Sorgho, millet, fonio, manioc… De nombreuses céréales ou légumineuses cultivées en Afrique pourraient permettre de se passer du blé russe ou ukrainien. Objectif : éviter les pénuries alimentaires, qui guettent le continent.
L’accord entre les deux groupes prévoit l’entrée de Salic au capital de l’une des filiales du singapourien, Olam Agri. Il intervient alors qu’Olam, très présent sur le continent, est en train de réorganiser ses activités.
L’initiative Food on Agriculture Resilience Mission (Farm), présentée par Emmanuel Macron, vise à augmenter la production de blé dans certains pays et à mettre en place un système de solidarité internationale.
Si les échanges commerciaux entre le tigre asiatique et le continent sont au beau fixe, le transfert de technologies n’est pas au rendez-vous, contrariant les ambitions de transformation locale du continent.
La décision, qui a nécessité l’approbation du président Paul Biya, a fait l’objet d’intenses négociations avec les boulangers et meuniers. Sera-t-elle suffisante alors que la pression inflationniste s’accroît ?
Cette enveloppe permettrait d’éviter des pénuries alimentaires en Afrique, en permettant le développement du secteur agricole, selon la banque panafricaine.
L’interdiction d’exportation du sucre, et bientôt sa possible pénalisation, pourrait porter un coup rude à Cevital, première entreprise privée du pays.
Le gouvernement assure avoir assez de réserves pour « satisfaire tous les besoins des citoyens de manière régulière ». Est-ce le cas ? La réponse en chiffres.
Le géant des phosphates annonce la création d’une coentreprise avec une filiale de l’un des plus puissants groupes industriels américains. Objectif : développer la production d’engrais du complexe du port de Jorf Lasfar.
L’entreprise agro-financière nigériane Tingo va nommer un nouveau DG et entrer à la Bourse de New York. Son fondateur Dozy Mmobuosi dévoile ses ambitions à The Africa Report/Jeune Afrique.
Mangues qui pourrissent sur place en Côte d’Ivoire, au Mali, en Guinée, oignons du Sénégal mal conservés et invendables… Il existe pourtant des recettes pour améliorer le stockage et les circuits de distribution des produits agricoles.
La production agricole subsaharienne connaît la plus forte croissance au monde depuis vingt ans. Pourtant, la majorité des denrées alimentaires du continent sont importées. Une situation pour le moins paradoxale.
Le système mondial des brevets favorise les conceptions occidentales en matière de propriété intellectuelle. Conséquence : les plantes du continent et leurs usages traditionnels sont encore trop souvent laissés sans grande protection.
La multinationale a présenté un nouveau système pour accroître les revenus des planteurs de cacao, lutter contre le travail des enfants et améliorer la traçabilité des fèves. Salué par Abidjan et Accra, le dispositif doit faire ses preuves sur le terrain.
Les sanctions de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest contre Bamako affectent sévèrement l’une des premières sources de revenus d’exportation du pays, après l’or.
À la tête de la chocolaterie Lowa, l’entrepreneur congolais installé dans le Nord-Kivu et dont les installations ont une capacité de production de 200 kg de chocolat par mois alimente le marché local. Prochaines étapes : produire plus et exporter en Europe.
Nouveaux vergers, certification internationale, transformation… Les filières cacao et café congolaises sont en plein redéploiement, misant sur la qualité pour augmenter la valeur ajoutée. Une stratégie proche du modèle ivoirien.
Fondé il y a cinquante-cinq ans, le holding tunisien attire plus que jamais les jeunes diplômés férus de technologie. De simple volailler, il est devenu un mastodonte diversifié grâce à une gouvernance originale et efficace.
Décidée au début de décembre, la restriction des sorties de céréales (riz, sorgho, mil…) vise à prévenir une pénurie alimentaire et à favoriser l’autosuffisance. Sans savoir si cette stratégie peut réussir.
Dans un nouvel ouvrage, l’économiste Ayodele Odusola (PNUD) dissèque les paradoxes du secteur agricole africain et trace la voie d’une renaissance. Il a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Peu connu en dehors de son pays, le directeur du groupe familial Carrinho rêve de le faire passer du statut d’importateur à celui de producteur et transformateur de produits agricoles.
Plus de deux ans après la création du « cartel » visant à influencer le marché international de l’or brun, Jeune Afrique dresse un premier bilan des objectifs fixés par les deux plus grands producteurs mondiaux de cacao.
Le spécialiste des produits laitiers va investir 40 millions d’euros dans ses installations ivoiriennes. Dans quel but ? Le décryptage de Jeune Afrique.
Vergers, potagers, cheptel, forêt… Dans l’exploitation d’Aziz Mahamadou, tout est bio et bientôt certifié bio, y compris l’unité de transformation. Surtout, la société a misé sur le moringa, un arbuste dont les feuilles aux multiples vertus et usages devraient bientôt rapporter gros.
Les pays africains ont tout à gagner à faire reconnaître leurs productions agricoles les plus remarquables. L’enjeu n’est pas que culturel ou identitaire, il est économique.
Malgré les difficultés d’approvisionnement liées à la pandémie de Covid-19 et à la flambée des prix, l’analyste et ancien diplomate Pierre Jacquemot affirme que le continent a les moyens de reconquérir son autonomie alimentaire.
Suite au rapport de l’ONG The Sentry qui alléguait qu’une filiale centrafricaine aurait versé de l’argent à un groupe armé, le groupe Castel a annoncé l’ouverture d’une enquête interne.