Faute d’approvisionnement, l’usine du groupe, premier acheteur du pays, est arrêtée. Pourtant, les autorités affirment que la hausse de la production met l’autosuffisance à portée de main.
L’une des priorités du gouvernement est de redynamiser les filières agricoles, qui, contrairement à celles des mines, redistribuent énormément et font vivre 80 % de la population du pays.
La marque du magnat Nana Bouba Djoda a su s’imposer sur un marché de l’eau embouteillée très concurrentiel. Parmi ses coups d’éclat : un contrat de sponsoring avec la Fecafoot.
Les remboursements des souscripteurs lésés de l’agrobusiness, qui auraient dû commencer le 28 février, ont finalement été reportés au 15 mars, a annoncé mercredi le ministre de l’Économie, Adama Koné.
Les sommes investies par plusieurs États africains pour ériger bien haut leurs couleurs tous les ans au Salon international de l’agriculture donnent lieu à divers contrats et partenariats. Plutôt une bonne affaire, ont plaidé – chiffres à l’appui – plusieurs représentants du continent en marge de la 54e édition de l’événement.
La pression du Conseil café-cacao (CCC) sur les acheteurs et exportateurs de la filière monte d’un cran : l’un d’eux, Ali Darwiche, est poursuivi pour des arriérés de paiement à plusieurs cacaoculteurs dans le département d’Akoupé, indique la plainte du CCC consultée par Jeune Afrique. Il est depuis maintenu en détention.
La société sénégalaise a produit l’année dernière 4 000 tonnes de coton de moins qu’en 2015. La détérioration du prix de la fibre et une mauvaise pluviométrie sont les raisons principales de ce mauvais résultat.
Face à l’effondrement de la monnaie nigériane, la filiale du britannique Diageo réduit ses importations pour limiter ses pertes. Mais son patron assure que le marché reste très prometteur.
Le groupe espagnol Equatorial Coca-Cola Bottling Company (ECCBC) est peu connu en Afrique. Pourtant, il tient, derrière Coca-Cola Beverages Africa (CCBA) et Castel, la place de troisième embouteilleur africain du groupe Coca-Cola.
Entre provocations et coups d’éclat, le bras de fer se durcit entre les deux géants. S’ils restent partenaires, la stratégie d’expansion et la soif d’indépendance du français sur le continent irritent son allié américain.
Évoqué depuis la fin de l’année dernière, le départ de Tarik Choho d’OCP Africa se concrétise selon les informations de « Jeune Afrique Business+ », la nouvelle plateforme d’informations professionnelles à destination des décideurs et investisseurs en Afrique.
Ex-candidat à la présidentielle béninoise, l’homme d’affaires, présenté comme la deuxième fortune du pays, se dit victime d’une guerre d’usure. Il cherche à transférer ses activités à l’étranger.
Le gouvernement a annoncé que 13 000 souscripteurs lésés par des investissements dans des sociétés du secteur de l’agrobusiness s’étaient à ce jour enregistrés en vue du remboursement promis par les autorités.
Après avoir cédé cette branche de sa filiale gabonaise à Olam, le groupe belge s’apprête à effectuer un retrait similaire avec son entité nigériane Presco. Objectif : s’engager davantage dans l’hévéa.
La société agroalimentaire du Cameroun, Mukete Estates Limited, fait partie des exploitations qui tournent le mieux dans le pays. Cacao, ananas, huile de palme… L’entreprise se diversifie pour conquérir de nouveaux marchés.
Installée à Bamendzi, dans la banlieue de Bafoussam, la Société des provenderies du Cameroun (SPC) produit chaque année 80 000 tonnes d’aliments et concentrés divers pour le bétail.
Richard Pétho pensait avoir trouvé la bonne idée pour développer la filière laitière dans sa région. Mais dix ans après sa création, l’entreprise ne s’est pas développée comme il l’espérait.
Des espaces dédiés à la culture et à l’élevage, des usines de transformation, une centrale électrique, des logements pour les ouvriers… Non loin de Kinshasa, le parc de Bukanga Lonzo prend forme. Dans un pays où 80% des céréales viennent de l’étranger, ce complexe agro-industriel doit aider la RDC à se rapprocher d’un objectif : l’auto-suffisance alimentaire.
Le roi du Maroc est en Zambie dans le cadre de sa tournée en Afrique australe. Sans surprise, au menu : coopération économique et rapprochement politique.
Selon l’AFP, ce vendredi, la police ivoirienne a dispersé à coups de gaz lacrymogène une manifestation de producteurs de cacao organisée pour dénoncer le blocage du système d’achat mis en place par le gouvernement. Ils expliquent ne plus parvenir à écouler leurs récoltes.
L’ONU a prévenu jeudi que l’invasion de chenilles légionnaires qui détruit déjà les plantations de céréales de plusieurs pays d’Afrique australe pourrait rapidement se propager à toute la région, menaçant la sécurité alimentaire et le commerce. L’Afrique de l’Ouest est également exposée.
Alors que les petits investisseurs lésés de l’agrobusiness restent très mobilisés, le gouvernement s’est dit prêt à les rembourser d’ici la fin du mois de février. Pas moins de 66 milliards de francs CFA (100,6 millions d’euros) auraient été investis par 37 000 souscripteurs.
La Banque africaine de développement (BAD) va financer deux projets agricoles en Côte d’Ivoire à hauteur de 108 millions d’euros. Ils doivent permettre de garantir la sécurité alimentaire dans le pays qui importe une bonne partie de ses produits de base, a annoncé ce mercredi le ministère de l’Agriculture.
L’invasion d’une espèce de chenilles légionnaires voraces venues d’Amérique fait l’objet d’une réunion d’urgence sous l’égide de l’ONU mardi à Harare, au Zimbabwe, afin de discuter des mesures à prendre contre cette larve qui a endommagé les cultures céréalières de plusieurs pays d’Afrique et fait craindre des pénuries alimentaires.
Attirés par de juteux profits et des retours sur investissements compris entre 300% et 1 000%, près de 37 000 personnes auraient souscrit à des investissements dans des sociétés de l’agroalimentaire. Problème : les autorités ivoiriennes en soupçonnent aujourd’hui une partie d’avoir organisé une vaste escroquerie. Une grande manifestation des souscripteurs est prévue à Abidjan le 18 février.
Avec d’excellentes prévisions de production mais une consommation en berne, l’or brun a vu son cours dégringoler de 25 %. Une très mauvaise nouvelle pour les pays producteurs.
Sur la foi de prélèvements opérés en 2016, la présence au Ghana de deux espèces de chenilles légionnaires, originaires d’Amérique, a été confirmée par un laboratoire britannique lundi une semaine après que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture s’est alarmée de sa prolifération en Afrique australe.
Sous peine de rompre son partenariat, le royaume appelle l’UE à neutraliser toute instrumentalisation de la question du Sahara dans l’accord agricole signé en 2012 entre le Maroc et l’Union européenne (UE). Un nouvel épisode de tension ?