Depuis des semaines, nous sommes des millions en Tunisie, en Algérie, au Maroc, en Mauritanie, et même en Libye, et, finalement, dans toute l’Afrique, à suivre la campagne présidentielle.
Quatre mois après son investiture, le président ghanéen Nana Akufo-Addo est arrivé vendredi 5 mai pour « une visite de travail et d’amitié » de deux jours à Abidjan, son premier déplacement officiel en Côte d’Ivoire depuis son élection.
L’entrepreneur belge chargé de construire le mausolée de l’ancien leader de l’opposition dans le quartier de Limete, à Kinshasa, a été arrêté jeudi 4 mai, avant d’être relâché le lendemain, a appris Jeune Afrique en exclusivité. Le fils de l’opposant, Félix Tshisekedi, dénonce « l’hypocrisie » du gouvernement et assure que le retour du corps est maintenu pour le 12 mai.
Avant de se rendre à Tripoli, en Libye, le chef de la diplomatie britannique, Boris Johnson, a passé quelques heures à Tunis mercredi. Le ministère tunisien des Affaires étrangère a notamment saisi l’occasion de sa visite pour appeler la Grande-Bretagne à réviser ses conseils à ses ressortissants désireux de visiter la Tunisie.
Selon plusieurs documents mis en ligne par le ministère américain de la Justice et que Jeune Afrique a pu consulter, Kinshasa se serait offert les services d’une société basée en Israël pour représenter la RDC à Washington de décembre 2016 à décembre 2017. Le tout pour 5,5 millions de dollars. Ces documents soulèvent aussi plusieurs questions.
Les jours de Taïwan en Afrique semblent comptés. En décembre 2016, l’un de ses derniers alliés, São Tomé-et-Príncipe, a mis fin à leurs relations diplomatiques.
Connu pour son engagement en faveur de la reconnaissance de l’État de Palestine, le géopolitologue analyse la place de son pays dans le monde. Et son rôle dans les conflits en cours.
En dévoilant un nouveau programme politique modéré à l’égard d’Israël, le Hamas a fait preuve d’ouverture pour donner le sentiment d’un front palestinien uni… Juste 48 heures avant une rencontre entre Donald Trump et Mahmoud Abbas à la Maison-Blanche, mercredi. Décryptage.
Après la géopolitique, le ballon rond est l’autre passion de Pascal Boniface. Auteur de « Football & Mondialisation » (Armand Colin, 2016), il a par ailleurs siégé au Conseil national de l’éthique de la Fédération française (FFF).
Le roi du Maroc Mohammed VI a rencontré le président français François Hollande à l’Élysée ce mardi 2 mai. Les deux hommes étaient entourés de nombreuses personnalités connues pour leurs initiatives en faveur d’un raffermissement des liens entre les deux pays sur les plans culturel et médiatique.
Le Front Polisario, mouvement indépendantiste du Sahara occidental, « est prêt à entamer des négociations avec le Maroc sur la base du droit des Sahraouis à l’autodétermination », a affirmé lundi à Alger Mhamed Khadad, membre de la direction du Polisario.
Le Maroc s’est félicité samedi de la résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, adoptée la veille à l’unanimité, disant rester « vigilant » quant au retrait du Front Polisario d’une zone contestée.
L’ONU a exprimé vendredi soir son espoir d’une relance des négociations pour régler le conflit au Sahara occidental après que le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, s’est retiré d’une zone tampon de la région.
Le pape François était en visite au Caire ce vendredi. Il y a dénoncé les récentes attaques visant les Coptes, et le populisme menaçant la paix, avant de visiter une église de la capitale égyptienne attaquée par le groupe État Islamique.
L’Arabie saoudite a été élue membre de la Commission de la condition des femmes à l’ONU le 19 avril. L’information, révélée en fin de semaine dernière a provoqué l’embarras des services diplomatiques des pays membres du Conseil économique et social de l’ONU.
Après avoir recadré les objectifs et les dépenses hors des frontières, le ministre des Affaires étrangères béninois, Aurélien Agbénonci explique comment il compte rééquilibrer les relations internationales du pays.
Ce jeudi, Le Conseil appellera aussi le Polisario à se retirer immédiatement de la zone de Guergarate. La France est pour, la Russie et l’Uruguay se montrent sceptiques.
Il se présentait comme un intraitable isolationniste. Et voilà que, de la Syrie à la Corée du Nord et à l’Afghanistan, ses généraux jouent les docteurs Folamour. Sur à peu près tous les sujets de politique étrangère, il soutient tour à tour une chose et son contraire. Vertigineux !
En réponse au choix des autorités congolaises de présenter lundi à la presse une vidéo dévoilant les conditions de l’assassinat de deux de ses experts en mars dans le Kasaï, dans le centre du pays, l’ONU a estimé le lendemain que celle-ci n’aurait pas dû être montrée.
Depuis dimanche, les deux pays se rejettent la responsabilité de l’expulsion d’une cinquantaine de réfugiés syriens. Après les protestations de Rabat, ce lundi Alger a convoqué l’ambassadeur marocain.
Ce n’est pas à Conakry mais à Addis-Abeba qu’Alpha Condé, le président en exercice de l’Union africaine (UA), accueillera le 29e sommet de l’organisation, qui se tiendra probablement les 3 et 4 juillet.
Le cœur de la Mauritanie penche plutôt du côté des Sahraouis, dont elle a reconnu la République. Mais ses dirigeants successifs jouent les équilibristes, pris en tenaille entre le Maroc et l’Algérie.
Si le dialogue n’existe pas entre l’Algérie et le Maroc, les diplomates continuent de s’activer en coulisses pour trouver une solution au conflit. Tour d’horizon des parties en présence…
Au sud de Guerguerat, au milieu du no man’s land qui sépare les postes-frontières marocains et mauritaniens, cela fait trois mois que les soldats du Front polisario et les militaires marocains se font face, l’arme au pied. Reportage.