Vendeur de pain chaud à son jeune âge, Mamadou Saliou Diallo est aujourd’hui l’un des hommes les plus riches de Guinée. Le self-made-man est à la tête de la Société nouvelle de commerce (Sonoco) qui regroupe plusieurs sociétés dans des domaines tels que la farine, l’import-export et la construction.
Le Fonds koweïtien va prêter 86 millions d’euros au gouvernement tunisien pour financer un projet de réhabilitation de routes rurales. Objectif : accroître la production agricole et les revenus des agriculteurs pour réduire les migrations vers les villes.
L’homme d’affaires sénégalais d’origine libanaise, Youssef Omaïs, 64 ans, a réussi à hisser Patisen, qu’il a fondé en 1981, au rang de leader de l’industrie alimentaire au pays de la Teranga.
Avec un soutien de la Banque mondiale de 87,5 millions d’euros, le gouvernement tunisien a lancé une réforme de son système de gestion des forêts. Objectif : mieux valoriser les ressources forestières et accroître la valeur ajoutée du secteur.
Le directeur général du géant du cacao Cargill West Africa a choisi Jeune Afrique pour évoquer l’avenir de la filière, dont l’image est ternie par différents scandales.
Partie d’un simple potager familial, la société Eden Tree est devenue en vingt ans le leader de la distribution de fruits et légumes prêts à l’emploi, en ciblant les classes moyennes ghanéennes.
Pour Jean-Michel Severino, l’industrie agroalimentaire africaine va devenir non seulement un puissant acteur du développement local et de la création de liens entre urbains et ruraux sur le continent même, mais également un acteur déterminant dans la constitution des futurs équilibres alimentaires mondiaux.
La start-up tunisienne créée en 2011 et spécialisée dans la biotechnologie entre en activité ce jeudi. Le procédé d’extraction utilisé, au CO2 supercritique, est une première en Tunisie.
Le virage opéré depuis la prise de participation de Wilmar a fait grimper les revenus et les marges du premier groupe chérifien du secteur. Son chiffre d’affaires pourrait tutoyer le milliard d’euros dans un avenir proche.
Neuf villages congolais ont saisi le mécanisme de plaintes de la DEG, la banque de développement allemande qui a prêté des fonds à Feronia pour développer sa production d’huile de palme, suite à un litige foncier qui dure depuis la période coloniale. L’objectif : forcer les bailleurs à intervenir. Et faire jurisprudence.
Prime Group, le fonds d’investissements retenu par le liquidateur pour reprendre les actifs de Saf Cacao, n’a pas versé les 40 milliards de francs CFA nécessaires pour finaliser la transaction.
Le groupe français Bel, qui commercialise notamment la célèbre Vache qui rit, a publié le 6 novembre des résultats en recul, notamment dans la zone Moyen-Orient – Afrique. En cause, une dépréciation des devises par rapport à l’euro et le prix élevé des matières premières.
Le durcissement des conditions d’accès au crédit bancaire pourrait conduire certains négociants locaux à faire défaut sur leurs contrats d’exportation, faisant planer le risque d’une crise sur la filière cacao.
Pour renforcer et moderniser les compétences des agricultrices togolaises, Brigitte Acakpo, l’une des femmes de ce secteur les plus influentes du pays, a créé en 2016 le Consortium Femmes REDD+ Togo, qui réunit 62 ONG du secteur.
Un conflit social sur la principale plantation gabonaise de palmiers à huile du géant singapourien a pris ces derniers jours une tournure violente. Plusieurs salariés ont été interpellés.
Mohammed VI veut favoriser l’émergence d’une classe moyenne agricole, facteur d’équilibre socio-économique dans le monde rural. Mais des obstacles demeurent.
Le cabinet FIDECA, chargé de la liquidation de Saf Cacao, quatrième exportateur ivoirien de cacao mis en liquidation judiciaire en juillet 2018, a reçu deux offres. L’une d’Idex, société proche des anciens dirgeants, l’autre de Prime Group, un fonds d’investissements basé à Hong Kong.
Les résultats du troisième trimestre de Danone révèlent que le chiffre d’affaires du groupe au Maroc a reculé de 35 % entre début juillet et fin septembre 2018, après une chute de 40 % au deuxième trimestre.
Investissements records, conquête de nouveaux marchés, élargissement de l’offre, Roland Pirmez, président de la zone Afrique, Moyen-Orient et Europe de l’Est de Heineken analyse le passage à l’offensive du brasseur amstellodamois sur le continent et répond aux critiques de ses détracteurs.
Grâce à l’entreprise publique, la production de coton affiche une hausse à deux chiffres, au point que le pays a récemment regagné sa place de leader sur le continent. Reste désormais à inscrire ces bons résultats dans la durée.
Le Conseil café cacao (CCC), l’organe de régulation de la filière café cacao annoncera le 1er octobre le prix champ du kilogramme au paysan pour la grande campagne de commercialisation 2018-2019.
La société d’investissement DPI vient d’annoncer une prise de participation majoritaire dans CMPG, le leader marocain des systèmes d’irrigation, pour 100 millions de dollars. Il s’agit de la plus importante opération de capital-investissement annoncée dans le royaume en 2018.
La société des Eaux minérales d’Oulmès affiche un recul de ses ventes de 17,8 % au cours des six premiers mois de l’année 2018, d’après les chiffres rendus publics le 20 septembre. Une conséquence de la campagne de boycott entamée en avril contre la filiale du groupe de la famille Bensalah.
Selon une proposition gouvernementale de réforme, le secteur privé n’aurait plus de représentant au sein de l’organe de direction du Conseil café-cacao (CCC), jugé trop divisé et s’opposant au rapprochement du système de mise en vente avec le Ghana.
Le pilier de la stratégie africaine du groupe français baisse ses prix pour retrouver sa clientèle. En cas d’échec, son activité dans le royaume chérifien pourrait être menacée.
Si elle venait à se confirmer, la liquidation du négociant pourrait fragiliser le secteur bancaire avec des conséquences importantes pour l’ensemble de l’économie du pays.