Le ministre de l’Intérieur français a annoncé que certains ressortissants algériens avaient déjà été expulsés à leur arrivée à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Avant d’indiquer que la France « exige désormais un ordre de mission pour les Algériens présentant un passeport diplomatique à nos postes-frontières ».
Alors que le Premier ministre français a menacé, mercredi, de remettre en cause les accords de 1968 après un comité interministériel sur l’immigration, l’Algérie a réagi à cette escalade diplomatique ce jeudi.
L’ambassade de Chine au Mali affirme que le refus de délivrer un visa à certains commerçants maliens n’est en aucun cas lié à un présumé rejet du passeport de l’Alliance des États du Sahel (AES). Toutes les chancelleries emboîteront-elles le pas chinois ?
Scindé en deux territoires, le pays est administré à l’ouest, par le gouvernement d’Union nationale, représenté par Abdelhamid Dbeibah, et à l’est, par l’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar, qui se rapproche de la Russie, notamment sur le plan militaire et stratégique.
Alors que Washington a pris des mesures contre l’ancien ministre de la Défense James Kabarebe, et que Londres a annoncé le gel de la majorité de ses aides financières à destination de Kigali, les autorités rwandaises continuent d’affirmer qu’elles « défendent » la population et leurs frontières en soutenant les paramilitaires du M23.
Alger s’indigne de la visite en début de semaine du président de la chambre haute du Parlement français, Gérard Larcher, au Sahara occidental, que le Maroc considère comme ses « Provinces du Sud ».
Le président congolais a évoqué un possible accord minier avec les États-Unis, espérant s’assurer le soutien de Washington, alors que l’est de son pays est en proie à la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda. Mais ce « deal » est loin d’être gagné.
Ce mercredi 26 février, le Premier ministre français a réuni une partie de son gouvernement lors d’un comité interministériel de contrôle de l’immigration (Cici). S’il a assuré ne pas vouloir d’« escalade » avec l’Algérie, il a menacé de remettre en cause les accords de 1968, qu’il n’estime « pas respectés ».
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est dit prêt à « prendre davantage » de mesures restrictives de ce type contre Alger si la coopération franco-algérienne n’était « pas reprise ».
Reçu par Abdourahamane Tiani le 24 février, Mohammed Bin Abdulaziz al-Khulaifi, ministre d’État et des Affaires étrangères, est venu discuter de plusieurs sujets de coopération. Mais aussi, plus discrètement, plaider en faveur de la libération de Mohamed Bazoum.
Imbroglio entre le Doge d’Elon Musk et les autorités de Bamako. Washington annonce l’annulation d’un financement public que le Mali affirme pourtant avoir refusé depuis deux ans. Le gouvernement malien exige de la traçabilité et en profite pour broder autour de son idéologie souverainiste.
Réunis à Bamako les 22 et 23 février, une vingtaine de ministres du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont dits prêts à entamer des discussions avec la Cedeao. Les trois pays, qui sont officiellement sortis de l’organisation en janvier 2025, assurent privilégier « l’intérêt supérieur des populations ».
Il s’agit de la première entrevue entre les présidents congolais et burundais depuis l’avancée significative du M23 en janvier. Face aux rebelles et à leurs soutiens rwandais, Félix Tshisekedi espère conserver l’appui d’Évariste Ndayishimiye et de son armée.
Lors d’une réunion cette semaine dans la capitale kenyane, les paramilitaires en lutte contre le pouvoir central du général Abdel Fattah al-Burhan ont annoncé leur volonté de mettre en place un gouvernement parallèle au Soudan.
Alors que les tensions sont fortes avec l’Américain Donald Trump, qui a refusé d’envoyer son ministre des Affaires étrangères à la réunion des diplomates du G20 à Johannesburg, le président sud-africain a tenté tant bien que mal de défendre le « droit international » et la voie diplomatique dans la résolution des conflits.
Ministre des Affaires étrangères de Djibouti pendant vingt ans, ce diplomate s’apprête à succéder à Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’Union africaine. Un dossier ultrasensible l’attend déjà : la crise entre la RDC et le Rwanda.
Nouveau partenariat de défense dans le cadre d’Africom, diversification des investissements, engagements en cours… Dans une interview à « USA-Today », l’ambassadeur algérien à Washington donne quelques orientations sur les relations de son pays avec la nouvelle administration américaine.
Le Conseil de sécurité des Nations unies était réuni ce 19 février à New York afin d’analyser une nouvelle fois la situation dans l’est de la RDC. Kinshasa a réitéré ses appels à sanctionner le Rwanda, soutien du M23, et a été en partie soutenu par les États-Unis.
Les relations entre Alger et Paris se sont dégradées depuis la reconnaissance par Emmanuel Macron, fin juillet, de la marocanité de l’ex-colonie espagnole revendiquée par le Front Polisario. Une reconnaissance que vient conforter le déplacement de la ministre française de la Culture à Laâyoune et Dakhla, le 17 février.
Alors que le M23, soutenu par ses alliés rwandais, s’est emparé de Bukavu en fin de semaine dernière et que les appels aux sanctions contre le Rwanda se multiplient, Kigali accuse Bruxelles d’avoir pris fait et cause pour Kinshasa dans le conflit en cours au Kivu.
Ce 18 février, un émissaire du président congolais était à N’Djamena pour remettre un message à Mahamat Idriss Déby Itno, sollicitant une aide pour l’est de la RDC. Les autorités tchadiennes disent étudier la question mais le gouvernement n’envisage pas l’option militaire.
Accords stratégiques globaux, externalisation de la gestion des migrants, coopération économique… L’Union européenne a désormais une commissaire désignée à la Méditerranée qu’elle a chargée d’élaborer une nouvelle politique avec les pays du Maghreb. Décryptage avec l’économiste tunisien Ghazi Ben Ahmed.
Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité, l’ambassadeur congolais à l’ONU a réclamé l’organisation d’une nouvelle réunion d’urgence pour évoquer le conflit au Kivu.
LE MATCH DE LA SEMAINE – En croisade contre une nouvelle loi sud-africaine sur l’expropriation, le président Trump menace d’asphyxier économiquement son partenaire. Cyril Ramaphosa a-t-il les moyens de résister à la pression de Washington ?
Discrète mais influente, la diplomate algérienne a été élue vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, après le retrait des candidates libyenne et égyptienne, et après avoir vaincu la candidate marocaine, éliminée au sixième tour. Portrait.
Bien qu’annoncée très serrée, l’élection du successeur de Moussa Faki Mahamat a bien permis d’élire un vainqueur, le 15 février. Le ministre des Affaires étrangères djiboutien l’a ainsi emporté face aux candidats kényan et malgache. Récit des derniers jours d’une intense campagne.
Alors que le M23 a fait, ce 16 février, son entrée dans la ville de Bukavu, dans l’est de la RDC, le commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA, Bankole Adeoye, a appelé au « retrait immédiat du M23 et de ses partisans de toutes les villes occupées », sans nommer le Rwanda.
Karima Benyaich, Nezha Alaoui M’hammdi, Samira Sitaïl… Au fil des ans, le roi du Maroc s’est constitué une véritable « dream team » diplomatique féminine. Aujourd’hui, elles défendent les intérêts du royaume dans les capitales les plus stratégiques.
Un Conseil de paix et de sécurité consacré au conflit dans l’est de la RDC est prévu à Addis-Abeba ce vendredi 14 février. Le président congolais n’y assistera pas.
Le diplomate béninois, qui a pris fonction le 6 août à Niamey après plus d’un an de tensions diplomatiques entre les deux pays, avait présenté ses excuses au peuple nigérien au nom de Cotonou. Explications.