La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a annoncé, le 29 juin, le possible aboutissement, en 2020, d’une nouvelle monnaie commune pour les quinze pays qui la composent. L’effet de surprise a joué à plein, et l’information a suscité peu de réactions parmi les opposants au franc CFA. Il semble en effet que, sur certaines questions, il y ait eu des progrès.
L’Afrique pourrait à nouveau venir au secours de la cathédrale parisienne ravagée, en avril dernier, par un incendie. Une entreprise ghanéenne propose que la charpente de l’édifice soit reconstituée avec son bois, situé près de la ville d’Akosombo, dans l’est du pays.
Si de nombreuses armées du continent utilisent des drones de fabrication étrangère, notamment dans la lutte contre le terrorisme, les succès sud-africain et nigérian en matière de conception locale permettent d’anticiper une accélération du phénomène dans les années à venir.
Les États africains signataires de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) ne peuvent faire l’économie d’une discussion sur les enjeux environnementaux, cruciaux pour assurer un vrai développement durable.
Leader naturel de la Cedeao, le Nigeria, locomotive économique et géant démographique n’assume cependant pas les responsabilités que lui confèrent sa puissance et sa taille.
Le président français Emmanuel Macron a indiqué le 1er octobre, devant le Parlement européen, vouloir agir contre le « détournement » du droit d’asile. Alors qu’un débat sur la politique migratoire de la France s’est tenu ce lundi à l’Assemblée nationale, le professeur de sociologie Smaïn Laacher estime qu’il est impossible de distinguer les « faux » des « vrais » réfugiés.
Alors que l’Afrique du Nord tente de s’unir derrière l’inscription du couscous au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est un plat sénégalais qui vient d’être sacré meilleur couscous du monde à la 22e édition du « Cous Cous Fest ».
Claire et limpide. L’analyse des résultats du premier tour de la présidentielle du 15 septembre ne laisse aucune place au doute. Les partis dits modernistes ou progressistes ont été purement et simplement laminés. Et ce n’est ni un hasard ni une lubie d’électeur.
Je ne vais pas commenter la présidentielle tunisienne en cours. D’abord parce qu’elle me donne des cauchemars, ensuite parce que j’aurais l’impression de vous abreuver de Tunisie, là où vous attendez légitimement de votre journal qu’il vous parle d’autre chose.
La mondialisation est décriée, accusée de favoriser les inégalités sans profiter aux pays en développement. Mais des exemples pris sur le continent africain montrent que c’est en fait un manque d’ouverture qui est à blâmer.
À observer attentivement les scrutins qui ont été récemment organisés, la manière dont ils ont été gérés, les résultats qui en ont découlé et, par la suite, le comportement de ceux qui ont été élus, il paraît légitime de s’interroger sur la pertinence du système dans son ensemble.
Comme chaque lundi de cette année universitaire 2011-2012, l’amphithéâtre 14 de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis fait salle comble. Sur les bancs, des étudiants venus assister au cours de Kaïs Saïed. J’en faisais partie.
L’Afrique doit entièrement revoir son modèle de croissance pour cesser d’être une bombe à retardement du fait de sa démographie. Voilà ce que suggère en substance l’économiste togolais Kako Nubukpo dans un nouvel essai publié aux éditions Odile Jacob.
Le gouvernement ougandais a annoncé, ce lundi, l’interdiction du port civil du béret rouge. Bobi Wine en avait fait un symbole de la résistance au président Yoweri Museveni.
Après les échecs d’avril et de juillet, le pouvoir algérien tente d’imposer une nouvelle élection présidentielle le 12 décembre prochain. Les Algériens, mobilisés depuis plus de sept mois, la rejettent.
L’ancien président français laissera le souvenir d’un ami sincère du continent, même si les motivations de sa politique africaine étaient « franco-centrées » et ses méthodes paternalistes contestables…
Rasages, tressages, défrisages, extensions, perles, postiches… Pour nous, femmes africaines, tous les moyens sont bons pour dompter des cheveux qui n’en font qu’à leur tête.
Quel dur et amer réveil ! Nous sommes au lendemain des résultats du premier tour de la présidentielle et la gifle a été olympique. Les traces de celle-ci se voyaient aussi bien sur les visages des politiciens que sur les derrières des médias. Personne ne l’a sincèrement vu venir, excepté certains instituts de sondage.
De nombreux observateurs évoquent une « malédiction des ressources » pour expliquer la persistance des conflits armés en Afrique. À les en croire, la simple présence de matières premières suffirait à provoquer des tensions susceptibles de déboucher sur des affrontements. Un pareil déterminisme ne résiste cependant pas à l’analyse.
Le roi de la rumba congolaise a comparu ce mercredi 25 septembre à Kinshasa devant la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles de la RDC qui a interdit de diffusion plusieurs de ses chansons. Une interdiction qui lui ouvre les portes d’un bouche-à-oreille fécond.
L’affaire de la jeune journaliste Hajar Raïssouni, emprisonnée au Maroc pour « avortement illégal », soulève une question de société aux multiples facettes, qui n’oppose pas seulement modernistes et conservateurs ou laïcs et religieux.
Face à l’échec de la stratégie du « tout militaire » pour contrer la menace jihadiste, n’est-il pas temps d’ouvrir des négociations avec Iyad Ag Ghaly, le chef du Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans ? C’est la question que pose Mohamed Ag Assory, analyste politique malien.
Le lieu de l’inhumation de Robert Mugabe, décédé le 6 septembre, a fait l’objet pendant plusieurs jours de vives tensions entre sa famille et le régime en place. Mais la question concerne également les chefs traditionnels qui demandent toujours une mise en terre au village natal du défunt pour d’impératives traditions mortuaires.
Alors que le sommet sur le climat s’ouvre ce lundi à l’ONU, les sites du patrimoine mondial naturel recensés l’UNESCO – qui couvrent une superficie équivalente à celle de la Chine – pourraient permettre de lancer un plan d’urgence et d’investissement massif pour les zones les plus critiques, en particulier en Afrique.
Je suis triplement tunisienne. Femme, avocate et citoyenne, je parle à cœur ouvert. Le second tour de la présidentielle en Tunisie met le pays face à un risque aussi grave qu’inédit.
Triste spectacle que celui offert à nos yeux par une partie du peuple sudafricain, ces derniers jours. C’est une représentation horrible de ce que l’esprit humain, toujours aussi créatif, peut produire d’absurde et de malsain.
Décomplexés, des albinos du Malawi viennent d’afficher leur beauté dans une élection de miss. Une manière de lutter contre les discriminations et les violences.
Ces derniers jours, après la confirmation d’une allocution inattendue de Paul Biya, même les Camerounais les plus résignés s’étaient pris à espérer ne serait-ce qu’une bouffée d’air. Mais de démission il n’y eut point, pas plus que d’un retour au fédéralisme.