Margarine, additifs alimentaires, mais aussi acier vert. Déjà diversifié, le premier groupe privé tunisien, champion de l’aviculture, compte encore étendre ses activités et parie sur l’export à destination de l’Europe. Suffisant pour sortir de sa dépendance au marché local de la volaille ?
Le groupe basé à Dubaï ne cache pas son ambition : il veut devenir un leader du négoce de matières premières agricoles à l’échelle du continent. Et n’a pas peur de s’imposer face à Olam et ETG, entre autres.
Au-delà de leur propre réussite financière et industrielle, le transporteur éthiopien et le géant marocain des phosphates se sont imposés comme des vecteurs du soft power de leur pays. Des cas encore trop rares sur le continent.
Avec la flambée des prix du cacao et l’effondrement des recettes pétrolières, le Nigeria s’efforce de relancer un secteur qui pourrait remodeler son avenir économique. Mais en l’absence de réglementation, de ressources et d’infrastructures, l’agriculture reste une activité difficilement viable.
Relations avec les États, concurrence avec l’écosystème privé, essor de l’Afrique comme grenier du monde… Le patron d’OCP Africa met en avant la méthode du groupe marocain pour faire décoller non seulement le secteur des engrais, mais aussi l’agriculture du continent.
Alors qu’il finalise la cession de sa filiale Olam Agri au groupe saoudien Salic, le géant singapourien du négoce de matières premières enclenche la suite de son plan de réorganisation. Sans répondre clairement à la question de son avenir sur le continent.
Les autorités ont acté la création d’une société détenant le monopole sur l’importation et l’approvisionnement d’engrais afin notamment de lutter contre la spéculation sur les prix. De quoi bousculer les importateurs locaux ?
En quelques années, le pays s’est imposé sur le marché mondial de l’anacarde. Après avoir dopé sa production, il développe l’aval de la filière avec de nouveaux investisseurs, parmi lesquels les poids lourds singapouriens et émiratis.
Jean-Marie Ackah, 70 ans, président de la Société ivoirienne de production animale (Sipra) et du groupe Avos, compte parmi les principaux acteurs agro-industriels de Côte d’Ivoire. Pour faire fructifier ses affaires, il s’appuie sur un solide noyau familial, des cadres compétents et surtout un réseau de VIP bien implanté dans le business.
Déjà leader sur plusieurs produits de première nécessité, dont le riz et les pâtes, le groupe ivoirien met la main sur la filiale locale d’Unilever. Une expansion qui fait grincer des dents ses concurrents.
Fournisseur de premier plan du continent, l’Inde vient de lever les dernières restrictions sur ses exportations de riz. De quoi relancer les ventes vers l’Afrique de l’Ouest, dans un contexte de baisse des prix de la céréale.
En dépit de tensions au sein du secteur en raison notamment des cours élevés du cacao, Abidjan, premier producteur mondial, met en avant une récolte en hausse.
Progression du chiffre d’affaires, rentablité « solide », hausse des investissements… Le géant marocain des phosphates déploie sa stratégie en pariant notamment sur les exportations d’un type d’engrais particulier, les TSP.
Si Alger s’est détourné du blé français depuis 2019 principalement pour des motifs économiques et stratégiques, la crise diplomatique entre les deux pays exacerbe encore un peu plus la situation.
L’accord de libre-échange entre Rabat et Bruxelles sur les tomates continue d’attiser la colère des maraîchers français qui dénoncent une « concurrence déloyale ». Ces accusations sont-elles fondées ? Décryptage en infographies.
Malgré leurs efforts pour développer la production nationale, les pays ouest-africains peinent à mettre fin à leur dépendance aux importations de riz. Explications en infographies.
500 CHAMPIONS AFRICAINS – Le groupe fondé par Ameth Amar, leader de l’alimentation animale au Sénégal, poursuit sa croissance. Mais avec la sortie de son actionnaire minoritaire, Amethis, il doit amorcer une nouvelle phase de son développement.
En cédant son moulin gabonais au patron ivoirien Jean-Marie Ackah, le groupe français, fondé par Pierre Castel, met fin à l’aventure meunière de sa filiale Somdia. Un tournant.
Après une saison 2023-2024 décevante en Côte d’Ivoire, comme au Ghana, la campagne en cours n’est guère prometteuse, avec une prévision de récolte ivoirienne proche de la précédente. Ce qui conduit Abidjan à maintenir ses efforts pour lutter contre le réchauffement climatique mais aussi la contrebande. Décryptage en infographies.
Le géant singapourien officialise la cession de sa filiale spécialisée dans les produits agricoles au saoudien Salic. Une opération en milliard de dollars qui pose la question de l’avenir d’Olam sur le continent.
Déjà perturbée par l’arrestation du patron de CHO, principal exportateur d’huile d’olive de Tunisie, la filière, clé pour l’économie du pays, est confrontée à une nouvelle épreuve avec la faillite annoncée d’un courtier.
Le groupe d’origine yéménite Hayel Saeed Anam (HSA) n’en finit pas d’étendre ses activités à travers le continent. Il poursuit son implantation dans la Corne de l’Afrique, via Djibouti, avec le marché éthiopien dans sa ligne de mire.
À Yaoundé, la sortie de Geocoton du capital du producteur d’or blanc Sodecoton a donné lieu à de nouvelles frictions entre le secrétaire général de la présidence et le ministre des Finances. Coulisses.
Avec un financement de 150 milliards de francs CFA, la CMDT, fleuron de l’or blanc malien, veut investir dans des technologies innovantes pour maximiser les rendements. Et tenter de reprendre la place de premier producteur africain.
Leader de l’aviculture dans le pays, le groupe familial créé par Jean Samuel Noutchogouin accélère sa diversification en investissant dans les engrais, ce qui le confronte à de nouveaux défis.
Entre mauvaise récolte, problème financier et incertitude politique, le secteur de l’or brun au Ghana est à la peine. De quoi mettre l’association conclue avec le voisin ivoirien sous pression.