C’est un hashtag qui prend de l’ampleur au Sénégal : #SunuDébat. Volonté affichée par les internautes : obtenir des candidats à la présidentielle du 24 février la participation à un débat télévisé. Initiatrice du mouvement sur Twitter, Awa Mbengue, les enjoint à « jouer le jeu démocratique ».
« Pessimiste quant à l’avenir de l’Afrique », le scientifique américain nobélisé James Dewey Watson plaiderait-il pour l’inégalité des races ? Il affirme, en tout cas, qu’il l’aurait constatée génétiquement…
La récente décision de MTN et d’Orange de créer une entreprise commune pour permettre l’interopérabilité immédiate de leurs services de mobile money sur le continent constitue un signal extrêmement positif pour l’émergence des fintechs, estime Jean-Luc Konan, PDG du groupe Cofima.
Visé par une tentative de coup d’État début janvier, le Gabon devrait se servir de cet événement comme catalyseur d’une nouvelle dynamique politique, selon Oswald Padonou.
Avec des résultats qui interrogent, dus à un non-respect des procédures de contrôle existantes, la Ceni a abusé de sa position institutionnelle lors des scrutins du 30 décembre 2019 en RDC.
Les Saoudiennes seront désormais notifiées par SMS d’une dissolution de leur mariage. Un divorce que leur conjoint ne prenait pas toujours le soin de signaler.
Pour l’enseignant universitaire Benaouda Lebdai, la décision de la France d’augmenter les frais de scolarité pour les étudiants étrangers revient à renoncer à la francophonie.
Face au président sortant, Macky Sall, rares seront les challengers encore en lice lors du premier tour de la présidentielle, le 24 février. Une retombée de la loi sur les parrainages citoyens qui provoque la colère de l’opposition.
L’élection de la nouvelle Miss Algérie a déclenché, sur les réseaux sociaux, un flot de commentaires désobligeants. Racisme immémorial, « trolling » gratuit ou expression décalée de goûts légitimes ?
Des financements mobilisables et mieux répartis, des projets réalistes et hiérarchisés… Le G5 Sahel pourrait cette fois tenir ses engagements, et ce avant 2021.
Des millions d’enfants ouest-africains n’auront jamais connu l’école. Et pour ceux qui y ont accès, la question de la réalité des apprentissages se pose avec acuité. Pour Gilles Yabi, du think tank Wathi, il est temps de repenser les systèmes éducatifs en profondeur.
En tant que conseil à la Cour pénale internationale (CPI), mon rôle est de représenter mes clients, mais aussi de pointer les manquements de la Cour ainsi que ses excès. Pour noble que soit sa mission, elle n’est pas à la hauteur des espoirs placés en elle. Nous devons y remédier, d’abord en nous montrant juste et constructif dans la critique.
Restitution des biens culturels, progression du terrorisme au Sahel, contestation du Franc CFA, émergence de nouveaux leaders, grand chamboulement dans l’organisation des CAN… Ces grands tendances qui ont marqué l’année 2018 se poursuivront-elles en 2019 ?
Pour la première fois depuis 1960, une passation de pouvoir entre un président sortant et un autre démocratiquement élu devait avoir lieu. Mais au vu des éléments dont dit disposer la FIDH et des irrégularités constatées, le peuple congolais court, selon elle, le risque de se voir confisquer ses élections.
Zones géographiquement difficiles d’accès, augmentation des prix, problèmes de disponibilité et de conservation… Si la vaccination est un pilier historique de la lutte contre les maladies infectieuses, elle reste confrontée à de nombreux défis sur le continent.
Alors que la RDC attend l’annonce par la Ceni des premiers résultats des élections générales du 30 décembre, Jean-Jacques Lumumba, le petit-neveu de Patrice Lumumba, appelle à un sursaut patriotique de l’opposition politique congolaise.
Cet opposant tchadien, qui estime que 80 % des efforts nationaux et internationaux sont dédiés à la sécurité pour seulement 20 % en faveur du développement, appelle à une nouvelle répartition des priorités pour mettre ces deux volets à égalité.
Là est le cœur du nouveau dilemme sahélien : parvenir à concilier la position difficile des États africains, celle de leurs partenaires internationaux, l’impératif de gestion des urgences sécuritaires et la nécessité d’un changement de paradigme face à l’échec patent du tout-militaire.
Selon l’économiste Kako Nubukpo, la thèse du grand marché salvateur est une fiction théorique et une impasse pratique. Les dirigeants africains auraient intérêt à rompre avec un libre-échange qui maintient, voire accroît, les écarts de développement.
Ne faut-il pas considérer que, du fait de leur grande dépendance vis-à-vis de la Chine, les économies africaines pourraient finir par se trouver durablement affectées par les tensions entre Pékin et Washington ?
Un ancien soldat né au Ghana a intenté un procès contre le ministère britannique de la Défense pour ne pas lui avoir permis de se protéger convenablement du froid…
Dans le long-métrage politique africain de 2018, les comédiens étaient souvent patibulaires et la dramaturgie déprimante. Certains politiciens ont quand même réussi à nous faire sourire, souvent à leur corps défendant. Palmarès par ordre décroissant.
Dans une économie mondiale en profonde mutation, en rupture avec les équilibres sur lesquels elle s’est construite depuis Bretton Woods, la finance et l’accès aux financements représentent un enjeu crucial.
Les uns après les autres, les hommages monumentaux au Mahatma Gandhi sont remis en cause sur le continent africain. Le chantre de la non-violence aurait été raciste.
La révolution numérique et technologique en cours dans le pays ne concerne pas que la capitale, ni même que les zones urbaines. Une voie à suivre pour le reste du continent.
Il est un autre sport national au Sénégal que la lutte avec frappe : la prédiction compulsive quant à la date du retour à Dakar de Karim Wade, le candidat à la présidentielle du principal parti d’opposition…
En cette fin décembre, les rétrospectives des magazines désignent les « winners » de l’année qui s’achève. Et si l’on révélait plutôt le palmarès de ceux qui ont trébuché en 2018 ?
Ce sont les technologies d’énergie décentralisée qui permettront à l’Afrique d’électrifier les populations rurales et de changer la donne économique pour le continent, explique Paul-François Cattier, Vice-président du développement économique au Moyen-Orient et en Afrique de Schneider Electric.