Aucun accord n’a été trouvé entre la Côte d’Ivoire, le Ghana et les multinationales invitées à négocier sur un prix plancher pour le cacao. Les deux pays producteurs ont néanmoins adopté un nouveau mécanisme de fixation des prix, instaurant un différentiel de 400 dollars la tonne.
Le Conseil café cacao (CCC) et le Ghana Cocoboard, les gendarmes de la filière cacao de chacun des deux premiers producteurs mondiaux ont entamé ce 3 juillet à Abidjan des négociations avec les industriels pour trouver un accord autour du prix plancher.
Des prix artificiellement élevés pourraient, à l’inverse des effets escomptés, envoyer un mauvais signal au marché et alimenter une réaction du côté de l’offre, prévient l’expert en matières premières Abah Ofon, qui suggère de travailler plutôt sur la création de chaînes d’approvisionnement intégrées.
Compte tenu des forces en présence, et bien que le vote soit à bulletin secret, il ne fait aucun doute que les pays africains ont contribué à l’élection du candidat chinois, Qu Dongyu, à direction générale de la FAO.
Alors qu’un conglomérat camerounais prévoyait de créer une coentreprise (AGFI), le projet a été mis à l’arrêt, Francis Nana Djomou, PDG de Tagidor et membre du conglomérat, n’ayant pas déboursé la moitié du capital d’AGFI, selon Ignasi Ricou, le PDG de GB Foods.
Le PDG du groupe OCP devient le premier dirigeant africain à présider l’association professionnelle. Aux manettes du géant des phosphates depuis 2006, ce Marocain diplômé de l’École nationale des Ponts et Chaussées a travaillé pour Bechtel Civil et Minerals ainsi qu’à la Banque mondiale.
Ce Français de 56 ans a rejoint le fabricant suisse de chocolat en 2012 en tant que VP opérations et chaîne d’approvisionnement pour la région Europe - Moyen-Orient - Afrique. Docteur en génie mécanique de l’Icam et ancien de Danone, il prendra le relais de Dirk Poelman à la direction opérationnelle en septembre.
En important du Sénégal les produits qu’elle vend au Nigeria, Patisen se dispense de payer les 20 % de taxes douanières habituelles, ces deux pays appartenant à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui favorise le libre-échange régional.
La Côte d’Ivoire et le Ghana ont annoncé la suspension de leurs ventes de cacao qui sera récolté lors de la campagne 2020-2021. L’objectif est d’atteindre un prix minimum de 2 600 dollars la tonne et créer une plus-value pour les producteurs.
La société Land’Or, leader des produits fromagers en Tunisie, table sur sa nouvelle usine marocaine, prévue pour entrer en fonction au premier trimestre 2021, afin de conforter sa position dans le royaume chérifien et de conquérir l’Afrique occidentale.
Le Programme national d’investissement agricole de 2013 à 2017 a réformé les filières. Sa seconde phase (2018-2025) met l’accent sur la transformation locale des productions.
Pour Amaury de Féligonde (Okan) et Clément Chenost (Moringa-Edmond de Rothschild), la vogue des produits « bons, sains et responsables » représente une chance pour le continent.
La seule brasserie nigérienne, filiale du groupe français Castel, a annoncé la cessation de ses activités à partir du 10 juin prochain. Le gouvernement étudie depuis « toutes les propositions permettant de sauver, dans la mesure du possible, cette unité ».
Conseiller en agrobusiness auprès du président Alpha Condé depuis 2016, l’homme d’affaires malien Mohamed Kagnassy, PDG de West Wind SA, développe ses activités en Guinée, notamment dans le numérique.
Le production cotonnière du Cameroun est en hausse de 156 000 tonnes (+22%) au terme de la campagne actuelle, qui expire le 22 mai prochain. Une performance due à l’augmentation du rendement.
Face à une concurrence asiatique qu’elle juge « déloyale », la charismatique fondatrice du leader de l’export burkinabè, Velegda, ne décolère pas. Et contre-attaque.
Le groupe indien de distribution de boissons a profité de l’appel d’air créé par le boycott des Eaux Minérales d’Oulmès, en 2018, pour se renouveler sur le marché chérifien.
Source de revenus pour 25 millions de producteurs dans le monde, la filière du café est confrontée à des enjeux sociaux et environnementaux qui lui ont valu d’être particulièrement investie par les certifications et labels associés à des améliorations sociétales.
Selon les données de la Banque mondiale, l’industrie alimentaire et agroalimentaire « pèse » environ 5 000 milliards de dollars, soit près de 10 % des dépenses mondiales de consommation. Rien que pour l’Afrique, le secteur pourrait atteindre les 1 000 milliards de dollars d’ici 2030.
La commercialisation de l’anacarde bat de l’aile en Côte d’Ivoire. Entre grogne des producteurs et grève des acheteurs, le gouvernement tente de sauver une campagne dont le déroulement commence à se politiser.
L’agro-industriel Olam a lancé une offre de rachat en direction de Dangote Flour Mills, filiale de l’empire commercial d’Aliko Dangote. Elle propose 319 millions d’euros pour acquérir l’ensemble du capital de la filiale nigériane, sur une base sans dette ni liquidité.
Pour la troisième campagne consécutive, la production cotonnière burkinabè a dégringolé, s’établissant pour la campagne écoulée à 436 000 tonnes, au lieu des 800 000 espérés. Une baisse de près de 30%, qui place désormais le Burkina au quatrième rang des producteurs africain d’or blanc.
Surfant sur une demande intérieure exigeante et sur la mode des « vins du monde », les producteurs d’Afrique du Nord misent aujourd’hui sur la qualité pour s’imposer sur les marchés nationaux et internationaux.
En dépit d’une augmentation des prix consentie par Yaoundé, l’industrie brassicole camerounaise se plaint d’être depuis quatre ans une vache à lait pour l’administration fiscale et demande une pause.
Le géant du trading agricole Phoenix Global DMCC, basé à Dubaï, continue d’étendre sa toile, et pas seulement autour du riz, sa céréale de prédilection.
Face à la résistance de la concurrence, le singapourien Olam infléchit sa « stratégie de l’asphyxie ». Une pause dans son offensive ou une volonté durable de figer les positions ?
Le gouvernement ivoirien a annoncé le 29 mars avoir fixé le prix du kilogramme de cacao à 750 francs CFA pour la campagne intermédiaire 2018-2019, octroyant une subvention de 38 milliards de francs CFA aux producteurs pour compenser la mauvaise conjoncture internationale.
Si l’interdiction d’exporter des grumes en 2009 a permis d’attirer les investisseurs, les retombées économiques issues de leur transformation sont encore limitées.