Le Congolais Jean-François Mombia Atuku n’a pas fini de guerroyer contre les entorses aux droits de l’homme en RDC. Le fondateur du Réseau d’information et d’appui aux ONG (RIAO-RDC), militant de longue date exilé à Dakar depuis 2014, vient de boucler deux semaines d’intense lobbying auprès d’institutions internationales et de banques de développement pour protéger les populations pygmées.
Lors du 11e Sommet de l’Organisation mondiale du commerce, l’un des seuls accords attendus devrait porter sur l’interdiction des subventions pour les navires ayant été impliqués dans des activités de pêche illégale. Par la voix du Sénégal, les PMA plaideront pour un texte plus ambitieux, prenant en compte les spécificités de la pêche artisanale vivrière.
Yves Koné, Malick Tohé, Lionel Soulard et Françoise Mariame Koné Bédié font tous partie des institutions relatives à la production, la récolte, la vente ou au contrôle de la filière cacao en Côte d’Ivoire.
Alors que s’est ouverte la campagne de commercialisation du cacao, la Côte d’Ivoire fait face à l’effondrement des cours en restructurant la filière et en luttant contre l’exportation clandestine vers le voisin et concurrent ghanéen.
Les exportations de biens de l’UEMOA ont diminué de 9,4% en 2016, à cause du repli des ventes de cacao et de de pétrole. Avec un déficit extérieur de 6% du PIB, l’UEMOA doit faire face à des « goulots d’étranglements » qui limite son offre de biens à forte valeur ajoutée.
Séduit par le discours proentreprise de l’État de Kaduna, le géant singapourien a décidé d’investir dans des usines de production de poussins et d’aliments pour animaux.
L’utilisation d’outils connectés, l’irrigation souterraine en goutte-à-goutte et le renouvellement des plantations d’oliviers pourrait permettre de doubler la production d’huile d’olive tunisienne et d’assurer une meilleure régularité des récoltes, alors que le pays est déjà le deuxième exportateur au niveau mondial, derrière l’Espagne.
Certains exportateurs de cacao en Côte d’Ivoire refusent d’acheter en avance des fèves dans les régions frontalières au Ghana, car la contrebande rend ces opérations non viables, rapporte Bloomberg.
Face aux investissements de ses concurrents, le patron de Sadipin lance sa contre-offensive. Et poursuit tous azimuts la diversification de son groupe.
Dans le nord du pays, 3 000 bêtes sont déjà mortes du virus. Les autorités ont interdit la commercialisation et la consommation de viande de porc dans cette région.
Le fabricant de l’emblématique Vache qui rit a développé un programme dédié aux vendeurs du secteur informel, leur proposant couverture santé et formation professionnelle en échange d’un certain niveau de vente. Une initiative économique autant que sociale, qui vient de recevoir le soutien de la Société financière internationale.
Le Ghana va maintenir inchangé le prix du cacao pour ses planteurs pour la saison 2017-2018, a annoncé vendredi le ministre ghanéen de l’agriculture. Cette décision risque d’alimenter la contrebande de fèves depuis la Côte d’Ivoire, en raison de l’important différentiel de prix entre les deux pays limitrophes.
Confrontée à un recul de la demande en Europe et aux États-Unis, la multinationale cotée à Oslo part à la conquête des marchés africains. En fournissant les gros producteurs, mais pas seulement…
Avec la disparition depuis le 30 septembre des quotas sur la production et l’exportation du sucre, l’Union européenne, jusque-là importatrice, va devenir exportatrice. Les producteurs africains, déjà confrontés à des cours particulièrement bas, vont devoir faire face à cette nouvelle concurrence.
L’État ivoirien a annoncé ce 1er octobre avoir fixé le prix du kilogramme de fèves de cacao à 700 francs CFA pour la saison 2017-2018. L’annonce a été retardée de quelques jours pour permettre au président ivoirien de négocier avec son homologue ghanéen au sujet d’une éventuelle réduction de l’écart de prix des fèves entre les deux pays.
Troisième producteur africain de café derrière l’Éthiopie et l’Ouganda, la Côte d’Ivoire est confrontée à une chute importante de sa production. le gouvernement est décidé à réagir pour relancer la filière.
Pour Joseph Owona Kono, le rôle des petits exploitations agricoles dans la résolution des défis auxquels le continent fait face est largement sous-estimé.
La récolte de cacao de la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a grimpé de 28,5% sur la campagne 2016-2017 pour s’établir à 2,015 millions de tonnes, a indiqué vendredi le Conseil Café Cacao (CCC), organisme ivoirien de régulation du secteur.
Le Conseil Café Cacao (CCC) devrait fixer le prix bord champ du kilogramme de fèves brunes dans une fourchette comprise entre 750 et 800 francs CFA, rapporte Reuters.
Gingembre, bissap, bouye, tamarin… Pour l’ancienne employée de banque Ma Rouckya Bachir, les plantes sahéliennes méritent qu’on s’y intéresse d’un peu plus près. Elle espère pouvoir faire passer sa production, encore artisanale, au stade semi-industriel courant 2018.
Après la retentissante affaire d’usurpation de son label par le géant indien Welspun, le pays a durci les procédures de certification et tente de relancer sa production.
Changement d’époque ? Alors que ce poids lourd de la production bananière en Afrique est réputé inaccessible, le petit-fils du fondateur de la Compagnie Fruitière a accepté de se confier à Jeune Afrique. Patron du groupe depuis deux ans, il défend une stratégie plus équitable.
Les fondations Rockefeller et Bill & Melinda Gates ainsi que l’Agence des États Unis pour le développement (USAID) ont lancé un partenariat stratégique pour la transformation de l’agriculture en Afrique subsaharienne. Cette initiative, dotée d’une enveloppe de 280 millions de dollars, vise à doper les revenus d’au moins 30 millions de petits exploitants et améliorer la sécurité alimentaire dans onze pays.
L’ONG Mighty Earth accuse les principaux négociants de cacao et les grands chocolatiers de complicité dans la déforestation ivoirienne : selon elle, ces derniers ferment les yeux sur les conditions de culture des fèves.