La radio publique camerounaise a annoncé jeudi qu’un foyer de grippe aviaire H5N1 a été identifié dans une ferme avicole de Yaoundé, tuant près de 15 000 volailles en trois jours.
Fortin Bley est producteur de cacao en Côte d’Ivoire et président de Fairtrade Africa en Afrique de l’Ouest depuis 2015, branche de l’association Fairtrade International qui promeut les labellisations équitables depuis 1997. À l’occasion de la Quinzaine du Commerce Équitable qui a lieu partout en France du 14 au 29 mai 2016, il explique l’impact du commerce équitable sur la production de cacao en Côte d’Ivoire.
Le chiffre d’affaires de l’entreprise tunisienne est en hausse de +10,66 % en 2015, porté par les bons résultats des branches « boissons et jus » ainsi que « fromages » du groupe historiquement présent sur les yaourts et le lait.
En Ouganda beaucoup de femmes cultivent le café, mais peu sont propriétaires de leurs terres et perçoivent directement leurs revenus. Depuis trois ans, certaines, à l’image de Jennifer Waetteka, ont décidé de se soustraire à la loi coutumière et de s’émanciper. À travers le Café des femmes.
Si la société américaine productrice de semences OGM (Organismes génétiquement modifiés) est menacée au Burkina, elle est pressentie au Ghana et au Nigeria. Elle pourrait bénéficier d’ici la fin de l’année d’une réglementation facilitant l’introduction des OGM dans 17 pays ouest-africains.
L’Association internationale de développement (IDA), filiale de la Banque mondiale, a approuvé mardi le financement de 20 millions de dollars dans le cadre d’un programme pluriannuel d’intervention en faveur de la productivité agricole ouest-africaine. Spécifiquement promue cette fois : la filière arachidière sénégalaise.
Le conglomérat familial marocain Palmeraie annonce vouloir engager 3 milliards de dirhams – environ 275 millions d’euros – d’ici 2020 dans l’industrie, l’éducation, les mines et l’agriculture.
Après Kirène, qui développe une usine de jus de fruits à Bonoua, c’est au tour d’un autre leader sénégalais, la Société industrielle moderne des plastiques africains (Simpa), de se déployer en Côte d’Ivoire.
La Minoterie du Faso (Minofa) produit à nouveau de la farine et sera officiellement inaugurée en juin. La reprise de l’ancienne Société nouvelle des Grands Moulins du Burkina (SN GMB) par l’État était intervenue en 2013. Depuis, une partie de l’usine de Banfora a été remise sur pied après sa faillite en 2009.
L’entreprise française et le régulateur ivoirien s’associent pour investir 7,5 milliards de F CFA (11,43 millions d’euros) sur cinq ans pour la promotion de la transparence et la protection de la biodiversité dans la culture du cacao en Côte d’Ivoire.
La filiale sénégalaise du danois Arla Foods a démarré, mardi 17 mai à Dakar, les activités de sa nouvelle unité de conditionnement de lait en poudre. Des sachets qui seront distribués via le réseau de la société sénégalaise agro-industrielle Agroline, avec laquelle Arla Foods avait créé une co-entreprise en août.
En marge de la visite du président François Hollande au Nigeria, le fabricant français de Plumpy’ Nut, la pâte nutritive utilisée pour lutter contre la malnutrition, a annoncé mardi la conclusion d’un accord de production avec Dansa Foods Limited, une des filiales du groupe Dangote.
Trois ans après ses premières plantations à Bocanda, dans le centre-est du pays, la production du belge qui veut devenir « la plus grande plantation de cacao en Côte d’Ivoire » peine à décoller. Si le groupe a vu ses pertes tripler en 2015, ses dirigeants assurent que la méthode et les objectifs poursuivis demeurent pertinents.
Dans le sud-ouest de l’île de São Tomé, la co-entreprise entre l’État santoméen et le groupe luxembourgeois Socfin ressuscite la culture du palmier à l’huile. Face à l’inquiétude légitime des écologistes, qui surveillent de près le développement du projet, la superficie plantée est limitée et les pratiques raisonnées. Objectif : alimenter le marché local et réduire, enfin, les importations.
Poison à retardement ou solution miracle au défi alimentaire ? Peu à peu, le continent succombe aux promesses des organismes génétiquement modifiés. Le résultat d’une bataille silencieuse, menée lentement mais sûrement depuis bientôt vingt ans. Et ce malgré un échec retentissant au Burkina Faso.
Basé à Abidjan, Jean-Paul Sikeli est le secrétaire exécutif de la Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (Copagen), un réseau d’associations, d’organisations non gouvernementales et de syndicats ouest-africains qui défendent une utilisation durable des ressources biologiques africaines et qui s’opposent à l’introduction des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans la sous-région. De passage à Ouagadougou, où il a participé aux « Rencontres internationales des résistances aux OGM » les 22, 23 et 24 avril, il en explique les raisons.
En Afrique la culture des OGM représente déjà quelque 4 millions d’hectares, soit 3% des terres cultivées. Le point en carte sur les législations des pays du continent.
Deux certitudes : les paysans africains ont besoin de semences certifiées de qualité, et le temps presse pour relever le défi alimentaire du continent.
Introduit au début du XIXe siècle en replacement de la canne à sucre, le cacao a fait la fortune de São Tomé-et-Príncipe. En déclin depuis l’indépendance, la principale filière est en plein redémarrage. À la manœuvre, des milliers de petits producteurs et de rares industriels, parmi lesquels Satocao. En moins de cinq ans, le groupe européen a permis à l’archipel de regagner ses lettres de noblesse auprès chocolatiers les plus exigeants.
Déforestation, spoliation des terres, conditions de travail… Le groupe belgo-luxembourgeois, dont l’homme d’affaires français est actionnaire, concentre les critiques sur la gestion de ses plantations.
La Société africaine forestière et agricole du Cameroun (Safacam), la filiale camerounaise de la Société financière des caoutchoucs (Socfin), enregistre un résultat net de 1,8 milliard de F CFA (2,7 millions d’euros) en 2015, selon des résultats rendus publics à la bourse de Douala et confirmés à « Jeune Afrique ».
Dix années de crise politique ont affaibli le secteur, aujourd’hui menacé par la concurrence sud-américaine. Mais des investisseurs guadeloupéens et martiniquais croient dans le potentiel du pays.
L’agriculture africaine n’a pas encore fait sa révolution. Industriels, producteurs et pouvoirs publics vantent l’intérêt des coopératives pour professionnaliser et structurer ce secteur clé, premier créateur d’emplois sur le continent.
L’infrastructure, financée et gérée par la société Laham Industrie S.A., a ouvert ses portes en avril. D’un coût de 4 milliards de F CFA (6,1 millions d’euros), ce projet prévoit à terme une production de 27 600 tonnes de viande par an.
Le producteur de caoutchouc a enregistré en 2015 un résultat net négatif de -3,8 millions d’euros, en très net recul par rapport à la perte de -62 millions d’euros réalisée un an plus tôt. Une performance due en grande partie à la stabilisation de la valeur de ses actifs biologiques, très lourdement impactées en 2014.