La nouvelle édition du « Rapport sur le bonheur mondial » ne fait pas que confirmer des idées préconçues sur l’Afrique : elle recèle aussi de rares surprises…
Nous recevons tous de ces mails, de temps à autre : un gus que nous ne connaissons ni d’Ève ni d’Adam est à l’article de la mort et il souhaite, avant de passer l’arme à gauche, nous léguer la somme de 23 000 050,15 dollars.
Incarcéré en juillet 2008 à La Haye, où il a été jugé pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, puis acquitté en juin 2018, Jean-Pierre Bemba, l’ancien vice-président congolais, réclame un dédommagement à la Cour pénale internationale.
À la fin de 2018, le gouvernement malien a engagé une réforme territoriale et administrative fortement contestée dans le pays, sur la forme comme sur le fond.
Turbulences en Algérie et en Libye ou stabilité relative au Maroc font de la Tunisie un pivot du sort du Maghreb. Aussi l’année 2019 sera-t-elle cruciale pour le pays et ses 12 millions d’habitants, mais également pour ses partenaires européens, qui doivent persévérer dans une confiance exigeante.
Notre langue française à nous Africains, qui sommes fiers de nos langues maternelles ou nationales, qui parlons aussi d’autres langues internationales ou transfrontalières, comme l’anglais, l’arabe, le swahili, le mandingue, le fulfulde… est une langue désormais vécue sans tabous et intégrée à la riche diversité culturelle qui nous caractérise.
La littérature est « révolutionnaire » clamait l’écrivain et homme politique ivoirien Bernard Dadié, décédé le 9 mars dernier. Par son écriture, il voulait « écarter les ténèbres », au nom de la fraternité.
L’auteur et ancien diplomate congolais Henri Lopes rend hommage à l’écrivain ivoirien Bernard B. Dadié, décédé le 9 mars 2019 à l’âge de 103 ans, qui laisse en héritage des volumes à feuilleter inlassablement.
Fort d’une très nette victoire à la présidentielle, Macky Sall ne pourra cependant pas faire l’économie d’une série de réformes en profondeur au cours de son second mandat, selon Nicolas Simel Ndiaye.
L’écrivain et ancien ministre ivoirien Bernard Dadié s’en est allé le 9 mars dernier, laissant derrière lui une langue française libérée de ses démons colonialistes parce qu’elle s’africanise.
Les deux camps qui s’affrontent aujourd’hui, la rue et le pouvoir, ont chacun leurs armes. D’un côté, le nombre et l’espoir ; de l’autre, la puissance et la rouerie. Mais l’avenir est aussi ailleurs. Il existe une foule de cadres compétents, apolitiques, intègres et patriotes capables de jouer un rôle important dans la séquence en cours : les vrais commis de l’État.
Mobutu Sese Seko disait : « Dans aucun village africain il n’y a à l’entrée le chef de la majorité et à l’autre bout celui de l’opposition. » Il avait peut-être raison : nous n’avons pas inventé la démocratie.
Le 24 janvier, la RDC célébrait sa première passation de pouvoir pacifique entre deux présidents. Pendant que certains saluent un moment historique dans ce pays habitué aux rébellions et aux coups d’État, d’autres scrutent la stratégie du sortant, Joseph Kabila, qui, s’il a transmis le flambeau à Félix Tshisekedi, demeure le maître du jeu politique.
Il n’est pas certain que la parole des victimes d’abus sexuels se libère en Afrique, comme cela commence à être le cas partout ailleurs : ce tabou est encore fort sur le continent.
L’Afrique de l’Est est un carrefour stratégique qui concentre les grands défis de notre siècle, dont le développement durable et les enjeux géopolitiques. Cette situation nous confère une responsabilité : nous devons relever ces défis en mettant notre ambition au service du continent.
Entre expression diplomatique de soulagement et témoignage populaire de méfiance, le coup de théâtre algérien du 11 mars déclenche, dans tous les camps, des ajustements de stratégies.
Depuis l’effondrement des cours du brut en 2014, l’Algérie, le Nigeria, et l’Arabie Saoudite ont annoncé ou adopté des mesures visant à réduire leur dépendance budgétaire à l’égard du pétrole et du gaz. Mais si beaucoup de pays exportateurs de combustibles fossiles comprennent la nécessité d’une telle politique, peu ont réussi à l’opérer.
Alors que l’échéance présidentielle de 2020 se rapproche en Côte d’Ivoire, la montée des tensions et l’exacerbation des invectives politiques inquiètent.
Au Niger, l’État et son armée sont dans une situation à nulle autre pareille sur le continent. Un immense territoire qui partage 5 697 kilomètres de frontières avec sept autres pays, dont cinq ne peuvent clairement pas – ou plus – être considérés comme sûrs.
En Algérie, nous avons importé le concept de démocratie sans le mode d’emploi. De la base au sommet, nous ne souffrons pas d’être contredits. Or, la mise en œuvre de la démocratie suppose une culture de la contradiction.
Nadia El Fani, réalisatrice franco-tunisienne, était cette année la présidente du Jury Documentaires de la 26e édition du Fespaco. Elle explique pourquoi elle n’y reviendra pas.
Les relations entre l’Espagne et l’Afrique ont longtemps pâti d’une méconnaissance mutuelle. Pour des raisons de proximité géographique, le royaume ibérique s’est traditionnellement tourné vers le nord du continent, délaissant la partie subsaharienne à d’autres puissances européennes, France, Grande-Bretagne et Portugal en tête.
Les Marocaines soulèvent, parfois à leur corps défendant, le couvercle sur les impostures et les exégèses de la ruse de l’islamisme, selon Fawzia Zouari.
Aux côtés des vaillantes féministes historiques toujours engagées dans le combat universel des droits humains, des jeunes féministes subversives assoiffées de liberté, d’égalité et de démocratie, participent – auprès d’autres forces démocratiques – à la révolution du monde arabe.
À l’heure des doutes sur l’efficacité de la coopération internationale et alors que certaines puissances menacent ouvertement de recourir à plus de protectionnisme, l’Afrique ambitionne de devenir un acteur se démarquant des jeux à somme négative.
La restitution, par d’anciens colons, du patrimoine africain pillé ne concerne pas que des œuvres d’art. Deux mèches de cheveux impériales vont ainsi être rendues à l’Éthiopie.
Sans nier les difficultés auxquelles les femmes font face en Afrique, il incombe à tous de battre en brèche une approche misérabiliste de ce sujet, estime le patron du Nepad.
De nombreux Algériens manifestent contre l’idée d’un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. On les croyait aussi muets que lui, ils démontrent le contraire.
Avocate de victimes du terrorisme, Samia Maktouf dit entendre la volonté de ses clients de voir les jihadistes répondre de leurs actes, qui ne constituent pas de simples associations de malfaiteurs terroristes, même criminelles, mais qui doivent être qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.