Dimanche, les yeux des Burundais étaient une nouvelle fois tournés vers Dar es-Salaam, en Tanzanie, où les chefs d’État d’Afrique de l’Est se réunissaient pour trouver une solution à la crise au Burundi. Mais les résultats de la rencontre n’ont fait que renforcer la déception des opposants à un troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Contrairement à son prédécesseur et alter ego corrézien, Jacques Chirac, qui nourrissait une véritable passion pour l’Orient, on ne connaissait pas de penchant arabe ou maghrébin prononcé chez François Hollande. Tout au plus un léger tropisme algérien, pour des raisons qui tiennent moins à son engagement partisan qu’a son histoire familiale.
« Qui est ministre de la Coopération aujourd’hui ? » La vacherie vient de l’ancien ambassadeur de France à Dakar, Jean-Christophe Rufin, qui dénonçait, le 26 avril, l’absence de politique française de développement.
De ses réseaux socialistes, François Hollande a gardé des liens personnels avec des présidents comme le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Malien Ibrahim Boubacar Keïta ou le Guinéen Alpha Condé.
Le président règne de loin et supervise de haut, chargeant une poignée de fidèles d’appliquer – voire de déchiffrer – ses directives. Et depuis trente-trois ans ça marche.
La Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a annoncé mardi la tenue d’un nouveau sommet sur le Burundi ce dimanche 31 mai à Dar es Salaam. Mais l’incertitude demeure sur la présence de Pierre Nkurunziza qui vient d’échapper à un coup d’État.
La Maison Blanche a tenté d’apaiser lundi les tensions avec Bagdad, après les critiques portées par le secrétaire à la Défense sur l’armée irakienne, accusée d’un « manque de volonté » face aux jihadistes de l’Etat islamique (EI).
Des chefs d’Etat étrangers, qui plus est des amis de la France, écoutés dans le cadre d’investigations judiciaires ? Voilà qui, d’un point de vue diplomatique, et même si ces investigations ne les visaient pas en premier lieu, est bien gênant. D’autant plus si ces écoutes téléphoniques finissent par être exposées sur la place publique, comme celles touchant les présidents du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, et du Gabon, Ali Bongo Ondimba.
On croyait tout savoir de la chute du président Diori, en 1974. Mais des archives encore confidentielles suggèrent que le putschiste Seyni Kountché a pris tout le monde de court. Y compris Paris.
À l’ocassion de la réception de Béji Caïd Essebsi à la Maison blanche jeudi, le président amréicain Barack Obama a annoncé son intention d’accorder à la Tunisie le statut d' »allié majeur non-membre de l’Otan ».
À huit mois d’une élection présidentielle à hauts risques, la poignée de main très médiatisée entre Xi Jinping et Eric Chu Li-luan ne doit pas faire illusion : Pékin n’a nullement renoncé à récupérer l’île rebelle.
Après son succès aux législatives du 7 mai, David Cameron va devoir organiser l’an prochain un référendum sur l’éventuel retrait de son pays de l’Union européenne. À partir de là, tout est possible. Même le pire. (*Contraction de British et d’exit – « sortie »)
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi sera reçu jeudi à Washington par son homologue américain Barack Obama. Cette deuxième rencontre entre les deux hommes à la Maison blanche depuis 2011 sera consacrée au renforcement de la coopération bilatérale notamment militaire.
Ange Ouefio Goningai, un neveu de l’ex-président de la République centrafricaine François Bozizé, a porté plainte contre le ministre français des Finances, à qui il reproche le gel de ses avoirs dans l’Hexagone.
Au lendemain du putsch manqué contre lui, le président burundais a annoncé lundi un remaniement qui a notamment balayé les ministres de la Défense et des Affaires étrangères. De nombreuses voix, dont celle du président kényan, appellent au report des élections.
À cinq mois de la fin de son premier mandat, le chef de l’État a deux priorités : en finir avec l’épidémie d’Ebola et contenir une opposition acharnée à contester sa légitimité. Entretien exclusif avec un président militant bien décidé à remporter toutes les batailles.
Avant qu’une partie de l’armée ne se soulève le 13 mai et tente de le renverser en son absence, les diplomates occidentaux en poste à Bujumbura auront tout essayé pour dissuader Pierre Nkurunziza de se représenter à l’élection présidentielle du 26 juin.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a été qualifié par le pape d' »ange de paix ». François s’exprimait lors d’une rencontre entre les deux hommes samedi au Vatican, à la veille de la canonisation de deux religieuses palestiniennes.
Pour la première fois en tant que président de la transition burkinabè, Michel Kafando aurait dû se rendre à Paris les 4 et 5 mai, mais sa visite a été reportée en raison du déplacement inopiné de François Hollande au Qatar à l’occasion de la vente de 24 chasseurs-bombardiers Rafale.
Après plusieurs années de négociations, le Vatican a annoncé mercredi un accord de principe reconnaissant l’État de Palestine. Le document, qui doit être officiellement signé sous peu, soutient la solution de deux États régulièrement évoquée dans le cadre du conflit israélo-palestinien.
Regardons ensemble le paysage international, dont l’Afrique fait évidemment partie. Vu de près et avec un oeil critique, il révèle de curieuses nouveautés. Certaines sont anecdotiques, mais d’autres, plus significatives, pèseront sur notre avenir. Je vous propose de consacrer quelques instants à celles d’entre elles qui ont arrêté mon regard mais ont pu échapper à certains d’entre vous.
Dans un livre à paraître le 15 mai, Zahir Belounis, bloqué pendant un an et demi au Qatar, a décidé de raconter son calvaire. Écrit en collaboration avec le journaliste Arnaud Ramsay, « Dans les griffes du Qatar » (éditions Robert Laffont) n’épargne ni les anciens employeurs du footballeur franco-algérien, ni la diplomatie française…
Ostracisée, sanctionnée, accusée de nourrir des ambitions hégémoniques, la République islamique s’est résolue à mettre de l’eau dans son thé pour assurer sa sécurité et retrouver sa place dans le concert des nations. Un objectif en passe d’être atteint à la faveur de l’accord-cadre de Lausanne sur le nucléaire.
Après des années de litige, le tracé de la frontière entre le Burkina Faso et le Niger, issu de la colonisation, va être modifié d’ici 2016. La justice internationale a tranché, et 18 communes vont du coup changer de pays.
Le président français, François Hollande, effectuera une visite officielle en Algérie lundi 15 juin, a-t-on appris de sources concordantes. Au menu de la visite, très certainement, une rencontre avec Abdelaziz Bouteflika.
L’Union européenne a versé 100 millions d’euros à la Tunisie, dans le cadre de son programme d’assistance macrofinancière (AMF). Le montant total de ce programme d’aide, approuvé en mai 2014, s’élève à 300 millions d’euros.
Des leaders et institutions du continent se déploient de plus en plus sur Twitter. Certains, comme le Rwandais Paul Kagamé, sont déjà des modèles d’interactivité pour le monde entier. Mais ce n’est pas le seul enseignement d’une étude américaine publiée fin mars, dont nous analysons ici les résultats.