Pour le Cameroun, comme pour les pays africains au profil similaire, les temps qui s’ouvrent s’annoncent périlleux. En l’absence d’un coup de pouce du destin, le coronavirus pourrait bien faire des victimes politiques considérables en Afrique.
Après un incident à caractère raciste dans le championnat portugais de football, le Malien Moussa Marega a quitté le terrain en plein match et relancé le débat sur la conduite à adopter…
Sadou Yehia, un éleveur malien, a été tué par des jihadistes quelques jours après la diffusion de son témoignage, à visage découvert, dans un reportage de France 24. Le drame, qui a provoqué une vive polémique, pose la question de la manière dont les médias internationaux traitent, parfois avec légèreté, les complexités des conflits qui secouent le Mali.
En 2019, plus de 7 700 attaques cybercriminelles perpétrées sur le continent africain auraient été menées via des imitations d’applications et sites de rencontres.
Confronté à la mainmise occidentale sur l’économie sénégalaise, le président Macky Sall fait le grand écart entre une opinion demandeuse de gages de souveraineté et des « partenaires » qui n’hésitent pas à donner leur avis sur la conduite des affaires du pays.
De plus en plus, à Kinshasa, le lingala se mélange au français. De langue nationale, il risque de devenir un sabir flou. Il est temps de protéger le lingala.
L’investiture de Félix Tshisekedi à la tête de l’État congolais fait-elle forcément de l’Union pour la démocratie et le progrès social le parti présidentiel en RDC ? Il est permis d’en douter, selon l’analyste politique congolais Martin Ziakwau Lembisa.
Le premier vote de la primaire démocrate pour la présidentielle, qui se tenait dans l’Iowa le 3 février, devait clairement départager les différents candidats à l’investiture et donner une nouvelle impulsion au parti, mais la non-publication des résultats au soir du scrutin en raison d’un problème technique a enrayé la dynamique escomptée par les démocrates.
Pour le président américain, l’épidémie de coronavirus disparaîtra au printemps grâce aux premières chaleurs dans les pays concernés. La canicule africaine conférerait-elle alors un atout sanitaire au continent ?
Alors que le manifeste de Davos version 2020 appelle à un « capitalisme des parties prenantes », les aspects les plus originaux et inclusifs du capitalisme africain peuvent être mis à contribution, modernisés et renforcés pour répondre aux nouveaux défis (environnementaux, sociaux et sociétaux) qui affectent le continent.
Unanimes sur le fait de ne jamais faire la paix avec l’État d’Israël à l’issue de la guerre des Six-Jours, en 1967, les pays arabes sont aujourd’hui divisés sur le « deal du siècle » proposé par le président américain Donald Trump. Pourquoi un tel revirement ?
En France, une étude pointe du doigt sept grandes entreprises qui discrimineraient, dans leurs processus d’embauche, les candidatures à consonance maghrébine. Réalité du racisme français ou failles dans la méthodologie d’enquête ?
Les propos déplorables d’une lycéenne braquée contre l’islam remet, en France, le tréma sur le « ï » de laïcité… Où commence l’islamophobie ? Le débat devient intéressant pour ce qu’il révèle de la société française.
Pour que les producteurs africains de coton puissent remonter la chaîne de valeur et s’intégrer aux circuits internationaux, le public et le privé doivent travailler ensemble sur les trois éléments principaux de compétitivité que sont les prix, la gestion efficace de la production et la capacité à délivrer (logistique).
L’École de guerre de Côte d’Ivoire, ouverte en 2017, pourrait permettre une nette amélioration des armées et des gendarmeries du continent. Les autorités et les partenaires internationaux doivent être conscients de l’importance de la formation des forces armées et doivent être prêts à mettre les moyens nécessaires.
L’entretien télévisé du président tunisien Kaïs Saïed, le 30 janvier, cent jours après son investiture, n’a pas laissé entrevoir les signes d’un président solidement assis dans ses fonctions.
J’ai lu, dans le dernier numéro de La Revue, le courrier d’un lecteur qui affirme – ou plutôt allègue – ceci : le fait de souligner que la plupart des scandales d’agression et de harcèlement sexuels sont attribués à des Juifs – Harvey Weinstein, Roman Polanski, Dominique Strauss-Kahn, Woody Allen – est une forme d’antisémitisme.
Des employés de l’entreprise Le Slip français ont publié la vidéo sur laquelle une femme arborant un « blackface » et un homme déguisé en singe dansent grossièrement sur Saga Africa. Une pratique raciste reléguée au second plan par les médias français.
À quoi reconnaît-on un bon leader ? Il faut certes savoir bien s’entourer, mais aussi définir des priorités, savoir placer sous évaluation régulière ses collaborateurs… sans négliger pour autant une communication proactive et cohérente. Tout un programme, dont l’Afrique a besoin, tout particulièrement en cette année d’élections majeures.
Il n’y aura bientôt plus de quotidien papier aux Antilles et en Guyane. Une aberration qui témoigne du peu d’intérêt accordé par la métropole aux régions et départements français dits d’Outre-mer.
Deux icônes du tennis mondial, Martina Navrátilová et John McEnroe, dénoncent des propos sur l’apartheid proférés par Margaret Court, leur consœur aujourd’hui célébrée en Australie.
Mbusa Nyamwisi, ancien membre de la coalition Lamuka, critique avec force une tribune publiée par JA et dénonçant les accusations de « balkanisation » brandies par une partie de l’opposition congolaise.
En accordant à l’artiste béninoise une 4e récompense face à Burna Boy, les Grammy Awards ont démontré leur incapacité à saisir la révolution artistique en cours sur le continent.
Est-il présomptueux de gloser sur les promesses d’une année qui vient seulement de débuter ? Sans doute, mais certaines d’entre elles sont déjà annoncées et d’autres sont les conséquences de ce qui a déjà été entrepris.
La colonisation ne s’est jamais vraiment terminée : elle a fait peau neuve, et repose davantage sur la présence militaire française ou… sur le franc CFA, dont la réforme en trompe-l’œil annoncée par Emmanuel Macron rappelle à l’Afrique que si elle veut être libre, il faudra en payer le prix.
Depuis plus de dix mois, le Hirak a mis le pays en ébullition. Et la politique étrangère algérienne a autant besoin de renouveau que la politique intérieure. En particulier au Sahel, où les défis sécuritaires n’ont cessé de se multiplier avec la chute de Kadhafi, en 2011, le début de la crise malienne, en 2012, et les violences dans le Liptako Gourma.
À Davos, l’agence de presse américaine Associated Press a retiré une militante écologique ougandaise d’un cliché, pour ne laisser apparaître que les quatre autres activistes blanches, dont Greta Thunberg. Boycott raciste ou impératif technique ?