De nouvelles marques africaines gourmandes font irruption sur le marché français. La recette ? De bons produits, un packaging soigné et la volonté de s’éloigner des clichés exotiques.
Des appels d’offres ont été lancés pour les actifs de Saf Cacao, notamment pour son usine de transformation Choco Ivoire, après la liquidation du quatrième exportateur ivoirien de cacao, prononcée le 18 juillet par le tribunal de Sassandra.
Après plusieurs années de crise, la filière de l’arachide connaît un nouvel essor au Sénégal. Une dynamique favorisée par l’État à travers la recherche de variétés résistantes et la suppression de taxes à l’exportation. Résultat : l’arachide est aujourd’hui le quatrième produit d’exportation du pays et le secteur occupe au moins 4 millions de Sénégalais.
Le conseil Café Cacao et le Ghana Cocoa Board ont lancé conjointement un vaste programme de lutte contre le swollen shoot, une maladie virale incurable qui fait des ravages dans les plantations de cacao.
Lors de son passage par l’incubateur La Fabrique l’entreprise ouagalaise Agro Deo Gracias, initialement fondée pour commercialiser des boissons (produits laitiers, eau en sachet, jus…), a revu sa stratégie marketing et s’est réorganisée autour des seuls jus de fruits de saison, 100 % naturels.
Avec le poivre sauvage du Kivu, région dont est originaire sa fondatrice, la PME a séduit les chefs bruxellois. Et ses pépites n’ont pas fini de faire parler d’elles.
Dix ans après avoir racheté une concession d’Unilever dans le nord-ouest du pays et investi dans de nouvelles plantations, la société congolaise voit décoller sa production d’huile brute.
Quatre mois après le lancement de la campagne de boycott qui a visé trois marques au Maroc, Centrale Danone s’apprête à vendre son lait pasteurisé sans faire le moindre gain, dès septembre prochain.
Issad Rebrab, président du groupe Cevital et Redha Kouninef, actionnaire majoritaire de KouGC ont tous les deux investi dans la production d’huile. Le bras de fer est engagé et pour le moment, c’est le second qui a une longueur d’avance.
Si la production camerounaise de cacao a progressé de 9,4 % par rapport à la campagne précédente – essentiellement grâce à une meilleure surveillance des stocks au port de Douala, qui limite la fraude – une partie des stocks restent bloquée dans les régions anglophones frappées par la crise.
Le producteur de cigares Habanos Maroc a réussi sa première récolte de tabac et démarre la commercialisation de ses produits destinés essentiellement à l’export vers le continent.
Au Burkina, FasoPro, qui commercialise criquets et chenilles cuisinés, est aujourd’hui reconnue comme l’une des start-up les plus florissantes et les plus primées du pays. L’assurance et la démarche marketing de son fondateur y sont pour beaucoup.
Malgré l’accord de libre-échange opérationnel depuis 2006 entre les deux pays, aucun cadre réglementaire ne régissait jusque-là l’importation de volailles américaines au Maroc. Une lacune désormais corrigée, même si cette nouvelle concurrence potentielle inquiète peu les producteurs locaux.
Passé sous pavillon chinois, le géant des semences et pesticides mise sur la recherche pour se démarquer de la concurrence sur un marché encore naissant.
L’acquisition par ChemChina de Syngenta pour 44 milliards de dollars, finalisée en juin 2017, est la plus importante opération chinoise jamais réalisée à l’étranger. Objectif de cette emplette coordonnée par Pékin : faire entrer la Chine dans la cour des grands en matière de semences agricoles et de pesticides, un secteur crucial où elle était quasi absente.
La réussite éclatante de la filiale du groupe singapourien Olam est celle de son directeur général. Grand architecte logistique du pays, il suscite l’admiration autant que la jalousie et les critiques.
Ingénieur mécanique formé à l’université fédérale de Rio de Janeiro, ce Brésilien vient d’être nommé à la tête de la zone Afrique chez le géant brassicole. Il remplace ainsi Ricardo Tadeu, nommé directeur des ventes du groupe. Ex-Pepsico, il a intégré la filiale Ambev en 2004 avant de poursuivre chez Anheuser-Busch InBev en 2013.
Implantée depuis plus de cinquante ans sur le continent, la marque française La Vache qui rit a su se rendre indispensable grâce à un produit nourrissant, facile à conserver et peu cher. La love story n’est pas qu’une affaire de goût.
Chute des prix, demande en baisse, le secteur de la noix de cajou fait face à des difficultés sans précédent. Devant le désarroi des producteurs, les solutions peinent à émerger.
Une production céréalière en hausse de 7,3 % et des rendements qui bondissent de 27 % : lors de sa dernière sortie médiatique, le ministre marocain de l’Agriculture s’est montré enchanté des résultats de la campagne agricole 2017-2018.
Améliorer les rendements agricoles, suivre la désertification et former les ingénieurs au big data : ce sont les objectifs du projet pilote signé jeudi entre le gouvernement tunisien, la Corée du Sud et la Banque africaine de développement. Fer de lance du dispositif : trois drones qui survoleront la région de Sidi-Bouzid.
Il est courant d’expliquer les piètres performances de l’agriculture africaine par les faibles doses d’engrais administrées aux terres cultivées. Mais la qualité des sols – souvent très dégradés – est aussi un facteur à prendre en compte.
L’Union européenne et le Maroc ont paraphé ce mardi un nouvel accord de pêche valable pour les quatre prochaines années, qui inclut explicitement les eaux adjacentes au Sahara occidental.
Pour les industriels laitiers tunisiens, la politique publique de fixation des prix du lait à un niveau très bas – quitte à le subventionner via la Caisse générale de compensation (CGC), comme c’est le cas depuis quelques jours – est néfaste pour toute la filière.
« Vous voulez voir à quoi ressemblent des milliards de dollars en gestation? » P.J. Okocha, jean et baskets aux pieds, s’engouffre dans une petite maison moderne perdue dans la campagne d’Abeokuta, dans le sud du Nigeria.
Sur la base des « perspectives agricoles 2018-2027 » publiées par la FAO et l’OCDE début juillet, les pays du Maghreb devraient cesser d’accorder la priorité aux céréales, ce qui permettrait des améliorations pour les comptes publics, les agriculteurs, la planète et la santé publique.
Les spécialistes l’appellent « Ébola du manioc » : l’Afrique de l’Ouest cherche la parade à un virus qui touche cette plante très consommée sur son sol et qui menace la sécurité alimentaire de la région, où les besoins en nourriture ne font que croître sous la pression démographique.
La chute des cours mondiaux et la spéculation avaient plongé la filière dans la crise. Mais, grâce à une meilleure gouvernance, la fève retrouve peu à peu sa vigueur.
Le négociant entre de plain-pied dans l’industrie forestière en reprenant deux filiales du groupe français Rougier, actuellement en redressement judiciaire.