La député-maire de la circonscription de Kintelé, au Congo, veut faire voter une loi abrogeant la polygamie dans la pays. Stella Mensah Sassou N’Guesso expose ici ses arguments pour en finir avec une tradition qui « fait de la femme une citoyenne de seconde zone ».
L’Union soviétique a été parmi les premiers soutiens de la jeune Guinée indépendante, en 1958. Soixante ans après, la Russie est de retour dans la coopération économique, sanitaire et militaire. Alexandre Brégadzé, l’ambassadeur de Russie en Guinée, plaide pour un renforcement de cette coopération renouvelée.
Pour le continent, la situation de l’Argentine doit résonner comme un signal, explique le spécialiste des marchés financiers Cédric Achille Mbeng Mezui, qui s’inquiète de la multiplication des Eurobonds émis par les États africains.
Le gouvernement burundais accuse la Belgique d’avoir été le « véritable commanditaire » de l’assassinat du prince Louis Rwagasore, héros de l’indépendance. Une récupération inacceptable, selon l’intellectuel burundais David Gakunzi, qui insiste sur le fait que Rwagasore était « loin de toute théologie de la haine et allergique à l’intolérance ».
Le Cameroun vit un moment historique. Vingt-deux ans après avoir été institué, le Conseil constitutionnel a siégé pour la première fois pour statuer sur les recours déposés par l’opposition au lendemain de la présidentielle du 7 octobre. Et si l’issue semblait écrite d’avance, les audiences se sont déroulées sous l’œil des caméras. Et des Camerounais.
Après une visite à Donald Trump qu’il « adore », le rappeur Kanye West s’est rendu chez l’un des admirateurs africains du président américain : Yoweri Museveni. Quand « Ye » rencontre « Yo »…
La construction d’un canal pour renflouer le lac Tchad aurait, selon le chercheur, pour inconvénient d’inonder les quartiers pauvres de N’Djamena, de dévaster l’agriculture locale et de permettre aux jihadistes de se cacher encore plus facilement dans de vastes étendues d’eau.
Le collectif Guinéenne du 21e siècle a lancé en ce mois d’octobre une campagne visuelle intitulée #NosFillesAvecLeurClito. Objectif : déconstruire les préjugés « positifs » autour de l’excision.
Malgré un recul du taux de pauvreté en Afrique, passé de 54 % à 41 % entre 1990 et 2015, l’accroissement démographique de la région, de 2,6 % par an, efface les gains obtenus et a fait basculer 130 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté.
Au Congo-Brazzaville, le ministère du Commerce vient de publier une circulaire suspendant les promotions qui conduisent à une « consommation immodérée d’alcool ». Terminé les trois bières à 1 000 francs CFA…
Les révélations, rumeurs et « fake news » se succèdent dans « l’affaire Khashoggi », du nom de ce journaliste saoudien porté disparu depuis le 4 octobre après avoir franchi le seuil du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.
Les pays africains de l’Initiative pour la protection des éléphants ont participé jeudi 11 octobre à la Conférence sur le commerce illégal d’espèces sauvages, à Londres. Le président gabonais, dont le pays est membre de cette alliance depuis sa création, revient sur les enjeux de ce combat.
Les médias ont fortement participé à l’émergence du mythe de Thomas Sankara, président du Burkina Faso assassiné dans des conditions qui demeurent en partie obscures, le 15 octobre 1987.
Cette tribune est co-signée par Maximilienne Ngo Mbe et Nkongho Felix Agbor Balla, avocat camerounais, fondateur et président du Centre pour les droits de l’Homme et la démocratie en Afrique (CHRDA).
En augmentant une nouvelle fois ses taux d’intérêt, la Banque centrale américaine, la Federal Reserve (Fed), est-elle « tombée sur la tête », comme l’a déclaré Donald Trump, catastrophé par la chute de Wall Street qui en a résulté, le 11 octobre dans l’émission matinale Fox & Friends, sur Fox News ?
À l’indépendance, les pays africains francophones ont hérité de cette anomalie française qu’est l’hyperprésidentialisation. Au Cameroun, lors de la campagne électorale pour la présidentielle, des affiches de Paul Biya étaient visibles à tous les grands carrefours.
L’administration américaine ne veut plus se contenter de « gérer » la crise sur le Sahara occidental. Elle affiche ainsi deux priorités : secouer la Minurso et trouver une solution au conflit.
Pour que l’innovation technologique soit un véritable facteur de changement sur le continent, il faut que les investisseurs internationaux ne soient pas les seuls bénéficiaires de la valeur créée par ce secteur, plaide Jean-Michel Severino, président d’Investisseurs et Partenaires. Une solution : « africaniser » cette révolution.
Au Sahel désormais, le facteur islamique est un levier de politique étrangère, et même les puissances occidentales ont fini par se convertir à la diplomatie religieuse.
En 2017, 2 673 personnes sont mortes en tentant de traverser la Méditerranée pour rejoindre l’Europe. Ils sont près de 1 800 depuis le début 2018. Il est temps que les gouvernements africains prennent le drame à bras-le-corps, plaide Elhadj As Sy, de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge.
Le Traité d’interdiction des armes nucléaires, adopté à l’ONU en juillet 2017, n’a pour l’instant été signé que par 21 États africains. Et un seul l’a ratifié : la Gambie. Beatrice Fihn lance un appel pour que les nations africaines « refusent d’être prise en otage par les caprices de quelques hommes avec le doigt sur le bouton ».
L’histoire montre que, sans le soutien des peuples, les institutions intergouvernementales sont condamnées. Alors que démarre le sommet d’Erevan, et dans un contexte où le multilatéralisme est sans cesse en recul, l’économiste Kako Nubukpo et l’historienne Caroline Roussy lancent un appel à une « francophonie de l’action » qui « assume son devoir de subversion ».
Alors que le mot « héros » est galvaudé et que les attributions de récompenses sont parfois déroutantes, voilà un prix Nobel de la Paix qui réjouit, notamment au fond d’une Afrique meurtrie, celle du Kivu, de l’Ituri ou du Kasaï.
C’est un secret de polichinelle que les quelques électeurs qui se précipiteront à l’isoloir ce 7 octobre font semblant d’ignorer. Le président Paul Biya sera réélu. Il n’y aura guère de révolution citoyenne en ce mois octobre.
Carlos Lopes, haut représentant de l’Union africaine pour les négociations avec l’Europe dans le cadre de l’après-Cotonou, appelle à la reconstruction d’un partenariat européano-africain sur la base des nouvelles réalités économiques du continent.
Le bilan du naufrage d’un ferry tanzanien dans le lac Victoria, le 20 septembre, est lourd : au moins 230 morts. Plutôt que de chercher des boucs émissaires, le président tanzanien doit se poser des questions sur le comportement au quotidien de ceux qui sont censés représenter l’État.