L’entrepreneur sénégalais vient de redémarrer les ex-Moulins Sentenac, rachetés en 2015. Une usine ultramoderne avec laquelle il se projette en Angola et au-delà, tandis que la concurrence s’intensifie à domicile.
Depuis dix ans, l’entreprise détenue à 95 % par l’État marocain s’étend sur le continent et ne semble pas avoir de concurrents. Jeune Afrique a mené l’enquête sur la stratégie de cette société hors norme, première exportatrice de minerais de phosphate dans le monde.
Lancé il y a tout juste deux ans, OCP Africa, la division Afrique du groupe, connaît déjà son deuxième PDG en la personne de Karim Lotfi Senhadji, 46 ans.
D’une capacité annuelle de 5 500 tonnes, l’unité de la zone industrielle de Bonabéri, qui a coûté 2,7 milliards de FCFA, a été inaugurée le 12 avril. Elle a vocation à approvisionner le marché de la Cemac en produits Nido et Nido Forti Choco de Nestlé.
Le Conseil européen s’est déclaré favorable à un nouvel accord de pêche avec le Maroc incluant le Sahara occidental « sous conditions ». L’accord actuel, qui court jusqu’en juillet, a été frappé en février par une décision de la Cour de justice européenne excluant ce territoire. Les discussions doivent démarrer dans les jours qui viennent.
Pour Gabriel Fal, l’Afrique du Sud est le seul pays du continent à avoir réussi sa réforme agraire. Or, des changements sont indispensables pour permettre une utilisation productive des terres.
Commerçant de quartier autodidacte, il est aujourd’hui le PDG d’Oriba Holding, une société qui possède six filiales dans des secteurs divers au Niger. Pétrole, automobile, agroalimentaire, immobilier, matériaux de construction… Depuis dix ans, Issa Baba Ahmed a fait le pari d’investir dans un secteur différent tous les deux ans. Il est aujourd’hui l’un des hommes les plus riches du pays.
Branle-bas de combat des acteurs tunisiens après un article du magazine français « 60 Millions de consommateurs » publié en avril, qui révèle la présence d’un perturbateur endocrinien dans des bouteilles d’huile d’olive biologique produite en Tunisie.
Malgré d’excellents rendements en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, la production de canne souffre d’un marché mondial toujours plus baissier. Les acteurs de la filière cherchent une porte de sortie.
Acteur majeur du négoce de produits agricoles, Phoenix Global DMCC réalise un tiers de ses revenus sur le continent. Le groupe entend désormais se développer au-delà de l’import-export. Interview avec le Directeur général, chargé de la division riz.
Jeune Afrique a rencontré Edward George, directeur de la recherche d’Ecobank, qui nous livre son baromètre sur les cafés africains. Selon lui, marginalisés ces dernières années, ils doivent capitaliser sur les marchés de niche où ils sont solidement implantés.
La chaîne américaine de restauration rapide KFC vient de finaliser un accord d’exploitation de franchise avec le géant sénégalais du poulet Sedima pour l’ouverture de deux restaurants à Dakar dès 2018.
Concurrencée par la contrebande et le détournement des importations destinées à l’agro-industrie, la société Sosucam annonce qu’elle pourrait suspendre sa production au Cameroun, dans un contexte où le prix du sucre sur les marchés mondiaux est en forte baisse.
Axel-Emmanuel Gbaou s’est lancé dans la transformation du chocolat en Côte d’Ivoire. Démarrée il y a deux ans grâce à une campagne de financement participatif, son entreprise peine aujourd’hui à répondre à la demande, en raison du manque de cacao disponible pour les acteurs locaux sur le marché.
C’est un paradoxe de l’économie ivoirienne : le pays est de loin le premier producteur mondial de cacao, avec une part de marché de 41 %, et pourtant, ses habitants ne consomment que très peu de chocolat. La faute à un manque d’habitude et à un niveau de prix très élevé.
L’entreprise Sania et la Société africaine de raffinage en Côte d’Ivoire (Sarci) qui produisent respectivement Dinor et Aya sont les deux grands rivaux du marché de l’huile ivoirienne. Entre démarchage des planteurs pour l’accès aux matières premières et débauchage d’employés qualifiés de la concurrence, tous les coups sont permis pour devenir ou rester le leader.
L’État ivoirien a annoncé le 29 mars avoir fixé le prix du kilogramme de fèves de cacao à 700 francs CFA pour la campagne intermédiaire 2017-2018, dans un contexte de hausse des cours internationaux.
Les présidents ivoirien et ghanéen, Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo, ont signé ce lundi la « Déclaration d’Abidjan », par laquelle ils s’engagent à accélérer la mise en œuvre d’une politique commune pour la filière cacaoyère.
Yana Kakar est associée « monde » du cabinet Dalberg Advisors, l’un des leaders du continent en matière de stratégie de conseil avec 8 bureaux en Afrique. Experte dans le financement de l’agriculture, elle a accepté de partager avec nous quelques pistes d’innovations qui pourraient libérer la compétitivité du secteur sur le continent.
La Société financière internationale (IFC) a fait du secteur agricole, l’un de ses principaux piliers d’intervention sur le continent. Directeur régional de l’institution pour l’Afrique subsaharienne, Oumar Seydi répond à Jeune Afrique sur des questions de productivité, de coût des intrants et d’investissements dans le secteur.
Chaque semaine, Jeune Afrique rouvre ses dossiers : un an, deux ans après, où en sont les différents sujets que nous avons traités dans nos colonnes ? Cette semaine, la Société africaine de plantations d’hévéas en Côte d’Ivoire, qui affiche des biens meilleurs résultats en 2017 après des années de difficultés.
Manque de bateaux et de magasins de stockage, difficultés administratives… À ces explications avancées par le Conseil café-cacao pour justifier les longues files de camions chargés de café devant le port d’Abidjan, les professionnels du secteur en ajoutent d’autres.
Alpha Condé en a fait l’un de ses chantiers prioritaires : développer la culture de café et d’anacarde. L’objectif est à la fois social – développer un secteur à fort besoin de main-d’oeuvre – et économique – faire rentrer des devises dans les caisses de l’État.
Avocats, médecins ou fonctionnaires la semaine, chefs d’exploitation le week-end… Enquête sur la double vie active de ces néoentrepreneurs qui font des affaires à la ferme.
L’entreprise ivoirienne, MonChoco, valorise les richesses et matières premières du pays. De la fève au fondant, ce chocolat est à connaître… et à déguster sans modération.
Placée en redressement judiciaire le 12 mars, Rougier Afrique international, la filiale africaine du groupe qui compte près de 3 000 salariés sur le continent, a désormais douze mois devant elle pour se « restructurer ». Si le français incrimine l’engorgement du port de Douala pour expliquer ses déboires, il est aussi malmené depuis longtemps par la concurrence asiatique et paie une stratégie risquée.