Disposant de solides marques sur le continent, notamment au Maroc, le géant français de l’agroalimentaire peine toutefois à convertir ses efforts en résultats financiers.
En Afrique orientale, le groupe marocain dirigé par Mostafa Terrab, leader sur le continent, fait face à une concurrence croissante du géant saoudien des engrais et des mines. Explications.
La guerre en Ukraine a permis à la France de marquer des points face à la Russie dans la bataille pour l’approvisionnement en blé du Maroc, de l’Algérie et de l’Égypte.
Après deux années en or, le géant marocain des phosphates dispose des moyens financiers de réussir l’ambitieuse transition verte qu’il promet. Mais le plus dur reste à faire.
Afin que le pays soit moins dépendant des importations de céréales, l’État et les professionnels travaillent à ce que la fabrication des pains et pâtisseries utilise désormais de la farine de manioc, tubercule dont la RDC est le deuxième plus grand producteur mondial.
L’essor des ventes à l’étranger de tomates, agrumes et fruits rouges est une réussite incontestable du Plan Vert du royaume. Mais le modèle agricole sur lequel repose ce succès doit aujourd’hui être revu.
Dans un contexte de tensions sur la sécurité alimentaire, le groupe de Sunny Verghese table sur ses bonnes performances financières pour réussir l’introduction en bourse de ses deux nouvelles filiales agribusiness.
La Côte d’Ivoire et le Ghana veulent utiliser leur position d’acteurs de premier plan du marché mondial du cacao pour obtenir une meilleure rémunération de leurs planteurs. Un combat légitime mais difficile à mener. État des lieux en infographie.
Pour l’expert François Ruf, la Côte d’Ivoire et le Ghana doivent maîtriser leur production de fèves s’ils veulent avoir une chance de remporter leur bras de fer avec l’industrie sur la rémunération des planteurs.
En Côte d’Ivoire, plusieurs organisations de cacaoculteurs montrent la voie en pariant sur la certification et la relation directe avec les chocolatiers pour améliorer leurs revenus. Une révolution au long cours.
Malgré le bras de fer imposé par la Côte d’Ivoire et le Ghana, les industriels et distributeurs gardent la main sur la filière du chocolat et le prix payé aux producteurs. Explications.
Premier et deuxième fournisseurs mondiaux de fèves, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont engagé un bras de fer avec les géants de l’industrie du chocolat pour obtenir une meilleure rémunération des cacaoculteurs. Une bataille de longue haleine.
Béjaïa, en basse Kabylie, est le fief de l’oléiculture en Algérie. Entre conséquences du réchauffement climatique et concurrence internationale, les producteurs sont confrontés à de nombreux défis.
Après sa rupture avec Coca-Cola dans les sodas, le géant français des boissons a cédé certaines de ses activités dans l’eau minérale, tout en consolidant sa position dans la bière.
Le Tribunal fédéral suisse a rejeté le recours du fondateur du groupe Castel, numéro 2 de la bière en Afrique et leader français du négoce en vin. Ce premier volet de la procédure en rappel d’impôt porte sur ses déclarations fiscales de 2007 et de 2008.
Quatre entreprises occidentales se partagent l’essentiel de la fabrication et de la distribution de la boisson houblonnée en Afrique. Entre alliances et rivalités, décryptage en infographies des stratégies de conquête de ce marché de la mousse sacrée.
Après avoir changé de nom, les ex-Brasseries du Cameroun (SABC) envisagent d’investir 200 milliards de francs CFA pour les cinq prochaines années, en mettant l’accent sur cette matière d’emballage, moins polluante que le plastique.
Premier exportateur africain de phosphates, le Maroc met à profit sa première ressource naturelle afin de rallier des soutiens diplomatiques à sa position sur le dossier primordial du Sahara occidental, selon plusieurs analystes.
Alors que l’interdiction d’exporter des grumes est maintenue au 1er janvier 2023 en zone Cemac, le Cameroun ne parvient pas à enclencher la dynamique pour transformer complètement ses essences.
La campagne de commercialisation de l’arachide a déjà tout d’un fiasco pour les huiliers locaux qui ne peuvent s’aligner sur les prix proposés par les acheteurs chinois.
Pas à pas, le directeur général d’Arise, dont les zones industrielles centrées sur la transformation locale ont le vent en poupe, a su bâtir un réseau multiforme.
Agriculture intra-muros, réhabilitation de marchés, investissement dans les transports… Il faudra une action concertée et multiforme pour subvenir à l’alimentation des 760 millions de citadins que comptera l’Afrique en 2030.
Après avoir tenté la méthode forte, Yves Brahima Koné, le patron du régulateur du secteur ivoirien, revient à la négociation pour obtenir un meilleur prix d’achat des fèves.
Les deux premiers producteurs mondiaux de cacao accroissent la pression sur les acheteurs de fèves pour obtenir une meilleure rémunération des planteurs.
Le négociant de cacao créé en 2014 vient de lever 40 millions de dollars sur les marchés internationaux pour produire de l’or brun certifié « durable ».
Des centaines de milliers de tonnes de blé risquent d’être bloquées, pour une « durée indéterminée », après le retrait de la Russie de l’accord sur les exportations céréalières. Ce nouveau coup d’arrêt dans la chaîne d’approvisionnement relance le spectre de la famine en Afrique. Quels sont les risques réels ?
Avenir du marché des boissons gazeuses, création d’emplois, place des importations… Pour l’ancien patron de la SABC, filiale de Castel au Cameroun, le continent a les moyens de devenir une terre d’agro-industries.