Grâce à une hausse de la demande et à des investissements massifs, le secteur a vu émerger des champions nationaux qui doivent développer leurs circuits de distribution.
Pour le patron-fondateur de l’un des leaders algériens du jus de fruit, les restrictions à l’importation ont des effets néfastes sur l’activité économique nationale.
Pour concurrencer les géants Barry Callebaut et Cargill, le magnat ivoirien investit plus de 136 millions d’euros dans deux unités de traitement de la fève, à San Pedro et Kribi.
Développer des financements agricoles inédits, mieux accompagner les petits exploitants, s’appuyer sur des technologies innovantes… Six experts présentent les solutions qui permettront au secteur de s’épanouir.
Premier exportateur de bétail de la sous-région avec une viande réputée excellente, le pays mise sur l’ouverture d’abattoirs et d’unités de transformation pour doper la filière.
Contrôlant 60 % de la production de fèves de cacao au niveau mondial, les deux pays ont conçu une stratégie commune de mise en marché afin d’influencer les cours internationaux. Les deux économies vont également rapprocher leur politique de soutien au secteur avec la mise en place d’un prix plancher unique pour les cultivateurs dès septembre 2018
Le gouvernement ivoirien vient de lancer un stratégie ambitieuse, destinée à protéger les forêts, dont la surface a été divisée par 3 en 50 ans. Un premier objectif : lever 616 milliards F CFA sur dix ans pour financer le plan national de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts.
Au Bénin, la production de coton a atteint en 2017-2018 son plus haut niveau jamais enregistré. Le gouvernement se félicite de la « renaissance de la filière ».
Grâce à un prêt de 30 millions de dollars auprès d’EximBank of India, Yamoussoukro pense amener la production nationale de riz à 1,96 million de tonnes en 2020. Une telle production serait synonyme d’autosuffisance, un objectif initialement fixé à 2016. Encore faut-il assurer la compétitivité de la production locale face aux importations.
L’arachide constitue une filière essentielle à l’économie sénégalaise. Pourtant, le modèle actuel présente des faiblesses importantes pour les industriels locaux. Quelles solutions pour y remédier ?
Si le bilan du volet commercialisation de la campagne arachidière 2017-2018 reste mitigé, il est en bonne partie dû aux difficultés des deux principaux transformateurs de la filière.
La Banque islamique de développement, la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal, la Banque nationale de développement économique et l’Association internationale de développement (IDA), filiale de la Banque mondiale, sont particulièrement actives dans le secteur.
Près de 2 000 ouvriers de Centrale Danone ont protesté mardi devant le Parlement marocain. Ils s’alarment des conséquences de ce mouvement sur leurs postes et toute l’économie.
Pour combler le déficit de production de riz, aliment de base dans de nombreux pays africains, le continent en importe en quantité. Mais pas les 24 millions de tonnes annoncées par erreur fin mai.
Fiscalité élevée, qualité dégradée… Premier exportateur mondial depuis deux ans, la Côte d’Ivoire peine cette année à vendre sa production d’anacarde. Pour le gouvernement, la piste de la transformation locale s’impose, mais celle-ci n’en est qu’à ses balbutiements.
« Inquiétant », « irrationnel », « inédit ». Le patronat marocain est sous le choc devant l’incroyable « succès populaire » du boycott qui frappe actuellement les marques Sidi Ali (eau), Afriquia (stations-service) et Centrale Danone (lait).
La dynamique de croissance du géant singapourien s’explique, selon le directeur exécutif et directeur de l’exploitation d’Olam, par sa volonté constante de diversification.
Après avoir conquis les marchés ouest-africains, cette société spécialiste des semences améliorées met le cap sur le Vieux Continent. Première étape : un accord avec l’italien PlanBio.
En baisse de 17,26% par rapport à la précédente, la production commercialisée durant la campagne 2016-2017 s’établit à 20 270 tonnes. Selon le Conseil professionnel du cacao et du café (CICC), elle pâtit notamment de l’absence d’investissements et d’un système de commercialisation qui décourage le producteur.
Longtemps en difficulté malgré un projet plein de promesses, le groupe canadien arrivé dans le pays en 2009 devrait réaliser ses premiers bénéfices cette année.
Même avec une superficie cultivée réduite, la récolte de céréales dans les champs marocains devrait frôler les 100 millions de quintaux cette année, soit bien plus que les prévisions du projet de budget. Conséquence : le taux de croissance devrait être supérieur aux 3,2 % attendus.
Des chercheurs africains du West African Virus Epidemiology for root and tuber crops (Wave) ont mis en garde le 12 avril dernier à Abidjan contre les ravages possibles de la « striure brune du manioc », alors que la production et la consommation du tubercule n’a jamais été aussi importante sur le continent. Décryptages de Philippe Vernier, agronome du Cirad.
Le premier, Guillaume Sarra développe de grandes ambitions dans la production de vin au Cameroun. Mais le second, Bernard Folou, détenteur de l’unique productrice locale de vin, était là avant lui et détient un véritable empire.
Les acteurs de la filière lait ont promis jeudi de ne pas en bloquer la commercialisation avant la fin du Ramadan, période durant laquelle il est particulièrement consommé. Jusqu’ici, les représentants de l’Utica (patronat) et de l’Utap (centrale agricole) menaçaient de ne plus distribuer de lait demi-écrémé dès le 23 avril.