Créée en 1907, l’emblématique boisson algérienne a survécu à tous les conflits, de la lutte pour l’indépendance à la décennie noire de la guerre civile. Retour sur le fabuleux destin de Hamoud Boualem, inventeur du Selecto et symbole d’une résilience bien algérienne.
Pressée par la Côte d’Ivoire, le Ghana et les consommateurs, la filière cacao investit dans la traçabilité des fèves et la lutte contre la déforestation.
La Société de fabrication des boissons de Tunisie sortait d’une bonne année 2019 et 2020 s’annonçait positive. Mais la crise sanitaire a rebattu les cartes. Si le leader de la bière et des boissons gazeuses dans le pays n’est pas en danger, la prudence prédomine.
Le gouvernement ivoirien a conclu le 16 juin un accord avec douze entreprises du secteur de l’hévéa pour accroître la transformation locale de caoutchouc.
Pour le directeur des opérations du géant marocain des phosphates, la crise liée au coronavirus et le contexte actuel peuvent, paradoxalement, contribuer au développement de l’agriculture sur le continent.
Alors que la saison des récoltes approche, l’Éthiopie, la Somalie et le Kenya sont particulièrement touchés par la prolifération des criquets pèlerins. La Banque mondiale a approuvé une aide de 500 millions de dollars pour l’Afrique de l’Est.
En dépit d’un rating en recul de la part de l’agence américaine, le géant marocain des phosphates, qui maintient ses activités malgré le coronavirus, met en avant la résilience de son modèle et des perspectives de marché sur la pente ascendante.
Le premier producteur de coton d’Afrique de l’Ouest a enregistré des progrès substantiels dans ses récoltes d’or blanc, mais aussi de soja, d’anacarde ou encore de riz.
Plombé par le coût des intrants et l’augmentation des charges, le groupe sucrier, filiale de Sifca, affiche une perte de plus de 5 milliards de francs CFA en 2019.
Après son rachat par le négociant camerounais Fabrice Siaka, l’ancienne entreprise française Rougier Sangha-Mbaéré a vu ses activités bloquées pendant plus d’un an par le gouvernement centrafricain. La production commençait juste à reprendre lorsque la pandémie de Covid-19 est apparue.
Le conseil des ministres du 22 avril a décidé la mise en place pour quatre campagnes d’une subvention de 35 francs CFA par kilogramme aux exportateurs nationaux de cacao pour les rendre compétitifs face aux géants du secteur.
Attendue à 600 000 tonnes, la production cotonnière du pays n’atteindra que 500 000 tonnes environ au terme de la campagne 2019-2020. Une performance qui reste en hausse par rapport à la campagne précédente.
Alors que les cours mondiaux se sont déjà effondrés et qu’une baisse drastique des exportations est à craindre, le gouvernement ivoirien a annoncé une enveloppe de 250 milliards de francs CFA pour soutenir les grandes cultures d’exportation, notamment le cacao et la noix de cajou.
Le modèle des années 1980 de l’importation en masse des produits de consommation courante ne peut plus tenir, estime ce responsable de la BAD qui plaide pour le renforcement de l’environnement de production locale.
Alors que le cours du cacao a perdu environ 300 livres par tonne sur les marchés mondiaux, la Côte d’Ivoire a maintenu le prix bord champ du cacao à 825 F CFA le kilogramme. Un tarif intenable sans une subvention conséquente, préviennent les analystes.
Le leader marocain des engrais présente de bons résultats annuels et une rentabilité « supérieure à la moyenne du secteur », en dépit de conditions de marché moins favorables.
La collecte d’urgence lancée en janvier par Qu Dongyu, le patron de la FAO, n’avait débouché fin février que sur 69 millions de dollars avaient été promis, contre 138 millions de dollars demandés.
La décision de Pretoria d’augmenter les droits de douane sur les importations de poulets en provenance du Brésil et des États-Unis a relancé un bras de fer en cours depuis 2015.
Avant même les mesures drastiques prises en Europe, un de ses principaux marchés avec les États-Unis, et les premières annonces concernant l’Afrique, le géant français de l’agroalimentaire a déjà été touché de plein fouet par la première vague de la crise, en Chine.
Soutenue depuis 2009 par Danone Communities, l’un des trois fonds d’investissement social du groupe, l’entreprise familiale sénégalaise La Laiterie du berger poursuit son développement.
Alors que le géant français de l’agroalimentaire y a massivement investi dans les années 2010, le continent n’est plus sa priorité et doit désormais prouver qu’il contribue à la réussite du groupe.
La morosité des cours mondiaux du caoutchouc naturel ne freine pas le plan de développement du groupe agro-industriel ivoirien Sifca, qui a investi 25 millions d’euros dans la construction de la deuxième unité de transformation de Ghana Rubber Estates Limited (Grel), sa filiale ghanéenne.
Olam, Cargill, Sucden, figurent parmi les grands gagnants de la nouvelle campagne de récolte de cacao en Côte d’Ivoire, au détriment des exportateurs locaux.
Nouvelles technologies, mutualisation des moyens, changement de pratiques… Les exploitants tunisiens, petits et grands, se distinguent par leur esprit d’innovation.
Le processus de privatisation enclenché en 2011 s’était enlisé, mais le Kenya souhaite bien transférer ses cinq entreprises sucrières au secteur privé. Une taxe sur le sucre est également en projet.
L’association française de start-up Digital Africa se convertit aux données ouvertes en adhérant au Global Open Data for Agriculture and Nutrition (Godan), alors qu’émerge l’enjeu des données dans l’essor de l’agriculture sur le continent.
En quatre ans, le pays a doublé sa production de coton et supplanté tous ses concurrents ouest-africains. Avec notamment de meilleurs rendements et plus de revenus pour les producteurs et pour l’État.
En Côte d’Ivoire, la filière cacao est au bord d’une nouvelle crise. Asphyxiés par la concurrence des grands groupes installés sur le territoire et qui captent tous les contrats des chocolatiers comme Mars, Nestlé, Cémoi, ou encore Mondelez, les négociants ivoiriens lancent un appel de détresse et attirent l’attention du régulateur de la filière.
Concurrence accrue, concentration des acteurs, diversification des activités : les tendances du secteur de la meunerie observées il y a un an se confirment.