Au Zimbabwe, le chanvre est perçu par le gouvernement comme une alternative à la production de tabac, dont il pressent que la consommation mondiale va baisser.
Avec l’achat par Olam de 100 000 tonnes de cacao incluant le différentiel de revenu décent qu’ils revendiquent depuis le mois de juin, le Ghana et la Côte d’Ivoire peuvent se targuer d’avoir remporté une victoire à Berlin à la rencontre de la Fédération mondiale du cacao.
Inspiré par la Côte d’Ivoire et le Ghana, le président de l’Association nigériane du cacao a annoncé son intention de s’associer au Cameroun pour mettre en place une prime au producteur pour l’achat du cacao… sans en avertir ses homologues camerounais.
Nathalie Alquier prend la direction de la filiale du français Danone, une année après la campagne de boycott de ses produits. Si le groupe a vu ses ventes se redresser, une partie de son ancienne clientèle continue de le bouder.
La production de cacao en Côte d’Ivoire progresse, à 2,2 millions de tonnes, et le prix au producteur gagne 10 % lui aussi. Reste que le bras de fer entre la Côte d’Ivoire et le Ghana avec les industriels du chocolat ne fait que commencer.
À 27 ans, Hadj Khelil a quitté la City de Londres pour cultiver des dattes dans le sud algérien, avant de se lancer en pionnier dans la production de viande halal bio. Une dernière activité aujourd’hui menacée par une décision de justice en France.
Les fonds doivent renforcer la résilience et la compétitivité de l’agriculture burkinabè. C’est le deuxième projet d’envergure financé par la Banque mondiale au Burkina Faso.
Comment donner aux filières agricoles un rôle accru quand le pays reste tributaire des produits miniers ? La question est au cœur de la stratégie en cours d’élaboration.
Un partenariat a été signé à Accra pour la construction d’une usine de transformation de fèves de cacao dans l’ouest du Ghana. Avec cet accord public-privé de 100 millions de dollars (plus de 90 millions d’euros), la Cocobod et le conglomérat chinois Genertec envisagent de rapprocher leurs marchés.
À hauteur de 200 millions de dirhams (18,5 millions d’euros), Palmagri accueille Tana Africa Capital dans son tour de table pour s’offrir les moyens de développer sa filière fruits rouges.
Face à la concurrence latino-américaine, les pays africains producteurs de bananes ont appelé, depuis la capitale économique ivoirienne, à la mise en place d’un nouveau mécanisme de régulation pour compenser la fin de l’aide de l’Union européenne à la filière – prévue pour le 31 décembre 2019.
La culture écoresponsable des palmiers à huile en zone de savane ? C’est possible : la General Trading Company et le Complexe agropastoral et forestier s’y attèlent depuis 6 ans.
Dominique Ouattara défendra lors d’un prochain voyage aux États-Unis la filière cacao, accusée de recourir au travail forcé d’enfants. Ces mises en cause valent à la Côte d’Ivoire des menaces de boycott de la part de Washington.
Les solutions numériques pour le secteur foisonnent dans l’est et dans l’ouest du continent. Reste à convaincre les investisseurs de sortir des sentiers battus.
Selon Ibrahim Assane Mayaki, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) aura des retombées positives sur le développement des échanges agricoles continentaux.
Ils ont la volonté de produire naturel, d’alimenter le marché local et d’investir dans la transformation. Jardins maraîchers, vergers et fermes d’élevage ont ainsi vu le jour. Florilège de promoteurs verts.
Déjà bien présentes en Afrique australe et en Afrique de l’Est, les multinationales, comme Bayer ou Syngenta, veulent convertir les autres grandes régions du continent aux techniques de culture intensive.
Cargill Cocoa and Chocolate, le géant américain du négoce du cacao, envisage d’investir 110 millions d’euros dans un programme d’extension de Micao, son usine de broyage de cacao dans la zone industrielle de Yopougon, au nord d’Abidjan.
Le fonds britannique va investir 8,7 millions d’euros dans Dekel Oil, l’un des principaux acteurs de l’huile de palme en Côte d’Ivoire. Cette filiale de l’israélien Rina group consacrera la somme à développer ses structures et faire certifier sa production.
Au terme de la campagne cacaoyère 2018/2019 achevée le 15 juillet, le Cameroun a vu ses exportations grimper de 25 %. Des chiffres poussés également par une activité croissante de transformation que le quatrième producteur mondial de cacao veut encore renforcer.
La sécheresse qui a sévi ces derniers mois au Maroc impacte la production céréalière du pays, avec une baisse prévue de l’ordre de 30 % pour la campagne 2018-2019, a annoncé le ministère de l’Agriculture.
Alors que les pêcheurs européens font leur retour dans les eaux marocaines et que les effets du plan Halieutis commencent à se faire sentir, l’Office national des pêches communique des chiffres en hausse pour le premier semestre qui s’achève.
En acquérant le groupe sud-africain Pioneer Foods, PepsiCo s’ouvre à de nouveaux marchés, tout en musclant ses capacités de production et de commercialisation. L’annonce a été bien accueillie sur les marchés financiers.
La Côte d’Ivoire et le Ghana, les deux premiers producteurs mondiaux de cacao, qui avaient annoncé mi-juin suspendre leurs ventes des récoltes de 2020 et 2021, ont finalement décidé la levée de cette mesure, a-t-on appris dans la soirée du mardi 16 juillet.
Diminuer la production pour faire remonter les cours : telle est la stratégie dévoilée le 11 juillet par le Conseil café-cacao (CCC), le régulateur de la filière cacao de Côte d’Ivoire.