Tout comme les crises précédentes que sont l’épidémie d’Ebola et la crise financière, le Covid-19 devrait affecter l’Afrique en trois vagues successives ou concomitantes.
Abasourdi par la propagation d’un virus sans frontières, le monde prédit un « après-coronavirus ». Entre l’exploration de nouvelles solidarités, le ralentissement du réchauffement climatique ou la trêve des violences, voici le top 10 des impacts inattendus que pourrait avoir le Covid-19 sur les sociétés humaines.
Le saxophoniste camerounais est mort du coronavirus le 24 mars. Retour sur la vie d’une légende qui se riait des frontières et se sentait chez lui partout sur le continent.
La crise actuelle vient accélérer une tendance préexistante de relocalisation des relations économiques qui privilégie des circuits courts de production et de distribution. Pour les pays spécialisés uniquement dans l’exportation de commodités à faible valeur ajoutée, la situation risque de devenir intenable.
Face à la crise économique mondiale provoquée par la pandémie de coronavirus, l’ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn appelle à construire une réponse planétaire coordonnée qui n’oublie pas le continent africain, dont les économies sont déjà fragiles.
Avec la pandémie du coronavirus, nous assistons à une triple faillite européenne – morale, culturelle, idéologique – dont il convient, pour l’Afrique, de tirer toutes les leçons.
Depuis le début de l’épidémie de coronavirus déclarée mi-décembre en Chine, on ne rit plus. Mais cette histoire sur les musulmans et leur rapport à la maladie pourra peut-être vous redonner le sourire.
Symbole du combat contre le racisme et les violences policières, l’activiste brésilienne Marielle Franco a été assassinée en mars 2018 à Rio de Janeiro. Deux ans plus tard, les hommages sont toujours aussi nombreux.
Et si après la Chine et l’Europe, c’était le tour de l’Afrique ? Pour arrêter le coronavirus, il faut agir maintenant et vite. Avant que les fragiles systèmes sanitaires africains soient mis à genoux. En Italie, on l’a compris trop tard.
En complément de la réglementation et des dispositifs volontaires, la fiscalité écologique offre aux producteurs l’opportunité de recourir aux outils économiques pour favoriser la transition écologique et modifier les comportements. Elle pourrait également permettre de sauver les forêts…
Alors que les investissements visant à développer les infrastructures nécessaires à contrer les situations de risques de « stress hydrique » sont aujourd’hui largement insuffisants, le recours à l’eau en bouteille fait figure de solution transitoire pour les classes moyennes des pays émergents.
Pour lutter contre la propagation du Covid-19, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé, dans un discours prononcé à la télévision mardi 17 mars, l’interdiction de toutes les marches. Une décision qui divise les militants du Hirak, qui y voient une volonté du pouvoir de mettre fin au mouvement de contestation.
Le Nigeria est particulièrement vulnérable à une période prolongée de prix bas du pétrole – mais il devrait en profiter pour déréglementer le secteur de l’aval pétrolier et revoir son compte d’excédent de brut.
Chine, Pakistan, Corée du Sud ou encore Indonésie : en Afrique, de nouveaux acteurs se font une place sur le très juteux marché de l’armement. Et leur influence est appelée à croître.
Il est urgent d’apporter une réponse conjointe entre États africains, et surtout entre régions africaines, afin d’éviter un enlisement de la crise sécuritaire au Sahel.
Si les Saoudiens croyaient vraiment ce qu’ils prêchent, ils se seraient contentés, face au coronavirus, d’appeler tout le monde à implorer la clémence du Créateur. Mais en fermant la Grande mosquée de la Mecque, ils prouvent qu’ils peuvent faire preuve de bon sens, au même titre que des gouvernants agnostiques ou déistes.
Pauvreté, disparités régionales, explosion de la dette intérieure, Parlement atomisé… Depuis les soulèvement révolutionnaires de 2010-2011, les Tunisiens ne parviennent pas à stopper la spirale infernale dans laquelle est enfermé leur pays.
On s’attendait à des interventions ouvertement négationnistes, le 9 mars, lors d’un colloque qui réunissait, dans l’enceinte du Sénat français, plusieurs essayistes controversés. Si ces derniers ont sagement contourné l’obstacle, le Congolais Martin Fayulu s’est quant à lui lancé dans une violente diatribe anti-Tutsi.
Animé par l’énergie du désespoir et une addiction évidente au pouvoir, Benyamin Netanyahou est sorti, contre toute attente, vainqueur du scrutin du 2 mars. A 70 ans, il prouve ainsi qu’il reste un monstre politique sans adversaire à sa mesure.
Donné pour politiquement mort, Joe Biden a fait mentir les pronostics, en se remettant dans la course à l’investiture démocrate face à Bernie Sanders. Et si il est loin d’être enthousiasmant, il apparaît comme le plus susceptible de le battre Donald Trump.
Le terrorisme détruit des vies humaines, prive le Burkina Faso de l’exploitation sereine de ses ressources naturelles, divise les communautés et empêche les enfants d’accéder à l’éducation. Y mettre fin doit être l’absolue priorité du pouvoir exécutif.
Dans un texte adressé au président Mohamed Ould Ghazouani, Moktar Gaouad, journaliste et ancien haut cadre à la BAD, revient sur les impératifs d’une évolution sociale en Mauritanie.
Le sujet de l’autonomisation se perçoit de plus en plus à travers le prisme de l’entrepreneuriat féminin. Mais faute d’une bonne compréhension des enjeux liés à l’empowerment des femmes, les programmes d’actions visant à soutenir les femmes entrepreneures n’ont pas toujours les effets escomptés.
Contentieux électoral, État dédoublé, Cedeao dépassée : l’imbroglio bissau-guinéen a tout de ces caricatures politiques tragi-comiques que l’on croyait en voie de disparition sur le continent africain.
RDC, Gabon, Rwanda, Togo, Éthiopie… Les femmes n’ont jamais été si nombreuses à être à la tête du pouvoir législatif en Afrique. Ces bons résultats ne doivent toutefois pas faire oublier les disparités qui persistent à l’échelle du continent.
Plusieurs essayistes et journalistes dont les travaux nient ou banalisent le génocide des Tutsi au Rwanda doivent se retrouver le 9 mars, dans l’enceinte du Sénat, à l’occasion d’une conférence sur « l’Afrique des Grands Lacs ». Pour l’avocat Richard Gisagara, la tenue de cet événement risque de piétiner la loi qui réprime désormais en France la négation du génocide commis en 1994.