Nos pays, et particulièrement la Côte d’Ivoire, doivent nécessairement œuvrer à une meilleure maîtrise, entre autres, de la géo-information et des nouvelles technologies et des écosystèmes naturels, pour mieux répondre à des menaces environnementales indéniables.
Dans son essai L’Afrique à l’heure des choix, le secrétaire executif du Nepad dresse la révolution digitale en rempart contre les freins de l’économie informelle.
La Côte d’Ivoire est abonnée aux prix d’excellence ces derniers temps. Elle compte de plus en plus d’infrastructures. Le nombre de touristes a été multiplié par quatre depuis 2014.
Développer des financements agricoles inédits, mieux accompagner les petits exploitants, s’appuyer sur des technologies innovantes… Six experts présentent les solutions qui permettront au secteur de s’épanouir.
Au Cameroun, le « facteur ethnique » est devenu omniprésent à l’approche de la présidentielle, prévue à la fin de l’année. Les conversations s’engagent par une question tout sauf anodine : « De quelle région viens-tu ? »
Le mouvement de boycott que connaît le Maroc depuis plusieurs semaines est l’expression même du malaise que connaît la société marocaine, selon le politique Mohamed Tozy.
Pour les citoyens ordinaires, l’UA peine à prouver sa pertinence. Une chose est nécessaire quand les gens ne peuvent faire sans elle, nous dit le dictionnaire. L’UA est-elle nécessaire ? La réponse est non.
Selon un pasteur nigérian, son pays pourrait ne perdre la Coupe du monde de football que parce que Dieu serait fâché, à cause du recrutement d’un sélectionneur blanc. L’homme d’église propose une solution…
La star américano-sénégalaise de RnB Akon lance « akoin », une monnaie virtuelle destinée à changer radicalement la « façon d’exister » en Afrique. L’artiste a toujours vu grand…
Hasard du calendrier : la semaine dernière, Moïse Katumbi était empêché de quitter la Belgique, tandis que Jean-Pierre Bemba y débarquait. Les deux politiciens congolais avaient-ils pour autant envie de partager un plat de moules-frites ?
Qui oserait encore prétendre que les jeunes Africains sont dépourvus de toute fibre de « start-uper » ? Une idée, un projet ? Il suffit d’en faire la promotion – notamment sur les réseaux sociaux –, et hop ! c’est déjà une start-up. Le numérique offrant la possibilité d’exister et une relative visibilité à chaque être hardi, tout, et surtout un rien, renvoie à cet anglicisme – dont les contours échappent encore à beaucoup.
Entrepreneurs, faites-vous un peu macroéconomistes. Certes, vous êtes souvent mal à l’aise en politique monétaire. Vous n’êtes pas sûrs d’être des experts en franc CFA ni en dollar. Mais il y a un domaine dans lequel il est recommandé d’avoir des opinions : c’est celui de la dette publique.
Si le ciel s’éclaircit pour le Tchad grâce aux aides internationales, le climat des affaires reste détestable, à tel point que les investisseurs privés traînent les pieds pour s’installer dans le pays.
La communauté internationale doit davantage se préoccuper des conséquences économiques, sociales et environnementales provoquées par la crise centrafricaine, afin de limiter son impact dans les régions tchadiennes.
Nul ne sait qui sortira vainqueur de la guerre entre militaires et séparatistes anglophones dans les forêts et les villages du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun, mais elle est bien partie pour ne faire que des perdants.
La stratégie qui privilégie une option militaire disproportionnée à la frontière entre le Niger et le Mali fait peser un risque sur la région : celui de créer un nouveau foyer d’insurrection. C’est le constat que dresse l’International Crisis Group, qui fait une série de recommandations.
Quasi-exclusivement basée sur les marchés « business » et « diplomatie/ONG », l’hôtellerie tchadienne, à l’image du pays tout entier, subit de plein fouet le ralentissement économique qui remonte à 2008 et s’est accéléré depuis 2015, de nombreuses entreprises internationales ayant alors drastiquement réduit leurs activités, voire même quitté le Tchad.
Le président Sankara a dit un jour : « L’impérialisme est dans nos plats ». Aujourd’hui, la colonialité est dans les imaginaires que nous perpétuons. C’est dans cette perspective qu’il faut lire les déclarations du Président Macky Sall sur les « tirailleurs sénégalais ».
Cette tribune est co-signée par Jean-Louis Guigou et Pierre Beckouche, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ainsi que par 53 personnalités.
L’Afrique moderne cesse de nier ses coutumes en tentant d’homologuer et d’encadrer des pratiques rangées habituellement sous le vocable occidental de « sorcellerie ». Une université zambienne entend en enseigner les us.
Enfant de Kayes, dans l’Ouest du Mali, et basketteur de NBA, Cheick Diallo revient sur cette première saison chez les New Orleans Pelicans en tant qu’ailier fort.
Avec le développement des technologies, chacun a, littéralement au bout des doigts, accès à plus d’informations que jamais auparavant. Mais combien d’entre nous peuvent se dire réellement bien informés ?
De nombreuses actrices noires et métisses ont dénoncé lors du Festival de Cannes 2018 les propos racistes qu’elles entendent régulièrement dans l’exercice de leur métier.
Le 2 avril 2018, l’Assemblée tunisienne a voté le Startup Act, destiné aux jeunes pousses du numérique et rédigée avec elles. Un modèle qui pourrait inspirer bien d’autres pays en Afrique subsaharienne, estiment Thomas Léonard, associé chez Okan, et Yahya et Amine Bouhlel, cofondateurs de la start-up tunisienne GoMyCode.
L’acquittement du Congolais Jean-Pierre Bemba, à la Cour pénale internationale, doit-il laisser présager un scénario similaire pour l’Ivoirien Laurent Gbagbo ? L’interrogation est plus politique qu’il n’y paraît…
Voilà le mois de ramadan arrivé à son terme. On sait que le vocable « ramadan », qui, dans le calendrier musulman, désigne le neuvième mois de l’année, est construit sur la racine « RMD », qui évoque la réverbération du soleil sur le sol, et donc la chaleur. Le nom est employé une seule fois dans le texte coranique (2:185), mais ce mois est aussi le seul à être cité de façon nominative.
Concerts, expositions, cinéma, mausolées… Malgré l’insécurité au Mali, l’explosion de la création reste une réalité. Elle fait même partie intégrante de la résistance, selon le cinéaste Cheick Oumar Sissoko.