Dès le 31 janvier, le Conseil supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso compte réguler la diffusion de certains feuilletons étrangers qui mettent en scène des étreintes qu’il juge trop osées pour le regard des enfants.
L’adoption de l’eco sur le seul respect des critères de convergence risque de repousser dans le temps sa mise en place. Le compromis en matière de politiques macroéconomiques et budgétaires, et le risque de perte de mainmise des gouvernements de la zone Cedeao sur celles-ci, appellent un travail politique de longue haleine.
L’épidémie d’Ebola qui frappe la RDC depuis 2018 est particulièrement meurtrière. Elle est également très éprouvante pour les équipes soignantes, confrontées à la méfiance voire à l’hostilité des populations. Le Pr Edmond Bertrand insiste sur la nécessité de traiter les causes de cette défiance, en modifiant les méthodes et la communication et en agissant en toute transparence.
L’Africain de demain n’a pas vocation à occuper la périphérie d’un monde qui le nie en même temps qu’il le charme, qui lui construit des lendemains l’excluant au présent. Il lui faut alors sauver en lui l’audace de rêver.
La condamnation pour « harcèlement » du journaliste béninois Ignace Sossou pour une série de tweets portant sur l’intervention du procureur de la République lors d’un débat sur les « fake news » organisé par Canal France International (CFI) provoque l’indignation d’une partie de la société civile béninoise. Et soulève plusieurs questions que pointe son confrère Deo Gratias Kindoho.
Le manque de ressources fiscales pèse lourdement sur les capacités des États africains. Il devient urgent de faire payer aux multinationales des impôts proportionnels à leurs bénéfices.
Salif Keita continue sa croisade contre la France. Cette fois, il dénonce une cabale « gauloise » contre sa personne. Une persécution révélée, selon lui, par une mésaventure à l’aéroport de Conakry…
C’est une série télévisée qui a fait l’objet de moult articles dans la presse locale et dans plusieurs médias internationaux : Le Monde, la BBC (dont le top 100 des femmes les plus influentes de 2019 répertorie Kalista Sy, la réalisatrice de la série), Jeune Afrique… Maîtresse d’un homme marié aura été le phénomène audiovisuel de l’année au Sénégal. Et aussi sur YouTube, avec à ce jour 2,5 millions de vues pour le cinquantième et dernier épisode.
Ça se passe dans la ville d’Utrecht, où fut signé en 1713 le fameux traité qui mit fin à la guerre de succession d’Espagne et signala le début du déclin du pays des hidalgos… mais qu’ai-je à divaguer là-dessus ? Ce n’est pas de cela dont il s’agit.
Frais émoulus ou vieux routiers, les dirigeants africains se sont pliés à l’exercice de la présentation audiovisuelle de vœux à la Nation. Et au décryptage par les réseaux sociaux…
Adopter une lecture uniquement ethnique des violences qui ébranlent le centre du Mali est une erreur. La complexité des sociétés de la région oblige à déconstruire ces idées reçues, d’autant que les chefs jihadistes cherchent eux-mêmes à transcender les clivages communautaires, prévient Marc-Antoine Pérouse de Montclos.
Si le président congolais a promis, dans la perpective d’une réforme constitutionnelle, de veiller « à ce que personne ne touche à des dispositions intangibles », le rapport de force au Parlement ne lui est pas favorable. Pour le politologue Isidore Kwandja Ngembo, le risque est donc grand d’ouvrir ainsi la boîte de Pandore.
S’il est un sujet qui suscite les fantasmes les plus fous, c’est bien celui de la démographie africaine. À travers l’Europe, les populistes agitent régulièrement la menace du « grand remplacement ». Mais les thèses néomalthusiennes sur lesquelles ils s’appuient ont été mises en pièces par des démographes connus pour leur sérieux comme Hervé Le Bras, et c’est appréciable.
L’éveil d’une conscience environnementale sur le continent africain sera long et difficile. Faire admettre à chacun que l’urgence climatique est une obligation qui s’impose à tous est pourtant absolument indispensable.
La volonté du président turc d’impliquer la Tunisie dans le chaos libyen a suscité l’hostilité et l’indignation de l’opinion publique. Le pays n’a aucun intérêt à déroger à la neutralité qui caractérise sa diplomatie et n’a pas les moyens de gérer un conflit de plus, a fortiori quand il est exogène.
Du Cameroun, au Bénin en passant par le Sénégal, les dialogues politiques initiés par les chefs d’État ne sont pas des outils pour trouver des solutions, mais pour in fine asseoir la domination des dirigeants.
La lecture des chiffres de l’exercice 2018 pourrait mener à conclure un peu vite à que l’année a marqué un net recul des banques sur le continent, mais les résultats sont à nuancer : les sociétés africaines pèsent de plus en plus sur le continent.
En ces temps où l’on ne parle de l’islam dans l’Ouest africain qu’en évoquant les questions, certes importantes, de terrorisme et de sécurité, il est bon de rappeler aussi ce que la religion musulmane a signifié pour l’histoire intellectuelle de la région.
La numérisation financière qui gagne l’Afrique expose aussi les banques et assurances du continent à des cyberattaques de pirates informatiques peu scrupuleux. Les efforts en matière de sécurité informatique dans le secteur financier sont indispensables.
Plus personne ne s’aventurerait aujourd’hui à présenter l’Afrique comme un continent à l’avenir incertain. Depuis le début du XXIe siècle, l’écrasante majorité des études et tribunes économiques convergent pour souligner le formidable potentiel de croissance du continent.
L’innovation en matière de procédure administrative peut faire baisser des barrières qui entravent l’accès à des documents, des droits, ou contribuer à réduire la corruption.
Grâce à la Gambie, et après plusieurs années à minimiser puis à nier le génocide en cours contre la minorité musulmane des Rohingyas au Myanmar (anciennement Birmanie), Aung San Suu Kyi, ancienne icône mondiale de la défense des Droits humains, s’est enfin trouvée forcée de s’expliquer devant la Cour internationale de Justice de La Haye, le 10 décembre.
C’est au franc CFA, unique expérience de monnaie commune régionale en Afrique, d’évoluer, dès lors que les conditions pour la création d’une monnaie unique continentale sont aussi loin d’être réunies.
Le partenariat public-privé peut aider l’Afrique à relever le défi du financement de ses infrastructures, à condition d’être accompagné par le cadre adéquat et selon des contrats équitables.
Fin novembre, à Mont-Ngafula, une commune populaire située à l’ouest de Kinshasa, des dizaines de Kinois ont péri dans un éboulement de terrain provoqué par la pluie. Pourquoi les autorités n’ont-elles pas pu sauver ceux qui pouvaient encore l’être ? Qu’attendent les spécialistes pour anticiper ?
Depuis des années, un drame humanitaire se déroule sous nos yeux dans l’indifférence ou, pire, dans l’ignorance de la communauté internationale ; une urgence sanitaire qui ne dit pas son nom et dont personne, ou presque, ne parle jamais. Cette catastrophe touche principalement l’Afrique : le trafic de faux médicaments.
Le site du département américain de l’Agriculture (USDA) a inscrit le Wakanda sur la liste de ses partenaires commerciaux avant de l’en retirer. Sauf que le pays africain n’existe que dans le film de super-héros « Black Panther ».
Alors que les États africains voient leur dette s’envoler, les fonds d’infrastructures et les partenariats public-privé deviennent incontournables pour le financement des équipements qui manquent à l’Afrique. Mais reste à donner un cadre idoine à cet écosystème pour éviter les problèmes de corruption et de sous-investissement.