Le ministère de l’Agriculture et la Fédération interprofessionnelle des oléagineux ont signé un programme de développement de la filière locale qui prévoit de porter les surfaces de tournesol et de colza au Maroc de 44 000 à 127 000 hectares d’ici à 2020.
Plan pour l’exploitation rationnelle des stocks halieutiques, investissements conséquents du mauricien Ireland Blyth Limited… Bienvenue dans le monde marin du Gabon bleu.
Agrisatch, filiale du béninois CDPA, utilisera les 10 millions d’euros prêtés par Proparco et BIO pour doubler sa production d’oeufs et de viande de volaille.
SNI va céder 27,5% du producteur de sucre marocain Cosumar au géant asiatique Wilmar. Le géant agro-industriel asiatique cherche à se développer dans le sucre et entend utiliser Cosumar comme plateforme pour son développement africain.
Jusqu’ici en situation de force sur le marché local, le groupe spécialisé dans le palmier à huile, l’hévéa et l’élevage entre à la Bourse de Libreville. Mais parallèlement, la concurrence s’annonce.
En reprenant provisoirement en main la gestion de la filière, l’État a remotivé les producteurs et, bien qu’inférieurs aux prévisions, les résultats de la campagne qui s’achève s’avèrent positifs.
À la tête de l’ivoirien Sifca depuis mars 2011, le Français détaille la stratégie de diversification géographique et sectorielle du premier groupe agro-industriel d’Afrique de l’Ouest. Il répond aussi aux critiques formulées à l’encontre d’un de ses produits phares.
L’organisation fin mars à Paris de l’édition 2013 de l’International Rubber Conference a été l’occasion de souligner les grandes tendances actuelles du marché mondial du caoutchouc. L’Afrique ne tire pas suffisamment profit de son potentiel.
Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un prêt sans intérêt de 20 millions de dollars en faveur du Mali pour aider le pays à développer et à améliorer son agriculture.
L’arrivée de négociants chinois sur le marché de l’arachide au Sénégal en change la donne. Si les producteurs tirent leur épingle du jeu, l’hégémonie des huileries locales est, elle, remise en cause.
Du 11 au 13 juin se tiendra le 1er congrès africain de l’huile de palme à l’Hôtel Ivoire, à Abidjan. Quelque 375 invités ont confirmé leur participation. Pas les distributeurs…
Le projet de la société ivoirienne Biokala permettra de produire de l’électricité à partir de troncs et de feuilles de palmiers à huile. Alors qu’il vient d’être enregistré auprès des Nations unies, les financiers se bousculent.
La Société financière international (IFC) chercherait à financer la société agro-industrielle kényane Export Trading Group par le moyen d’un prêt de 70 millions de dollars.
Spécialiste de l’huile de palme, Raymond Batanga participe à la renaissance agricole du géant d’Afrique centrale en tant que directeur opérationnel de Feronia. Pour cela, il replante à tour de bras.
Présent au salon annuel sur les engrais en Afrique organisé par le FMB, le kényan ETG est l’un des exemples de « success stories » africaines dans le secteur agro-industriel. Ashish Lakhotia, directeur général de la branche engrais, a accepté de répondre aux questions de « Jeune Afrique ».
Alors que la productivité agricole de l’Afrique reste à la traîne des autres continents, la Banque mondiale affirme que l’agriculture et l’agro-industrie en Afrique pourraient peser 1 000 milliards de dollars (près de 770 milliards d’euros) d’ici à 2030, contre 313 milliards en 2010.
La précédente campagne cotonnière avait été désastreuse. Celle qui s’achève s’avère excellente. Question de bonne pluviométrie, de climat social apaisé… et d’OGM.
L’accès aux intrants et aux financements pour les petits agriculteurs sont au cœur des discussions de la quatrième édition de la conférence sur les engrais en Afrique (FMB Africa), sponsorisée par l’OCP, géant marocain du secteur.
La Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) annonce avoir donné son accord pour l’opération d’offre publique de vente programmée par Siat-Gabon. Initialement prévue pour fin décembre, celle-ci devrait être lancée prochainement.
Le groupe privé algérien Benamor a acquis 60% du capital d’Eriad Corso, une entreprise publique de transformation de céréales. Il compte investir 100 millions d’euros pour réhabiliter et moderniser les installations.
50% des terres mondiales non cultivées se trouvent en Afrique. Dans une étude, la Banque mondiale estime que le secteur alimentaire pourrait tripler de taille en cas d’engagement ferme du public comme du privé.
Pour son dernier exercice, SIPH, la filiale du groupe Sifca, a présenté un chiffre d’affaires de 358,5 millions d’euros pour son activité caoutchouc. Une baisse de 11%, mais dans un contexte de chute des prix sur ce marché. Le chiffre d’affaires total est pratiquement stable à 419,4 millions d’euros.
À partir du mois d’avril, l’Union européenne impose un seuil maximal de métal lourd dans les fèves de cacao et les produits dérivés. Les pays producteurs, inquiets, réclament un moratoire de cinq ans.
Liberian Palm Development a choisi Afreximbank, la banque d’import-export africaine, comme conseil pour trouver un investissement de 140 millions de dollars qui doit servir à financer une plantation de palmiers à huile non loin du port en eau profonde de Buchanan, au Liberia.
Poivre de Penja, miel d’Oku et café guinéen Ziama-Macenta ont trouvé leur place auprès des plus grands noms de la gastronomie européenne au Salon international de l’agriculture de Paris. Le label « Identification géographique protégé » (IGP) leur permet de se vendre jusqu’à 40% plus cher.
Pour la première fois, les pays en développement concentrent la majorité des surfaces cultivés avec des OGM. En Afrique, elles ont augmenté de 25% en un an.
Pour réduire ses importations, Alger encourage la population à travailler la terre. Désenclavement, irrigation, subventions… Rien n’est oublié pour dynamiser le secteur agricole.