Les producteurs de cacao ouest-africains ont souffert d’une sécheresse inhabituellement longue. Une situation qui ne devrait pas assouplir un marché structurellement tendu.
Une fois encore confronté à une grave crise alimentaire, le Niger cherche, pour en finir avec les programmes d’urgence, à changer en profondeur les pratiques de production.
Les agro-industriels asiatiques et européens investissent de plus en plus dans la culture du palmier à huile. Leur nouvelle cible : l’Afrique. Dans son n° 2676, en kiosques du 22 au 28 avril, Jeune Afrique enquête sur cette ruée controversée.
Pour oublier les années sombres, les autorités camerounaises explorent plusieurs pistes : augmenter la production de cacao, se positionner dans le café haut de gamme et miser sur la transformation locales. Un pari ambitieux.
La Société d’investissement pour l’agriculture tropicale basée à Bruxelles, fait entrer à son capital une filiale du chinois Sinochem. Elle veut ainsi renforcer son assise financière et monter en puissance dans l’hévéa.
La grogne des producteurs burkinabè a fait revoir à la baisse les objectifs de la campagne 2011-2012. Cependant, le directeur général de la Sofitex est confiant. Et ne manque pas d’arguments.
La première édition du Forum international sur la sécurité alimentaire s’est achevée. Les participants se sont accordés sur l’importance de responsabiliser les dirigeants politiques sur la question.
Les intermédiaires de la filière café-cacao et la Côte d’Ivoire ont finalement trouvé un terrain d’entente. Un fonds de garantie doté de 80 milliards de F CFA sera constitué, comme le proposait l’État.
En 2011, Palmci, le fabricant ivoirien d’huile de palme, devrait afficher un résultat en hausse de 293 %. Pour la première fois depuis 2008, il pourrait verser des dividendes.
Le groupe d’huile alimentaire français Sofiprotéol a reçu l’aval de l’État marocain pour racheter 41% de l’huilier chérifien Lesieur Cristal. Coût de l’opération : 1,3 milliard de dirhams.
La cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) rendra le 22 février son arbitrage dans un différend, qui, depuis 2008, oppose l’ivoirien Sifca et le sénégalais Suneor. En juillet 2009, en pleine « guerre des huiles », ce dernier avait déposé un recours pour faire annuler le regroupement de Sifca et du singapourien Olam, qui, selon lui, débouchait sur une situation de monopole et constituait un cas de concurrence déloyale. Las de se faire la guerre, les deux huiliers avaient fini par s’entendre en 2010 et par presque oublier l’affaire. Mais la justice a suivi son cours…
Le sucrier marocain poursuit son plan de modernisation et voit ses résultats progresser. Pourtant, son cours a chuté de 7,5 % en 2011, alors que son principal actionnaire, SNI, veut diminuer sa participation.
Via la Caisse des Dépôts et Consignations, le Gabon acquiert 35% de Rougier Afrique International, qui exploite plus de deux millions d’hectares de concessions forestières dans le Bassin du Congo.
L’un des principaux acteurs de l’économie tunisienne (Orange Tunisie, Géant, Biat…) reprend du poil de la bête. Après une période d’incertitude liée à la révolution, le groupe Mabrouk veut désormais consolider ses positions.
Les députés européens ont refusé de prolonger l’accord de pêche liant le Maroc et l’Union européenne. Les autorités de Rabat ont immédiatement appliqué des mesures de rétorsion à l’encontre des chalutiers de l’UE.
Le rejet par le Parlement européen, le 14 décembre, d’un accord de pêche autorisant 120 bateaux à pêcher dans les eaux marocaines, tend les relations entre le Maroc et l’UE et divise l’Europe en deux.
« On a trop de souffrances », lâche Koina Soro au milieu du champ de coton où il travaille. Dans le grand nord ivoirien, la population a pâti du naufrage de cette richesse locale après une décennie de crise, et attend toujours le retour de l’Etat dans la région.
Conséquence de la crise postélectorale, le géant suisse Nestlé enregistre une chute de 40 % de l’activité de sa filiale basée à Abidjan. Mais il poursuit ses investissements sur le continent.
Pour contrer les attaques répétées des lobbies du soja contre les producteurs d’huile de palme, le groupe agro-industriel Sifca envisage de redynamiser l’Association des industriels de la filière oléagineuse (AIFO) des pays membres de l’UEMOA.
La Société financière internationale va investir 11 millions d’euros dans Patisen. La success-story continue pour Youssef Omaïs, le patron du groupe sénégalais.
Développement de l’agriculture, préservation de la biodiversité, diversification de l’économie, croissance et développement durable… la conférence économique pour l’Afrique (CEA) a pour thème « L’économie verte et la transformation structurelle en Afrique ».
Si certains organes de gestion centralisés de la filière café-cacao prospèrent dans les pays concurrents de la Côte d’Ivoire, comme au Ghana, les Bourses ont le vent en poupe.
Le projet de réforme de la filière cacao a été présenté par ses concepteurs à Alassane Ouattara, vendredi. Objectif : assainir le secteur, une condition des bailleurs pour que la Côte d’Ivoire atteigne le point d’achèvement de l’initiative PPTE.
Le Cameroun commence à récolter les fruits d’un plan de relance qui a réorganisé la filière cacao et, surtout, misé sur la qualité. Prochaine étape : décrocher des certifications internationales.