Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a démenti mardi 2 février toute velléité de la France d’intervenir militairement contre l’État Islamique (EI) en Libye.
Après l’annulation par la Cour européenne de justice de l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne, Bruxelles a jusqu’au 22 février pour faire appel de la décision. Entretien avec Menouar Alem, chef de la représentation permanente du royaume auprès de l’UE.
Le chef de l’État tchadien Idriss Déby Itno vient d’être désigné pour un an à la présidence de l’Union africaine (UA). Il a donné sa première interview à Jeune Afrique. Pour lui, le Burundi ne doit pas s’imaginer que l’absence d’intervention militaire à ce stade est un blanc seing. Il prévient : si la situation dégénère, l’UA fera usage de la force.
La France souhaite mettre fin à son opération militaire Sangaris en Centrafrique en 2016, a déclaré dimanche le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
Après trois jours de discussions, l’Union africaine a décidé d’envoyer une délégation de « hautes personnalités » pour obtenir le consentement de Bujumbura pour l’envoi d’une force dans le pays. Celle-ci sera déployée « si le Burundi l’accepte », a précisé le commissaire Paix et sécurité, Smaïl Chergui.
Son discours était prévu pour durer 10 minutes. Finalement, il a parlé près d’une heure. Pour sa dernière intervention en tant que président de l’Union africaine (UA) le 30 janvier, le Zimbabwéen Robert Mugabe s’est lancé dans une longue diatribe anti-occidentale entrecoupée d’ovations. Barack Obama, les Nations unies, les Européens… Tout le monde en a pris pour son grade. Extraits.
La réunion tant attendue du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine sur le Burundi a finalement débouché sur une nouvelle impasse. Face au refus de Bujumbura de toute intervention militaire sur son sol, aucune majorité ne s’est dégagée pour imposer une quelconque décision.
Les présidents du Burkina Faso et de Côte d’Ivoire se sont rencontrés pendant près d’une heure en marge du sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, le 29 janvier. Ils ont notamment manifesté leur souhait devoir les relations entre leurs deux pays s’améliorer après une période de tension importante.
Au moment même où les diplomates du Conseil de sécurité de l’ONU atterrissaient à Bujumbura, le 21 janvier, un diplomate français de haut rang dressait ce constat : « La liste de ceux qui font pression sur le Burundi est plus courte, hélas, que celle de ceux qui ne font rien. »
Les 15 États appelés à gérer pour l’UA les crises de sécurité du continent lors deux prochaines années ont été élus jeudi à Addis-Abeba. Ils doivent se prononcer, dès ce vendredi, sur la situation au Burundi.
Le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) s’est ouvert mercredi à Addis-Abeba. Cette réunion de deux jours des ministres africains des Affaires étrangères est un prélude au 26e sommet des chefs d’État et de gouvernement qui se tient les 30 et 31 janvier. Tour d’horizon des enjeux clés.
Dans un rapport remis au Conseil de sécurité, des experts de l’ONU recommande de sanctionner le président du Soudan du Sud ainsi que le chef des rebelles, tous deux jugés responsables des violences commises pendant la guerre civile qui dure depuis deux ans. Ils proposent également d’imposer un embargo sur les armes sur le pays.
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU ont prôné samedi une solution « par étapes » avec les dirigeants de l’Union africaine pour tenter d’enrayer l’escalade des violences au Burundi, dont le président Pierre Nkurunziza s’oppose à toute ingérence internationale.
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU qui ont rencontré vendredi le président du Burundi Pierre Nkurunziza, ont reconnu qu’il y avait eu peu de progrès concernant le déploiement d’une force africaine et une reprise des discussions avec les opposants.
À l’occasion d’une visite à Paris du Premier ministre tunisien Habib Essid, la France a annoncé vendredi le lancement d’un plan de soutien d’un milliard d’euros à la Tunisie sur les cinq prochaines années. Une bouffé d’oxygène pour le pays, confronté à une grogne sociale croissante ?
Alors que les ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU doivent rencontrer vendredi le président burundais Pierre Nkurunziza pour tenter de le convaincre d’accepter le déploiement d’une force de paix africaine, Bujumbura a été une nouvelle fois la proie des violences jeudi.
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU ont décollé mercredi pour le Burundi. Ils vont tenter de persuader le gouvernement d’ouvrir un dialogue avec l’opposition et d’accepter le déploiement d’une force de l’Union africaine.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a réagi mardi au mandat d’arrêt international émis par la justice burkinabè contre Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
Quelle mouche a donc piqué les dirigeants du royaume wahhabite ? En exécutant un chef chiite respecté, ils ont provoqué une crise majeure avec l’Iran. Pas vraiment utile, et très imprudent.
Sur le plateau télé de l’émission « On n’est pas couché », le Premier ministre français Manuel Valls a affirmé samedi dernier que Ali Bongo Ondimba n’avait pas été élu « comme on l’entend ». Matignon a tout de suite tenté de circonscrire le début d’incident diplomatique entre Paris et Libreville, non sans succès.
De source diplomatique à Kinshasa, Edem Kodjo, ancien Premier ministre togolais, est arrivé lundi soir dans la capitale congolaise pour entamer des « préconsultations » en vue du dialogue politique préconisé par le président Joseph Kabila. Un forum boudé par une frange d’opposition dite « radicale ».
Samedi, dans une émission de télévision, le Premier ministre français a en effet estimé que le chef de l’État gabonais n’avait pas été élu « comme on l’entend ». Des propos qui secouent d’ores et déjà la classe politique gabonaise.
Le Premier ministre malien, Modibo Keïta, a affirmé dimanche que Bamako et Ouagadougou devaient « mutualiser » leurs efforts contre le terrorisme, après les attaques qui ont fait 29 morts dans la capitale burkinabè.
L’accord nucléaire historique entre l’Iran et les grandes puissances est entré en vigueur samedi après le feu vert de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), entraînant une levée des sanctions économiques qui frappent le pays.
Stockholm a renoncé à son projet de reconnaissance du Sahara occidental et le Maroc s’est dit satisfait de cette annonce. Après quatre mois de tension sur ce sujet, les deux pays reviennent à de meilleurs sentiments.
Pour désamorcer le blocage dans la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali, Alger convoque les différentes parties à une réunion d’urgence de haut niveau les 18 et 19 janvier.