Ce 2 octobre, le ministre britannique des Affaires étrangères a parlé de l’Afrique comme d’un « pays ». Mépris ou simple impéritie partagée par une bonne partie du personnel politique anglo-saxon ?
Pendant des années, Kigali a eu le regard tourné vers l’Afrique de l’Est. Aujourd’hui, de Conakry à Brazzaville en passant par Cotonou et Libreville, Paul Kagame tisse des liens étroits avec plusieurs présidents de l’ex-pré carré français.
En qualifiant le continent africain de « pays » lors d’un discours dimanche 2 octobre, le ministre des affaires étrangères britannique, Boris Johnson, a commis une bourde diplomatique.
L’otage franco-tunisienne Nourane Houas, détenue au Yémen depuis décembre dernier, a été libérée et transférée lundi soir à Mascate, a annoncé le sultanat d’Oman, qui affirme avoir contribué au dénouement de ce rapt.
Dans une interview accordée à TV5 Monde lundi dans la soirée, le ministre des Affaires étrangères et du développement international français, Jean-Marc Ayrault, est revenu sur la situation en République démocratique du Congo. Il reproche au président Joseph Kabila de « ne pas respecter la Constitution pour garder le pouvoir » et de créer les conditions d’une guerre civile.
Israël a critiqué samedi les déclarations du président philippin Rodrigo Duterte qui a établi vendredi un parallèle entre sa sanglante guerre contre la criminalité et l’extermination des juifs par Adolf Hitler, en disant qu’il serait « heureux de massacrer » des millions de drogués.
Jusqu’à présent en poste en Jordanie, l’ambassadeur marocain arrive sur un terrain autrement complexe : l’Algérie. Parmi les dossiers sensibles, la question du Sahara occidental.
Après les nombreux heurts qui ont éclaté en RD Congo, de Kananga à Kinshasa, le département d’État américain a demandé jeudi aux familles du personnel diplomatique américain de quitter le pays par mesure de sécurité.
Les affrontements meurtriers des 19 et 20 septembre ont isolé encore davantage le président Kabila sur la scène internationale : les Occidentaux s’entendent désormais sur une ligne dure, et l’inquiétude grandit dans la sous région.
Quatre jours après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle, Ali Bongo Ondimba a été investi ce mardi midi pour un deuxième septennat.
Les conseillers royaux Taïeb Fassi-Fihri et Yasser Znagui sont désormais chargés d’épauler le comité de pilotage de l’organisation de la COP22, qui doit s’ouvrir à Marrakech le 7 novembre.
Vendredi, la Cour constitutionnelle gabonaise a validé la victoire d’Ali Bongo à la très contestée élection présidentielle du 27 août. Une décision qui a suscité des réactions très froides au sein de la communauté internationale ces derniers jours.
Depuis la publication par des enquêteurs de l’ONU d’un rapport accusant le gouvernement d’être responsable de graves violations des droits de l’homme et mettant en garde contre la possibilité d’un génocide, des manifestations sont organisées quotidiennement à Bujumbura. Le président Pierre Nkurunziza s’est fendu d’une quarantaine de tweets ce samedi pour critiquer les Nations unies et défendre son action à la tête de l’État.
Le sommet sur « la sûreté et la sécurité maritimes et le développement en Afrique » se tiendra à Lomé du 10 au 15 octobre. À quelques jours de l’ouverture de la rencontre, la capitale subit un lifting pour accueillir les délégations étrangères.
À New York, le conseiller du roi du Maroc, Taïeb Fassi Fihri, a remis officiellement ce vendredi la demande de son pays à la présidente de la Commission africaine en vue de réintégrer l’UA.
En visite au Maroc du 12 au 15 septembre pour discuter de l’adhésion du royaume à l’Union africaine (UA), le Camerounais Roger Nkodo Dang, le président du Parlement panafricain, a rencontré un large panel de personnalités politiques.
Patrouillant dans les airs, les terres et les eaux du Moyen-Orient, la superpuissance américaine y fait plus souvent la pluie que le beau temps en ce troisième millénaire. Quelle sera la politique de Washington dans la région après le départ d’Obama ? Interview de Karim Bitar, spécialiste du Moyen-Orient et des États-Unis et professeur à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.
Le Premier ministre français entame jeudi soir une visite de 24h à Dakar avec plusieurs de ses ministres. Il y participera à un séminaire intergouvernemental vendredi puis rencontrera le président Macky Sall.
Intervenant mardi à la tribune de la 71ème Assemblée générale des Nations unies, Béji Caïd Essebsi a exhorté la communauté internationale à poursuivre son soutien à la Tunisie, socialement et économiquement fragilisée.
Le chef de la coopération de la délégation de l’UE au Maroc, Philip Mikos, n’est pas content du maire PJD de Kenitra, Abdelaziz Rabbah, par ailleurs ministre de l’Équipement et des Transports, et il le lui a fait savoir.
Dans la nuit du 20 au 21 septembre 1979, une opération menée par les services secrets français aboutit à la destitution de Jean-Bedel Bokassa, alors en déplacement dans la Libye de Kadhafi. Une nouvelle ère s’ouvre après une décennie de règne sans partage du « Napoléon centrafricain » et trois années d’un éphémère empire.
Pour protéger ses 12 000 ressortissants pendant la crise postélectorale au Gabon, la France multiplie les précautions. À Libreville, les 400 hommes des Éléments français au Gabon (EFG) sont en position « vigilance » – dernier stade avant l’« alerte ».
Après la chute de l’URSS, elle était moribonde. Sous l’impulsion de Vladimir Poutine, elle retrouve un peu de sa superbe. De la Géorgie à la Crimée, en passant par l’Ukraine et la Syrie, l’armée avance ses pions.
Sept opposants nigériens, proches de l’ancien président du Parlement Hama Amadou, arrivé deuxième à la présidentielle de mars, sont sortis dimanche de prison après dix mois de détention pour « attroupement armé et non armé », a annoncé leur parti.
Le score est trop serré pour que l’un ou l’autre fasse l’unanimité. Tour d’horizon des alliés, plus ou moins clairement déclarés, des deux adversaires.
En visite au Maroc, Roger Nkodo Dang, le président du Parlement panafricain, estime que l’adhésion du Maroc à l’UA ne devrait pas rencontrer d’obstacle majeur. Interview.
Son job est un casse-tête. Depuis un peu plus d’un an, le diplomate gabonais Parfait Onanga-Anyanga est à la tête de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca). Dans ce vaste pays, les violences communautaires demeurent fréquentes. L’État s’est effondré et tout est à reconstruire.
L’ancien président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté, a pour le moment posé ses valises à N’Djamena (Tchad). Toutefois, Brazzaville avait déjà « donné son accord de principe » pour accueillir celui qui était devenu indésirable à Rabat.