La tentative de coup d’État contre Patrice Talon a été mise en échec avec le soutien militaire du Nigeria, sous l’égide théorique de la Cedeao. Une intervention inédite de l’organisation ouest-africaine qui intervient dans un contexte de tensions extrêmes avec les dirigeants de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Au début de décembre, le président des États-Unis a réitéré ses saillies racistes vis-à-vis de l’Afrique, en dénigrant ouvertement la Somalie. Mais si cela ne surprend pas l’expert centrafricain en géopolitique, c’est bien le silence des élites africaines qui l’indigne et qui, selon lui, laisse à penser que le continent accepte d’être rabaissé et perçu comme un simple réservoir de ressources à exploiter et non un partenaire égal.
Devant le Conseil de sécurité des Nations unies, les États-Unis ont critiqué le rôle joué par le Rwanda dans le conflit dans l’Est de la RDC. Washington dénonce notamment les actions militaires emnées par Kigali sur le territoire congolais et burundais.
Après le refoulement de trois de ses ressortissants, à l’aéroport Ben-Gourion, le ministère ghanéen des Affaires étrangères condamne une « conduite extrêmement provocatrice et inacceptable » des autorités israéliennes.
Les rebelles de l’AFC/M23 ont pris le contrôle d’Uvira le 10 décembre et occupent désormais la frontière avec Bujumbura. Le ministre burundais des Affaires étrangères, Édouard Bizimana, revient sur les risques d’une escalade régionale quelques jours après la signature d’un accord de paix à Washington.
Si le président américain Donald Trump s’est montré pour le moins dithyrambique à propos de l’accord signé jeudi à la Maison-Blanche, les crispations restent plus que vives sous le vernis diplomatique. Et sur le terrain, les combats continuent.
Selon le dernier Indice mondial du terrorisme, le Sahel est devenue l’épicentre mondial du « terrorisme ». La sécurité européenne en est directement menacée, a mis en garde João Cravinho, le représentant spécial de l’Union européenne pour la région.
Du 8 au 12 décembre prochain, Lomé organise le 9e congrès panafricain. Ministres, chercheurs ou encore influenceurs, plus d’une centaine d’intervenants sont annoncés.
Devant la cour d’appel de Tizi Ouzou, en Kabylie, le journaliste français a reconnu des erreurs mais le ministère public est resté ferme, réclamant la peine maximale. Ce verdict pourrait être déterminant pour l’évolution des relations entre Alger et Paris, actuellement en cours de réchauffement.
Maintes fois reportée, la rencontre entre les présidents congolais et rwandais aura lieu le 4 décembre. Dans un contexte toujours inflammable entre les deux dirigeants et fragile sur le terrain militaire, la portée de l’accord de paix qui doit être signé en présence de Donald Trump reste toutefois très incertaine.
Dans une nouvelle diatribe, le président des États-Unis a par ailleurs affirmé que les migrants de ce pays ne devraient pas être les bienvenus aux États-Unis. Il avait annoncé la semaine dernière son intention de « suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde ».
Après avoir boycotté le sommet du G20 de Johannesburg, le locataire de la Maison-Blanche vient d’annoncer qu’il n’inviterait pas l’Afrique du Sud à la rencontre du forum qui doit se tenir à Miami, en 2026.
Faustin-Archange Touadéra a rencontré Paul Kagame ce 23 novembre et l’a discrètement sollicité pour sécuriser le prochain scrutin présidentiel, fin décembre. Kigali, déjà pilier du dispositif militaire en Centrafrique, est pressenti pour jouer un rôle élargi en cas de repli des Russes d’Africa Corps.
L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie a été convoqué par Kaïs Saïed, au palais de Carthage. Le président lui a exprimé son refus du « recours à des pratiques en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques ».
Conseillère spirituelle du président américain, la pasteure Paula White a effectué une tournée africaine remarquée, au moment où Washington tente de ramener la paix – et le business – dans l’est de la RDC. Un déplacement à la fois religieux et stratégique.
Pendant deux jours, les dirigeants africains et européens se sont retrouvés en Angola, pour le sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne. Le programme initial portait sur les relations commerciales, le contrôle des flux migratoires ou encore les minerais stratégiques. Mais les Européens ont surtout parler, eux, de… l’Ukraine.
Une dizaine de chefs d’État africains sont attendus à Abidjan le 8 décembre, pour assister à la cérémonie d’investiture du président ivoirien à un quatrième mandat. Coulisses.
La deuxième visite du président français en Afrique du Sud, à l’occasion du G20, visait à approfondir les « excellentes relations » entre Paris et Pretoria. Des relations débarrassées d’une suspicion de Françafrique.
Près de 200 pays réunis en Amazonie brésilienne ont adopté samedi 22 novembre à la COP30 un modeste consensus sur l’action climatique, sans plan de sortie des énergies fossiles, un résultat décevant pour l’Europe mais jugé prévisible après une année bouleversée par les rivalités géopolitiques.
Le 15 novembre, les rebelles de l’AFC/M23 et Kinshasa ont conclu à un accord qui ne fait qu’encadrer les futures négociations, sans trancher les principaux points de contentieux. Explications.
Les forces armées nigérianes sont toujours à la recherche des 25 lycéennes récemment kidnappées dans le nord-ouest du pays. À Washington, les milieux conservateurs s’en sont ému, pensant qu’il s’agissait de chrétiennes, alors que les otages sont toutes musulmanes.
L’auteur, qui se trouvait en Allemagne depuis sa libération de prison en Algérie mercredi, est de « retour en France » mardi 18 novembre. Il a rencontré le président français Emmanuel Macron à l’Élysée.
Réunis à Doha le 15 novembre, les autorités congolaises et les rebelles se sont entendus sur une série de principes directeurs. Les négociations sur le fond doivent se poursuivre pour parvenir à un accord global, alors que la méfiance demeure.
Le chef de l’État français s’apprête à entamer une nouvelle tournée sur le continent africain. Retour en trois actes sur la stratégie diplomatique d’Emmanuel Macron en Afrique subsaharienne, et sur les nombreuses déconvenues qu’il a essuyé sur le continent.
La RDC prend, à partir du 15 novembre, la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) à l’occasion d’un sommet organisé à Kinshasa auquel le Rwanda ne participera pas.
Le président des États-Unis a annoncé qu’aucun représentant de son administration ne serait présent au prochain sommet du G20, qui, pour la première fois, se tiendra sur le sol africain. Cela n’empêchera pas la Terre de tourner, lui a répondu en substance son pair sud-africain.
Malgré les pressions des États-Unis, le Conseil de sécurité de l’ONU a étendu ce 13 novembre le mandat des Casques bleus en Centrafrique. Une possible réduction de la mission à l’issue du processus électoral en 2026 est cependant envisagée.
Cette somme a été versée à Malabo pour accueillir sur son sol des personnes expulsées par les États-Unis. Il s’agit – et de loin – de la plus importante transaction entre l’administration américaine et un gouvernement étranger dans le cadre de cette politique.
D’abord ostracisé par une administration qui a peu goûté la nomination de cet homme d’affaires, le conseiller spécial pour l’Afrique du président américain a fini par imposer son style. Parviendra-t-il à obtenir des résultats durables ? Il incarne en tout cas à la perfection cette conviction que n’importe quel conflit peut être résolu grâce à une négociation commerciale.