Les présidents rwandais et congolais devaient se rencontrer le 15 décembre dans la capitale angolaise sous les auspices du président João Lourenço. Mais à la dernière minute, leur rencontre a été annulée.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué la semaine passée l’ambassadeur de France à Alger pour adresser « une sévère mise en garde » à Paris, accusée d’avoir mené « des opérations et manœuvres agressives » pour « déstabiliser » le pays.
Les présidents rwandais et congolais devaient se rencontrer ce 15 décembre à Luanda pour mettre fin au conflit dans l’est de la RDC. Mais dimanche matin, le porte-parolat de la présidence congolaise avait fait état d’une « impasse ».
Les trois États ont annoncé le 14 décembre constituer « un espace sans visa pour tout ressortissant » de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), alors que les chefs d’État de la sous-région se réunissent ce dimanche.
Les présidents congolais et rwandais doivent se rencontrer le 15 décembre à Luanda. Mais qu’il s’agisse de la neutralisation des FDLR, de la demande de dialogue direct entre Kinshasa et le M23 ou du retrait des troupes rwandaises de l’est de la RDC, les obstacles à une sortie de crise restent nombreux.
Ce dimanche 15 décembre, les chefs d’État de la sous-région se réuniront afin d’acter le prochain départ du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Une sortie qui semble inévitable mais qui pourrait faire l’objet d’une certaine souplesse de la part de la Cedeao.
Le 13 décembre 1996, le Ghanéen fut le premier Noir élu secrétaire général des Nations unies. À l’époque, François Soudan s’interrogeait, dans JA, sur la capacité de ce haut fonctionnaire policé, proche des Américains, à imprimer sa marque à la tête du « machin ».
En affirmant, à Cuba, qu’un Africain a été « le premier à mettre pied sur le continent américain », le chef de la diplomatie togolaise a souhaité apporter sa pierre à l’édifice souverainiste panafricain. Il a aussi participé à la dévalorisation des primo-habitants de l’Amérique, arrivés des dizaines de milliers d’années avant les explorateurs, quels qu’ils soient.
L’Union africaine organise un débat public et télévisé entre les quatre candidats à la présidence de sa commission. Lesquels entrent dans la dernière ligne droite, à deux mois du scrutin.
La Russie de Vladimir Poutine était le principal soutien de Bachar al-Assad, le président syrien renversé le 7 décembre. Avec sa chute, Moscou pourrait perdre, en Syrie, deux bases militaires importantes, navale et aérienne, qui lui permettaient de se projeter vers l’Afrique, notamment vers ses alliés sahéliens.
En poste depuis un peu plus d’un an, l’actuel ambassadeur des Pays-Bas en Côte d’Ivoire constate un attrait grandissant pour son pays, notamment pour ses savoir-faire reconnus dans le secteur de l’agriculture.
Le conflit qui oppose, au Soudan, les généraux Al-Burhane et Hemetti, a forcé les dirigeants des pays voisins, au premier rang desquels Mahamat Idriss Déby Itno et Faustin-Archange Touadéra, à prendre parti. Une guerre régionale dans laquelle s’impliquent désormais la Russie et l’Iran.
Fin novembre, Paris a été prié de préparer le rapatriement de ses soldats basés au Sénégal, tandis que le Tchad décidait de rompre les accords de coopération militaire avec la France. Un revers pour Emmanuel Macron et sa diplomatie, qui ont perdu le contrôle du calendrier de la reconfiguration de la relation entre l’ancienne puissance coloniale et le continent.
En déplacement en Angola, le président américain a annoncé 600 millions de dollars supplémentaires pour le projet, qui a pour objectif de faciliter l’exportation de minerais stratégiques de RDC et de Zambie.
En annonçant, le 28 novembre, rompre ses accords de coopération militaire avec la France, le Tchad a pris de court Paris, alors même que le ministre des Affaires étrangères français était à N’Djamena quelques heures plus tôt. Derrière ce coup de théâtre, un dossier qui cristallise les tensions : la guerre au Soudan.
Au commerce, pilier depuis bientôt quatre siècles des relations tissées entre La Haye et le continent, le gouvernement néerlandais vient d’ajouter la sécurité dans la stratégie qu’il entend mener jusqu’en 2032. Comme une nouvelle priorité pour le pays, sous l’influence de l’extrême droite depuis plusieurs années.
L’ACTU VUE PAR – Représentante spéciale de l’Union européenne pour le Sahel, la diplomate italienne Emanuela Claudia Del Re cèdera son siège le 1ᵉʳ décembre. Elle revient, pour Jeune Afrique, sur un mandat marqué par la dégradation des relations diplomatiques avec le Sahel.
Annoncée à la surprise générale le 28 novembre, la rupture des accords de défense entre N’Djamena et Paris a surpris jusque dans les cercles du pouvoir des deux capitales. Elle vient cependant achever un processus d’éloignement entamé depuis de longs mois. Récit.
Le Nigérien Abdourahamane Tiani a officialisé la nomination d’un nouvel ambassadeur auprès de la République du Bénin. Une décision qui confirme une baisse de tension diplomatique, sans pour autant aplanir tous les différends.
Guerre au Soudan, tensions en Éthiopie, différends entre Somalie et Somaliland, attaques houthistes depuis le Yémen… Le chef de l’État djiboutien tente d’apaiser les crises qui menacent l’est du continent. Même si, pour 2024, son plus beau succès porte sur la reconduction de l’accord de défense avec la France. Avant l’élection, peut-être, en février 2025, de son chef de la diplomatie à la tête de la Commission de l’UA.
En visite à Goma, le ministre congolais de la Justice a promis une récompense à toute personne qui permettrait d’interpeller le président Paul Kagame. Kigali parle de « provocation ».
Les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) veulent « harmoniser » leurs documents de voyage et d’identité, pour une « libre circulation des personnes et des biens » dans la nouvelle « confédération ».
Les autorités béninoises ont autorisé la libre circulation de personnes et de plusieurs produits vers et en provenance du Niger, signe d’une volonté d’apaisement entre les deux pays brouillés diplomatiquement depuis juillet 2023, à l’heure où la frontière côté nigérien reste fermée.
À peine réélu, Donald Trump a annoncé le nom de celui qui sera le chef de sa diplomatie. Ce choix, qui s’est porté sur le sénateur de Floride, n’est pas forcément une bonne nouvelle pour Alger, l’élu républicain ayant déjà par deux fois appelé à sanctionner le pays.
Une deuxième enveloppe de 20 millions d’euros va être validée par Bruxelles pour aider l’armée rwandaise à contenir l’insurrection djihadiste dans le nord du Mozambique. L’octroi de cette somme suscite des réticences en raison de l’implication de Kigali aux côtés des rebelles du M23 en RDC.
Cette rencontre avec l’ancien chef d’État ivoirien s’inscrit dans une volonté de dialogue de la diplomatie française avec les différents acteurs politiques du pays, à moins d’un an de l’élection présidentielle.
La diplomate camerounaise qui dirigeait l’Organisation internationale de protection civile, une structure de fait contrôlée par la Russie, a été brutalement débarquée.
La 29ᵉ Conférence des parties (COP29) aura lieu du 11 au 22 novembre en Azerbaïdjan. L’occasion, pour les dirigeants du continent qui vont faire le déplacement, de se faire entendre après une COP28 décevante à plusieurs égards.
Emmanuel Macron est arrivé au Maroc, lundi 28 octobre, pour une visite d’État visant à retisser des liens historiques, distendus par trois ans de brouilles entre les deux pays.
LE MATCH – La fermeture des frontières maritimes entre les Comores et Madagascar amplifie le refroidissement diplomatique entre les deux pays. Une « décision unilatérale », selon les autorités comoriennes, que les raisons sanitaires invoquées pourraient ne pas suffire à expliquer.