Selon nos informations, le fondateur du leader sénégalais de l’aviculture, Babacar Ngom, envisage de céder le contrôle de son groupe à l’américain Seaboard, géant de la minoterie en Afrique. Un mouvement pour sortir ce fleuron ouest-africain de l’agro-alimentaire d’une mauvaise passe.
Six ans après avoir été visée par une campagne hostile sur les réseaux sociaux, la société Les Eaux minérales d’Oulmès, filiale du géant marocain Holmarcom, dirigé par Mohamed Hassan Bensalah, se retrouve malgré elle au cœur d’une polémique.
Après une année où les cours mondiaux ont atteint des sommets, le kilo a été fixé à 1 800 francs CFA (2,7 euros), un montant record accueilli de manière mitigée par certains producteurs.
Via sa filiale Teralys, le fonds d’investissement s’apprête à racheter le fabricant italien de pâte à tartiner Nutkao, implanté en Europe, aux États-Unis et au Ghana. Une opération qui confirme son appétit pour l’agrobusiness.
À la faveur d’une décision du producteur américain Mosaic, le géant marocain des phosphates entrevoit une détente sur l’imposition de droits de douane à ses exportations.
Le Ghana a décidé d’augmenter de 45 % le prix des fèves, une façon d’inciter les agriculteurs à investir dans leurs exploitations, ce qui pourrait atténuer la pénurie de l’offre mondiale.
En visite au Nigeria, le milliardaire et fondateur de Microsoft a vanté le recours aux organismes génétiquement modifiés pour résoudre la crise alimentaire actuelle et a répondu à ceux qui s’inquiètent des risques liés aux aliments issus des semences de nouvelle génération.
La France enregistre une récolte « catastrophique » de blé en 2024, en raison des fortes pluies. Ses capacités de vente au Maroc, à l’Algérie et à la Tunisie, ses clients traditionnels, sont donc très diminuées.
Rita Maria Zniber initie d’importants changements au sein du board de son groupe et s’entoure de nouveaux profils. Parmi eux, une ancienne cadre du géant OCP et une ex-haut cadre de Saham Finances. Une condition sine qua non pour mener à bien le projet d’ouverture de capital de son holding.
L’exploitation du kévazingo suspendue depuis 2018 par souci de préservation environnementale est relancée pour « stimuler le développement des régions forestières ».
Deuxième producteur mondial de gomme d’acacia, le Tchad bénéficie de la hausse des cours, liée à la guerre au Soudan voisin. Mais pour satisfaire la demande mondiale de cette matière première essentielle pour les industries agroalimentaire et pharmaceutique, il doit se donner les moyens d’accroître ses récoltes.
Face à l’augmentation du trafic illégal de cacao ivoirien vers la Guinée et le Liberia, la Côte d’Ivoire a décidé de s’attaquer directement aux contrebandiers pour mettre fin à ces pratiques.
Le Cocobod, régulateur de la filière cacao au Ghana, a décidé de ne pas recourir à une facilité de prêt pour la prochaine campagne agricole. Objectif escompté : réaliser une économie de 150 millions de dollars en paiement d’intérêts.
Dans un continent en pleine mutation, il est impératif de redéfinir les méthodes agricoles et d’améliorer les rendements tout en prenant en compte les défis climatiques. Dans ce domaine, trois jeunes pousses se démarquent en proposant des services qui vont de l’épandage par drone à la fourniture d’images satellites des terres. Jeune Afrique est allé à leur rencontre.
En attendant un prêt de 200 millions d’euros signé avec IFC pour l’achat et l’exportation de fèves de cacao traçables en Côte d’Ivoire, le négociant est lancé dans une course à la diversification de ses chaînes d’approvisionnement en fèves de cacao.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Cheville ouvrière du géant marocain des phosphates dans le domaine agricole, l’ingénieur à la tête du département « agribusiness et solutions durables » d’une filiale dédiée à l’innovation et la sécurité alimentaire est convaincu que la solution pour y parvenir viendra du continent. Et s’attache désormais à le démontrer à travers des projets pionniers, notamment en Côte d’Ivoire.
Après avoir cédé aux Saoudiens plus de 35 % des parts de sa division « Olam Agri » en 2022, Olam Group envisage désormais de leur vendre la totalité de cette entreprise valorisée à 3,5 milliards de dollars.
Présente sur un marché de niche, l’épicerie française Racines commercialise depuis trois décennies des produits typiques du continent. Pour mieux toucher la diaspora, son cœur de cible, elle a bâti des partenariats avec de grandes enseignes, comme Biocoop et CFAO.
Après avoir suspendu les exportations de certains produits, dont le sucre, pendant deux ans, le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé leur reprise. Une mesure primordiale pour les acteurs de l’agro-industrie.
Alice Riouall est à la tête de Mango So, société spécialisée dans la commercialisation de mangues séchées depuis 2000. Sans aucun diplôme, la quinquagénaire est parvenue à placer ses produits sur les étals de grandes enseignes alimentaires, telles Carrefour et Aldi en Allemagne.
Des tonnes de cacao n’en finissent pas de disparaître, alors que la Côte d’Ivoire fait déjà face à une baisse des récoltes. Entre spéculation et trafic illicite, le régulateur de la profession tente de panser les plaies.
Avec l’inauguration de nouvelles usines de transformation de noix de cajou, la Côte d’Ivoire entend gravir les échelons sur la scène agricole mondiale.
Premier pays producteur mondial de noix brutes, la Côte d’Ivoire peine à transformer ses amandes de cajou. Face à ces difficultés, le président ivoirien a mis fin aux fonctions du président du Conseil du coton et de l’anacarde sur fond de mauvaise gestion épinglée dans un audit de l’IGE.
Présent dans un projet de production d’ammoniac au nord-est de l’Égypte, le géant norvégien des énergies renouvelable Scatec vient de signer un contrat prévoyant la vente d’ammoniac vert à son compatriote Yara, spécialiste des engrais.
Avec Kakao Mundo, Sébastien et Jonathan Ayimambenwe se sont lancé le pari de produire du chocolat au Gabon. Entre Lille et Libreville, les deux frères ne cessent de participer à des rencontres économiques pour vendre leur concept.
Mises en vente en avril 2023, les quatre filiales africaines de l’activité minotière du groupe Castel n’ont toujours pas été cédées. L’opération se révèle plus compliquée que prévu, notamment, en raison de l’activisme des États concernés.
Après une campagne cotonnière 2023-2024 décevante, les perspectives pour la prochaine sont prometteuses en Afrique de l’Ouest. Explication en quelques chiffres.
Prix du robusta multiplié par trois en deux ans, la tonne de cacao à plus de 10 000 dollars… Au-delà des challenges immédiats qu’elle pose sur le continent, l’envolée des prix des matières premières pourra-t-elle être source d’opportunités pour l’industrie agroalimentaire ?