Depuis une dizaine d’années, Biskra et sa région fournissent 40 % de la production agricole nationale, pour un chiffre d’affaires de quelque 3 milliards d’euros. La wilaya fait figure d’exemple à suivre pour tous ceux qui rêvent de voir le pays sortir enfin de sa dépendance aux hydrocarbures.
Parmi les candidatures à la direction générale de la FAO, celles de la Française Catherine Geslain-Lanéelle et du Chinois Qu Dongyu se détachent. La première bénéficie déjà du soutien des 27 pays de l’Union européenne, mais le second représente le pays le plus peuplé de la planète.
Avec des indicateurs financiers en forte hausse pour l’année 2018, le géant chérifien de l’engrais accueille « très favorablement » les recommandations formulées par la Cour des comptes marocaine, malgré les insuffisances organisationnelles que souligne cette dernière.
La décision de la Banque centrale nigériane d’interdire l’importation des engrais NPK ravit les industriels locaux autant qu’elle menace les résultats de certains acteurs internationaux.
Acteur méconnu du secteur, SACC relance, sous l’œil attentif de ses créanciers, les activités du géant du négoce ivoirien Saf Cacao, mis en liquidation il y a huit mois.
Installé depuis fin janvier dans sa nouvelle brasserie à Gampéla, dans la banlieue de Ouagadougou, l’indien Lakhi Industries Benin (Libs) vient de démarrer la commercialisation de sa bière, Marina. Pour Brakina, filiale de Groupe Castel, jusqu’ici unique brasseur du Burkina Faso, c’est la fin d’un quasi-monopole.
Le ministre camerounais du Commerce vient de suspendre les mesures prises les 1er et 4 mars par les trois brasseurs nationaux et dénonce la « précipitation » avec laquelle ces derniers ont agi, sans son approbation.
La reprise de la compagnie ivoirienne en 2017 par Daouda Soukpafolo, déjà propriétaire de la COIC, a permis à celui-ci de devenir le leader national de la filière.
La multiplication du nombre d’acteurs a redistribué les cartes dans le secteur des minotiers, obligeant les indépendants à se réinventer. D’autant que la rentabilité de l’activité, malgré la croissance de la consommation, est désormais sujette à caution.
Les trois producteurs locaux, SABC, UCB et Guinness Cameroon, ont décidé d’augmenter le prix de leurs bouteilles de 50 francs CFA, en réponse à nouvelles mesures fiscales contenues dans la loi de finances 2019.
Outre la crise anglophone et le report de la CAN, les Brasseries du Cameroun, deuxième contribuable du pays subissent un alourdissement de leur charge fiscale qui devrait rejaillir sur les ventes.
La présidence du gouvernement a notifié officiellement à la Compagnie générale des salines de Tunisie (Cotusal), le 27 février, sa décision de ne pas prolonger la convention qui permettait à la filiale du groupe français Salins de bénéficier de tarifs d’exploitation extrêmement bas.
Seydou Nantoumé, qui domine depuis une dizaine d’années le secteur de la production et de la distribution d’engrais au Mali, doit désormais affronter sur ses terres la concurrence de son compatriote Ibrahima Doucouré.
La dizaine de start-up africaines présentent au Salon International de l’Agriculture de Paris est en campagne. Invitée par Digital Africa, elles misent sur le numérique pour renouveler le secteur, mais doivent encore gagner la confiance des acteurs du monde rural.
Avec la plupart de ses usines à l’arrêt, le groupe de l’un des plus grands commerçants du Cameroun est en passe de s’effondrer, victime de la concurrence comme de lui-même.
Le géant français de l’agroalimentaire vient de publier ses résultats pour l’année 2018, avec un chiffre d’affaires en chute de 178 millions d’euros au Maroc, conséquence du boycott de l’entreprise lancé en avril dans le royaume.
La disparition de 15 000 tonnes de blé achetées par le groupe Abbo à différents négociants a fait une victime collatérale : la filiale camerounaise de Société générale.
Pour la première fois depuis la liquidation de Saf Cacao, Yves Brahima Koné, le directeur général du Conseil café-cacao (CCC), a donné le 14 février la version du gendarme ivoirien de la filière, imputant la faillite de la société à ses prédécesseurs.
Doté depuis l’an dernier d’un siège en Afrique du Sud, le géant américain adopte une stratégie offensive. Au programme : investissement, innovation et formation.
Face à une conjoncture mondiale défavorable, et alors que le secteur n’a pas su développer les capacités de transformation locales lui permettant de maintenir ses revenus, le secteur ivoirien de l’anacarde est confronté à une crise sans précédent. Pour tenter de la juguler, le gouvernement a décidé d’une baisse d’un quart du prix au producteur.
Après avoir acquis une participation minoritaire dans Chi en 2016, Coca-Cola vient d’annoncer avoir pris le contrôle de la totalité du capital de la société nigériane spécialisée dans les boissons et les snacks.
Le groupe ivoirien Société Amer et Frères (Saf cacao) a enfin un repreneur. Le 28 janvier, le Conseil café cacao (CCC) a attribué une licence d’exportation à la Société agricole de café cacao (SACC) qui a racheté les actifs de Saf Cacao.
Selon la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), les importations autorisées par Dakar ont mis en péril sa survie. Des tensions exacerbées par la volonté de vendre du propriétaire.
Alors que les Minoteries du Congo (Minoco), filiale de Seaboard, vont être contraintes d’arrêter leur production pendant plusieurs mois, Somdiaa a investi 27 millions d’euros dans la construction d’un moulin dans le port de Pointe-Noire.
Vendeur de pain chaud à son jeune âge, Mamadou Saliou Diallo est aujourd’hui l’un des hommes les plus riches de Guinée. Le self-made-man est à la tête de la Société nouvelle de commerce (Sonoco) qui regroupe plusieurs sociétés dans des domaines tels que la farine, l’import-export et la construction.
Le Fonds koweïtien va prêter 86 millions d’euros au gouvernement tunisien pour financer un projet de réhabilitation de routes rurales. Objectif : accroître la production agricole et les revenus des agriculteurs pour réduire les migrations vers les villes.
L’homme d’affaires sénégalais d’origine libanaise, Youssef Omaïs, 64 ans, a réussi à hisser Patisen, qu’il a fondé en 1981, au rang de leader de l’industrie alimentaire au pays de la Teranga.
Avec un soutien de la Banque mondiale de 87,5 millions d’euros, le gouvernement tunisien a lancé une réforme de son système de gestion des forêts. Objectif : mieux valoriser les ressources forestières et accroître la valeur ajoutée du secteur.
Le directeur général du géant du cacao Cargill West Africa a choisi Jeune Afrique pour évoquer l’avenir de la filière, dont l’image est ternie par différents scandales.