Essa Kayd Mahamoud, le ministre des Affaires étrangères du Somaliland, était à Londres et Paris afin de plaider la cause de la République autoproclamée. Du cabinet de James Cameron au Quai d’Orsay, voici le récit d’un intense lobbying.
Niamey a dénoncé ce 16 mars l’accord de coopération qui liait le Niger aux États-Unis. Une décision souverainiste, populiste… Et logique au regard de l’évolution des rapports diplomatiques ces derniers mois.
À Niamey, la junte du général Abdourahamane Tiani a dénoncé « avec effet immédiat » un accord de coopération militaire signé avec les États-Unis en juillet 2012.
Le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, revient pour Jeune Afrique sur les relations que son pays entretient avec le continent, au moment où la présidente du Conseil, Giorgia Meloni, redessine les contours de la politique extérieure de son pays.
Après les Français, les militaires américains vont à leur tour être chassés du Niger. Niamey a dénoncé le samedi 16 mars « avec effet immédiat » l’accord de coopération militaire passé avec les États-Unis en 2012, affirmant que la présence américaine était désormais « illégale ».
La présidente du Conseil italien a dévoilé fin janvier son « plan Mattei » à destination du continent. Présenté comme un vaste programme d’investissement, il doit surtout mettre un frein aux flux migratoires africains.
Selon le ministre angolais des Affaires étrangères, le président rwandais a ouvert la voie ce lundi à une entrevue avec son homologue congolais pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
Un match de la récente Coupe d’Afrique des nations a été marqué par l’irruption tonitruante de la situation géopolitique des Grands Lacs : la guerre de communication que la RDC livre à son voisin le Rwanda. Le champ de la confrontation s’élargit au sport. À quelles fins ?
La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a annoncé dimanche 10 mars qu’elle réintégrait le Gabon, suspendu au lendemain du coup d’État qui avait renversé le 30 août 2023 Ali Bongo Ondimba.
Entre le Maroc et la France, les signes de rapprochement se multiplient. Mais pour que le processus avance, une clarification française sur la question du Sahara reste indispensable.
Si le président djiboutien s’efforce de maintenir une position d’équilibriste, soucieux avant tout de protéger les intérêts de son petit État, il assume, sur la guerre entre Israël et le Hamas comme sur la situation au Yémen et dans la Corne de l’Afrique, des positions tranchées. Entretien avec un chef d’État qui passe le plus clair de son temps à amortir des crises.
Selon une dépêche de l’agence de presse russe Tass publiée le 5 mars, la Russie a approuvé un « projet d’accord de coopération militaire avec la RDC ». Mais qu’en est-il vraiment ?
Dans son bras de fer avec les pays constituant l’Alliance des États du Sahel (AES), l’organisation ouest-africaine peine à trouver le ton juste. L’analyse de Benjamin Roger, rédacteur en chef adjoint à JA.
Des négociations ont repris pour obtenir une trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, où les bombardements israéliens meurtriers se poursuivent dans le territoire palestinien menacé de famine.
Pour mettre en place et promouvoir son Plan Mattei, qu’elle présente comme un partenariat d’égal à égal avec l’Afrique, la présidente du Conseil italien s’est entourée de diplomates de carrière… Sans liens particuliers avec le continent.
Envoyé spécial d’Emmanuel Macron en Afrique, Jean-Marie Bockel devra impulser une nouvelle dynamique à la relation franco-africaine. Un véritable défi, à l’heure où Paris n’est plus en odeur de sainteté sur le continent et où Moscou y affirme sa présence.
Les ministres maliens des Affaires étrangères et de la Défense sont, à partir de ce mercredi 28 février, en déplacement en Russie. Ils se sont entretenus avec Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe. L’objectif de cette visite : la diversification du partenariat qui lie les deux pays.
Très attendu sur la question du Sahara, le ministre français des Affaires étrangères s’est contenté, lors de sa venue à Rabat, de réitérer la position traditionnelle de Paris. En attendant – enfin ! – une visite du président Macron dans le royaume ?
Par realpolitik ou pour des raisons humanitaires, la Cedeao, réunie en sommet extraordinaire à Abuja, a levé une partie des sanctions qu’elle avait imposées aux régimes militaires du Niger, de la Guinée et du Mali.
Le soutien inconditionnel d’Emmanuel Macron à la guerre menée à Gaza par le Premier ministre israélien et son gouvernement d’extrême droite implique un tribut de plus en plus lourd à payer pour l’Hexagone, sur le plan de la politique intérieure comme à l’international.
Les chefs d’État des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, réunis samedi 24 février à Abuja, ont décidé la levée d’une grande partie des sanctions visant Niamey.
L’organisation sous-régionale se réunira de nouveau le 24 février afin de se pencher sur le retrait de l’Alliance des États du Sahel. Ils aborderont aussi la question de la levée des sanctions qui frappent le Niger, à laquelle certains présidents demandent une contrepartie.
Deux proches collaborateurs du ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, ont été limogés le 15 février. Une décision en lien avec la venue du président congolais aux Émirats arabes unis du 8 au 13 février. Explications.
Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest traverse une crise inédite, le président de la Commission de l’organisation se veut optimiste au sujet du départ annoncé du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
En marge du 37e sommet des chefs d’État de l’UA, qui s’est tenu à Addis-Abeba les 17 et 18 février, le président comorien, qui a passé la main à la tête de l’organisation, souhaite jouer un rôle au Niger. Il s’en est ouvert à Mahamadou Issoufou.
En recevant les sœurs du roi Mohammed VI à l’Élysée, Brigitte Macron a symboliquement marqué la fin de la brouille entre les deux pays. Rabat attend maintenant une évolution de la position française sur la question du Sahara, qui pourrait venir rapidement.
La tension est encore montée d’un cran en marge du sommet de l’Union africaine, après que la RDC a accusé le Rwanda d’avoir mené une attaque aérienne contre l’aéroport de Goma.
En marge du 37e sommet des chefs d’État de l’UA, qui s’est tenu à Addis-Abeba les 17 et 18 février, le président congolais a multiplié les consultations sur plusieurs dossiers majeurs, qu’il suit de près.
Seule une minorité des objectifs fixés par le président rwandais dans le cadre de son plan de gouvernance de l’Union africaine ont été atteints. Il s’en est ouvert à ses pairs à Addis-Abeba lors du sommet des 17 et 18 février, avant de confier le dossier à son homologue kényan.
Le chef de l’État somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, a accusé le 17 février les forces de sécurité éthiopiennes d’avoir bloqué le véhicule qu’il partageait avec son homologue djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh. Le ministère somalien des Affaires étrangères a appelé l’organisation panafricaine à une enquête.