hui se rassembler dans un sursaut patriotique.
Quelle portée auront les propos de l’adolescente malienne qui vient de tancer les grands de ce monde au Conseil de sécurité ? Sa prestation a le mérite de réveiller des institutions anesthésiées pendant la récente pandémie.
Extrait de la prison d’El Harrach où il purge sa peine, l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia s’est rendu au cimetière pour assister aux funérailles de son frère Laïfa. Une présence largement relayée sur les réseaux sociaux et les médias locaux, au point de faire oublier celui qui venait d’être enterré.
Alors que 93 élèves sous-officiers gendarmes burkinabè viennent d’être radiés pour désertion de leur terrain de formation, les réactions oscillent entre appel à la clémence et intransigeance.
Amadou Ba, ministre sénégalais des Affaires étrangères, estime que la crise provoquée par la pandémie de Covid-19 impose un repositionnement stratégique de l’Afrique au cœur des relations internationales.
La pandémie de Covid-19 doit entraîner, entre autres conséquences, de nombreuses opérations de cessions et d’acquisitions dans les prochains mois. L’occasion pour les investisseurs africains de se manifester pour voir émerger des champions régionaux.
En dépit de la pandémie de coronavirus, le secteur touristique, vital pour l’économie tunisienne, doit pouvoir reprendre ses activités. Avec, cette fois, un réel soutien de l’État.
Avec l’accélération du processus de réintégration des populations déplacées en Casamance, le Sénégal entend refermer le chapitre le plus sombre de son histoire postcoloniale. Mais ne place-t-il pas la charrue avant les bœufs ?
Qui peut croire que nous pourrions recommencer à vivre dans un monde qui a envoyé des hommes sur la Lune mais ne sait pas produire des masques pour se protéger ? Ce serait ridicule.
La crise du Covid-19 constitue un test grandeur nature pour les Africains, qui doivent plus que jamais trouver par eux-mêmes les solutions collectives adaptées à leurs problèmes.
Au-delà des difficiles questions « mémorielles » que pose le déboulonnage des statues de figures esclavagistes, c’est aussi la neutralité de l’espace public et la façon dont celui-ci se construit qui entre en jeu.
La pandémie de coronavirus a confirmé – sinon révélé – les graves difficultés du continent à protéger ses populations du chômage et des maladies. Saura-t-il revoir ses structures économiques et améliorer ses systèmes de santé ?
En déclarant que « la République n’effacera aucun nom ou aucune trace de son histoire », Emmanuel Macron risque d’accroître les tensions exacerbées depuis la mort de George Floyd aux États-Unis.
Comme suggéré par la présidente de l’Assemblée nationale au Premier ministre, les députés congolais verraient d’un bon œil une augmentation de 2 000 dollars de leurs émoluments. L’opinion s’insurge.
En Tunisie, la levée totale du confinement est effective depuis le 14 juin. À l’heure du bilan, le docteur Maher Haffani juge que la politique sanitaire a créé la psychose au détriment de la rationalité scientifique.
Alors que le continent s’interroge sur les mesures à prendre pour l’« après-Covid-19 », il est dommage que le débat se focalise sur les questions de finance et de dette. Plus largement, ce sont les fondements mêmes de la vie commune qui doivent être repensés.
Pour répondre à la pandémie et à la crise économique qu’elle va engendrer, le continent doit lancer des projets. Mais pas n’importe comment. Il est temps qu’il mette en place une politique de gestion efficace, réaliste et cohérente.
Qui sont les riches, qui sont les pauvres ? En prenant en compte la réalité du coût de la vie, les calculs à parité de pouvoir d’achat offrent un nouveau regard sur le monde.
Face à la crise liée au coronavirus, l’Afrique résiste, avec ses moyens. Les États devraient sans plus attendre organiser une grande conférence pour unir leurs forces et trouver des solutions à la hauteur de l’enjeu.
Si le meurtre de l’Afro-Américain George Floyd suscite une émotion et des interrogations dans le monde entier, chacun doit aussi réaliser qu’il peut être à son tour bourreau et victime. Et en tirer les conséquences pour l’inévitable « après ».
En débattant de la question coloniale au Parlement, la coalition Al Karama n’a fait que décrédibiliser un peu plus le rôle des députés, transformant le débat en pantalonnade aux relents négationnistes.
L’accès aux données s’avère crucial dans la lutte contre le virus, tout comme le fait de savoir si celles-ci bénéficient d’une protection efficace, selon James Claude, PDG de Global Voice Group, qui fournit des solutions informatiques aux gouvernements et autorités de régulation.
La pandémie de coronavirus a démontré à quel point le continent devait développer ses structures de recherche scientifique et faire émerger ses propres solutions. Mais l’Afrique doit le faire avec rigueur, et, jusqu’à maintenant, cela n’a guère été le cas.